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Éros en son absence

Domaine(s) :
ISBN : 978-2-87449-064-4
Format : 14.8 x 21 cm
Pagination : 192 pages
Prix : 17€
Parution : février 2009

Dans ce roman très contemporain, Sandrine Willems propose une variation fascinante sur le thème éternel de la passion érotique et ses rapports avec les énigmes de l’art et de l’expérience mystique. Séduite par une cantate de Bach entendue par hasard dans une église, la narratrice se met à la recherche du violoniste dont le jeu l’a bouleversée. C’est pourtant par les mots – ceux d’Internet ou des conversations téléphoniques, ceux, surtout, de la littérature – que la séduction va s’opérer, avec l’homme d’abord, puis avec une femme, avant que l’héroïne, disciple de Sade, en revienne au premier. Dans un langage très direct, parfois très cru, mais toujours très musical et juste, ce roman arrive à dire l’indicible des rythmes et des pulsions du sexe.

« Tenter de dire l’émotion érotique, ses crues et ses tarissements, c’est tenter de dire l’indicible. Or cet indicible-là, pour moi, se lie inextricablement à deux autres champs où les mots manquent : la mystique et la musique. Dans la première, une extase et une transformation des sens voisines de l’expérience érotique ; dans la seconde, une fluidité et un accord des rythmes si proches de l’harmonie des corps.

Aussi ai-je essayé ici de pousser à bout de tels parallèles, en incarnant les métaphores pour que le verbe se fasse chair. En disciple de Sade, la narratrice découvre que rien n’a sur elle tant d’effet que les mots. Passant d’un homme à une femme avant de revenir au premier, elle traverse une initiation à un Kama Sutra verlainien, qui en appelle à “de la musique avant toute chose”, sans rien en elle “qui pèse ou qui pose”. Par là se rejoint l’esthétique des musiciens baroques, où la nuance a plus de puissance que la force, et où l’ornement devient l’essentiel.

Un livre, donc, visant à transcrire une cantate de Bach en caresses. »

Sandrine Willems

Webradio Espace Livres

« Voici un livre consacré à l’amour, la sensualité, l’érotisme aperçus, perçus, espérés par un point de vue à la fois féminin et éminemment poétique. La narratrice est une femme qui dit le plus intime des sensations et de sa recherche ou découverte érotiques. On sait combien le roman érotique est un genre littéraire difficile, pourtant le roman est bien là un instrument unique d’investigation du plus intime et du plus mystérieux. Dans ce très beau roman, Sandrine Willems nous fait également (re)découvrir Bach et surtout Verlaine. La poésie comme une redécouverte infinie ? »

Edmond Morrel, Webradio Espace livres, 9 avril 2009

Écouter l’interview sur le site Espace livres

La Libre Belgique

« Sandrine Willems s’aventure dans l’écriture d’un troublant récit passionnel. […] Au-delà de l’érotisme des corps, elle interroge aussi le pouvoir des mots dans ce beau roman d’amour, délicatement écrit. »

Camille Perotti, La Libre Belgique, 10 avril 2009

Lire l’article complet sur le site de La Libre Belgique

Le Vif / L’Express

« Pour son septième roman, l’écrivain belge Sandrine Willems choisit la voie de l’érotisme : elle nous propose un livre sensuel et musical, à l’écriture mélodieuse et intimiste. Éros en son absence nous entraîne au coeur d’un trio amoureux. La romancière y décrypte le rôle de la parole, de l’imposture et des rapports de force, et tente, avant toute chose, de dire l’émotion érotique. »

Annick Dor, Le Vif/L’Express, 17 avril 2009

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