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La bande dessinée au tournant

Domaine(s) :
ISBN : 978-2-87449-436-9
Format : 14.5 x 21 cm
Pagination : 128 pages
Prix : 12€
Parution : janvier 2017

La bande dessinée est aujourd’hui à un tournant de son histoire. Son image sociale s’est considérablement améliorée, sa légitimité culturelle ne fait plus guère débat. Or ces évolutions, qui font d’elle un objet de mieux en mieux identifié et de plus en plus reconnu, se produisent alors que le marché, lui, au sortir d’une période de croissance continue, connaît une véritable crise, impactant tant les marges des éditeurs que les revenus des auteurs.

Dans le cadre des États généraux de la bande dessinée, lancés en janvier 2015, qui se proposent de « faire un bilan et une analyse la plus exhaustive possible de la situation », ce petit livre interroge à chaud les évolutions récentes de la production éditoriale, la féminisation de la profession, l’essor de la non-fiction, la situation de l’édition alternative, la multiplication des formations spécialisées, la percée de la bande dessinée sur le marché de l’art, sa place à l’université et quelques autres questions d’actualité.

Dix ans après, la bande dessinée est-elle toujours un objet culturel non identifié ?

1. Édition : le monde où se fabriquent les livres

Des éditeurs plus nombreux, une production qui augmente

Une économie tendue, préjudiciable aux auteurs

Les grandes manœuvres

La redécouverte du patrimoine

De l’hydre comme nouvelle figure du héros

De nouveaux genres émergent

L’évolution des supports

La féminisation de la profession

Comment rester alternatif ?

2. Réception, médiation, valorisation : le monde où se fabrique la valeur

Les politiques culturelles

Un enseignement en pleine mutation

Comment la bande dessinée devient un objet de recherche dans le monde académique

Nouvelle phase critique

Quand la bande dessinée s’expose à être vue

Planches… à billets ?

En quête d’avenir

dBD Magazine

« Quel avenir pour la BD ? C’est sur cette interrogation qu’est bâti ce nouvel essai du théoricien de la bande dessinée Thierry Groensteen. »

Frédéric Bosser, dBD Magazine, janvier 2017

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Bruxelles Culture

« Le traitement est parfois complexe, mais servi par une argumentation imparable. »

Sam Mas, Bruxelles Culture, 1er janvier 2017

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BDZoom.com

« En deux parties (“Édition : le monde où se fabriquent les livres” et “Réception, médiation, valorisation : le monde où se fabrique la valeur”), l’auteur évoque les grandes manœuvres éditoriales : l’économie du livre souvent nuisible aux auteurs, la féminisation de la profession, les politiques culturelles, les salons, les expositions, le boum de la vente des originaux… Cet ouvrage riche en enseignements n’offre pas vraiment une vision optimiste pour une profession qui souffre et des auteurs qui survivent et explore les dessous d’un média qui, sous un vernis trompeur, dissimule bien des inquiétudes. Destinée à ceux qui cherchent à mieux comprendre un univers plus complexe qu’il n’y paraît, l’étude de Thierry Groensteen est un avertissement sérieux à tous ceux qui s’extasient face aux records qu’enregistre chaque année le compteur de la production d’albums. »

Henri Filippini, BDZoom.com, 4 janvier 2017

Lire l’article complet sur le site BDZoom.com

Parutions.com

« Les limites de cet exercice sont prévisibles : un livre qui sera vite daté (les considérations sur Gallimard ne sont déjà plus parfaitement à jour à la sortie, avec le rachat de Fluide Glacial par Bamboo) et qui fera doublon avec les nombreux blogs et billets commentés dans la profession. L’intérêt spécifique à cet ouvrage-ci vient des qualités de Groensteen, qui fait preuve de son habituelle rigueur dans les raisonnements, et qui n’hésite pas à prendre position dans les débats en cours ou à venir.
Les États généraux, lancés en 2015 et auxquels Groensteen participait comme chercheur associé à la cité, coéditrice de l’ouvrage, ne sont pas tout à fait au cœur de l’étude. Le volume revient surtout sur les dimensions culturelles, voire esthétiques de la bande dessinée contemporaine. Laissant à d’autres (Xavier Guilbert dans ses Numérologies, Gilles Ratier dans ses listings et Didier Pasamonik dans ses billets polémiques) les analyses économiques fouillées, Groensteen se contente de peser le milieu et ses environs. »

Clément Lemoine, Parutions.com, 3 janvier 2017

Lire l’article complet sur le site Parutions.com

Radio P.FM (Easy Rider)

Olivier Valerio chronique avec beaucoup d’enthousiasme (à partir de 1:09:50) le nouvel essai de Thierry Groensteen, La bande dessinée au tournant, dans son émission de la rentrée, le 8 janvier 2017.

Écouter le podcast sur le site de Radio P.FM

L’Écho

« Il dresse un bilan sans fard du monde de la bande dessinée, alors que l’image sociale de cette dernière s’est considérablement améliorée et que de nombreuses transformations ont secoué récemment la profession. Cet ouvrage riche en enseignements évoque, entre autres, l’explosion du nombre de nouveautés, les créations de nouvelles structures éditoriales et les grandes manœuvres éditoriales, les arrivées en force des mangas, des comics et des romans graphiques, l’évolution des supports, la féminisation de la profession, les différentes politiques culturelles, le boum de la vente des originaux… »

Gilles Ratier, L’Écho, 9 janvier 2017

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Comixtrip

« Après Un objet culturel non identifié (Actes Sud, 2006), Thierry Groensteen reprend sa plume pour faire un bilan du monde du 9e Art avec La bande dessinée au tournant, un formidable essai exhaustif et instructif. »

Damien Canteau, Comixtrip, 10 janvier 2017

Lire l’article complet sur le site de Comixtrip

Zoo

« Alors qu’il avait jusqu’à présent plutôt l’habitude de parler de l’Histoire du 9e Art, ou de tenter (en 2006) de définir l’objet culturel non identifié qu’est la bande dessinée, Thierry Groensteen se lance ici dans la photographie de la situation actuelle du secteur, qui a bien changé en 10 ans. […] Un bilan à lire attentivement. »

Thierry Lemaire, Zoo, janvier/février 2017

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Les Échos

« Au-delà des aspects historiques et factuels, ce livre se veut aussi une réflexion. S’il critique l’aspect “Monopoly” d’un monde qui était autrefois plus artisanal, l’auteur ne nie pas que la profusion de l’offre a aussi permis de faire émerger de nouveaux talents et de nouvelles formes d’écriture. »

David Barroux, Les Échos, 19 janvier 2017

Lire l’article complet sur le site des Échos

Place-to-Be.net

« Ce petit essai est passionnant à lire, et met à la portée du lecteur lambda, avec beaucoup de simplicité, des données complexes. On y comprend mieux comment évolue cet Art, soumis à des conditions de marché de plus en plus difficiles. Tous les amateurs de bandes dessinées prendront plaisir à lire ces pages où les chiffres sont très présents, mais pas abrutissants. Et gageons que la Bande Dessinée saura négocier ce tournant vital pour toute une profession. »

Michelle Gagnère, Place-to-Be.net, 20 janvier 2017

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La Croix

À l’occasion du Festival de la bande dessinée d’Angoulême, Thierry Groensteen est interrogé par Yaël Eckert (La Croix) concernant la bande dessinée dite « du réel », phénomène qui prend toujours plus d’ampleur, le 26 janvier 2017.

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La Liberté

Alors que le Festival de la bande dessinée d’Angoulême bat son plein, Thierry Groensteen s’exprime auprès de Thierry Raboud, journaliste du quotidien suisse La Liberté, à propos d’un « marché en crise », le 28 janvier 2017.

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Sceneario.com

« Thierry Groensteen propose donc ce livre qui n’est ni plus ni moins que la suite de celui paru 10 ans plus tôt. Ainsi, il reprend les principaux points abordés auparavant et s’interroge sur ce qui a ou non changé depuis ! Est-ce que la bande dessinée est comprise de la même façon qu’avant ? Est-ce que les enjeux sont les mêmes ? A-t elle gagné une plus grande légitimité ? Et la surproduction ?… Que de questions très intéressantes que l’auteur aborde avec une limpidité désarmante, à aucun moment il ne tombe dans le piège du discours technique. On découvre le sujet en plongeant dans les arcanes d’un monde éditorial qui s’accélère, d’une culture qui a son histoire, ses pionniers, mais aussi sa reconnaissance au fil du temps, au fil des sociétés, des mentalités. Et c’est important de bien prendre conscience qu’il y a encore des combats à mener (les rémunérations, le sexisme…), mais qu’en parallèle, il y a aussi quelques petites améliorations, comme la reconnaissance du patrimoine, une certaine reconnaissance des politiques… »

Fredgri, Sceneario.com, 1er février 2017

Lire l’article complet sur le site Sceneario.com

Le Siffleur des bulles

L’équipe du Siffleur des bulles a rencontré Thierry Groensteen, lors du 44e Festival de la bande dessinée d’Angoulême, pour évoquer avec lui trois ouvrages qu’il a publiés ces dernières années aux Impressions Nouvelles : Parole de singe, roman jeunesse, et deux essais autour de la bande dessinée : Un Art en expansion et La bande dessinée au tournant, le 7 février 2017.

Lire l’entretien sur le site Le Siffleur des bulles

Canal BD Magazine

« Thierry Groensteen porte depuis plus de trente ans un regard pointu et avisé sur notre média. […] Son nouveau livre nous propose de découvrir son analyse de la révolution artistique et économique que traverse le 9e Art depuis quelques années, entre reconnaissance sociale et marché en recomposition. Passionnant. »

Olivier Maltret, Canal BD Magazine, février/mars 2017

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L’Avis des bulles

« Cet ouvrage est extrêmement documenté et vraiment passionnant pour quiconque s’intéresse à l’environnement de la BD, un peu au-delà du simple statut de lecteur. […] Écrit simplement, avec une grande érudition et une totale maîtrise du sujet, ce petit livre (120 pages) d’analyse (approfondie) et d’opinion (tranchée) pose un regard affûté sur la situation de la bande dessinée aujourd’hui. »

Yves Dubuisson, L’Avis des bulles, février 2017

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Synthèse de l’actualité du Ministère des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes

« Ce petit livre interroge les évolutions récentes de la BD et en particulier la féminisation de la profession, rappelant à l’occasion un simple constat : “l’histoire de la bande dessinée ne s’est pas écrite sans les femmes”. Les questions d’égalité entre les femmes et les hommes apparaissent de fait comme un fil rouge de La bande dessinée au tournant. »

Olivier Roche, Synthèse de l’actualité du Ministère des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes – Culture, communication, 10 février 2017

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Lecture

« Une synthèse brillante, complète et terriblement documentée qui mérite respect et consultations multiples. »

Franz Van Cauwenbergh, Lecture, mars-avril 2017

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Webzine Cultiz.com

« Pour le lecteur bédéphile ou juste curieux, c’est l’occasion de découvrir l’envers du décor et de chercher à comprendre si après des années d’évolution cette industrie culturelle est enfin devenue mature. À la lecture de La bande-dessinée au tournant, il apparaît que l’industrie de la BD subit encore de profondes évolutions et est loin d’avoir atteint une rassurante stabilité. S’il ne faut pas se laisser aveugler par la surenchère de titres disponibles en librairie, il est rassurant de constater que le medium continue de se diversifier, de s’enrichir et de prendre des risques. Si la question vous intéresse, je ne peux que vous conseiller la lecture de cet essai qui explique la situation avec clarté, et revient sur bien d’autres sujets importants comme la place des femmes dans l’industrie ou encore le rapport entre la bande-dessinée et le marché de l’art. »

Anthony Marques, Webzine Cultiz.com, 22 mars 2017

Lire l’article complet sur le site Cultiz.com

Nonfiction.fr

« Thierry Groensteen, véritable vigie du neuvième art, reprend le fil de son ouvrage un Objet culturel Non Identifié paru il y a dix ans. OCNI dessinait les contours de la planète 9e Art et posait les bases d’une réflexion autour de l’intérêt croissant du médium : aujourd’hui, quid de sa légitimité culturelle, des éditeurs, auteurs, lecteurs, du rôle de l’État et de celui des médias ? La bande dessinée au tournant s’inscrit dans le contexte revendicatif des EGBD (États généraux de la bande dessinée), fait suite aux derniers tourments du festival d’Angoulême (2016) et dresse un bilan en demi-teinte. »

William Foix, Nonfiction.fr, 1er avril 2017

Lire l’article complet sur le site Nonfiction.fr

Underground Society Webmag

« On trouve dans ce livre une mine d’informations, même si parfois on n’adhère pas (le côté patrimonial par exemple, je n’est pas le même point de vue que lui), mais reste pour l’essentiel réaliste du milieu et bien documenté. Pour une fois, un livre de BD n’intéressera pas uniquement les fans hardcore de BD, mais un large lectorat, soucieux d’en savoir plus sur cette profession devenu un gros business ! »

Philippe Duarte, Underground Society Webmag, 3 mai 2017

Lire l’article complet sur le site du Underground Society Webmag

Stripgids

« Verplichte literatuur voor iedereen die met kennis van zaken wil doordringen in een schijnbaar bedrieglijk eenvoudige sector (traduction : Une lecture obligatoire pour tous lecteurs désireux de connaître à fond un domaine qui n’est simple qu’en apparence). »

Stripgids, juin 2017

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Revue Le Temps des Médias

« La thèse de Groensteen dans La bande dessinée au tournant, est simple : la bande dessinée serait à un “nouveau tournant de son histoire, qui affecte positivement son image sociale, sa réception, sa légitimité” (p. 7). Mais, paradoxalement, alors qu’elle franchit un nouveau palier en termes de reconnaissance, elle traverse une “crise” d’envergure ayant des répercussions autant sur les “marges des éditeurs” que sur les conditions de vie de ses auteurs. En conséquence, la démonstration de Groensteen s’organise autour d’un état des lieux des évolutions enregistrées dans le domaine de la “production éditoriale”, suivi d’une analyse de plusieurs enjeux relatifs à sa réception. […] Finalement, la bande dessinée ne se rapprocherait-elle pas de la situation de la littérature, qui bien qu’assurée d’une solide position symbolique, ne permet qu’à une petite proportion de ses praticiens d’en vivre ? »

Benjamin Caraco, Revue Le Temps des Médias n° 29, automne 2017

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Revue d’histoire moderne & contemporaine

« Le livre de T. Groensteen offre un double intérêt pour les historiens mobilisés par l’histoire de l’information comme par l’engouement suscité par le neuvième art, phénomène économique et social majeur. Il en montre les caractères principaux : la BD est un secteur en plein essor mais guetté par la surproduction qui est particulièrement préjudiciable aux auteurs, victimes de l’érosion progressive des tirages et des chiffres de vente donc de la rentabilité qui avait mobilisé petits et grands éditeurs. Cette crise entraîne des reconversions et des concentrations. Ainsi, le groupe Gallimard rassemble collections et maisons spécialisées sous une appellation officielle (Madrigall), engagement profitable sans doute pour l’éditeur, compte tenu de sa place dans le monde littéraire national, mais aussi pour la BD légitimée par sa réputation. Auteurs et dessinateurs se voient ainsi confrontés à une patrimonialisation forte favorable à la réédition et à la répétition des genres déjà reconnus. De la même façon, la féminisation du milieu des auteurs interroge l’évolution des thèmes que dominent encore l’aventure épique et la dérision. Enfin, le rôle de l’édition alternative avec ses choix transversaux et son travail formel souvent plus novateur, mérite une attention particulière pour la place faite à l’actualité et à l’histoire du temps présent. »

Daniel Roche, Revue d’histoire moderne & contemporaine n° 64-3, 2017

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