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Le Cavalier suédois

Domaine(s) :
ISBN : 978-2-87449-166-5
Format : 19 x 26 cm
Pagination : 144 pages
Prix : 20€
Parution : mai 2013

« Un vagabond promis au gibet et un jeune noble déserteur échangent leurs identités et il est impossible de les lâcher d’une semelle jusqu’à la dernière ligne. Pourquoi ? Eh bien parce que c’est génial ! » (Anna Gavalda)

Au tout début du XVIIIe siècle, l’armée suédoise défait les troupes russes de Pierre le Grand, assurant à son roi, Charles XII de Suède, l’hégémonie sur la Pologne et le Danemark.

C’est dans ce contexte qu’un déserteur, Christian von Tornefeld, et un simple voleur vont se rencontrer, un jour d’hiver, dans les plaines de Silésie, non loin de la frontière de Pologne. Tornefeld, d’origine suédoise, a déserté l’armée polonaise et rêve de rejoindre les rangs de Charles XII. Le voleur, lui, veut échapper à la potence, ainsi qu’aux forges de l’évêché (appelé aussi « l’enfer de l’évêque »), un lieu où le gîte est assuré mais au prix d’une vie de forçat.

Tous deux vont trouver refuge dans un moulin abandonné et hanté. Par un concours de circonstances ainsi qu’un pacte avec un revenant, un plan machiavélique va germer dans l’esprit du voleur qui l’amènera à usurper l’identité de son compagnon d’infortune, et ainsi devenir le « Cavalier suédois ». Jusqu’au jour où le destin va le rattraper…

20minutes.fr

20minutes.fr consacre une page au Cavalier suédois avec un résumé du livre, une note sur l’auteur et un question-réponse auquel Jean-Pierre Mourey s’est livré, le 18 mai 2013.

Lire l’article sur le site 20minutes.fr

24 heures

« Lire Le cavalier suédois confine au plaisir raffiné. Immense, bien sûr, est le texte. Le mystère qui plane autour de l’échange d’identité de deux fuyards, au tout début du XVIIIe siècle, emmène le lecteur dans une délicieuse embrouille. Mais il faut dire que le traitement graphique hypnotique de Mourey ajoute à la stupeur. Et la bichromie donne son élégance à ce livre de toute première qualité. »

Michel Rime, 24 heures, 25-26 mai 2013

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Blog Une autre histoire

« Jean-Pierre Mourey réalise une adaptation particulièrement réussie. Il manie très bien cette narration où il va développer tout un jeu de lecture avec toutes les identités cachées des personnages. C’est une des grandes forces de cette bande dessinée, avoir réussi à traduire la complexité de l’histoire en faisant en sorte que la lecture soit d’une étonnante simplicité. Une utilisation subtile de la couleur et un recours à un dessin très pur, très stylisé, font que vous ne lâchez pas une seconde votre livre. Déjà auteur d’une autre adaptation littéraire chez Casterman il y a quelques années, L’invention de Morel, le trop rare dessinateur Jean-Pierre Mourey nous montre toute l’étendue de son talent avec ce livre. Le cavalier Suédois est un indispensable dans votre collection. Les éditions Les Impressions Nouvelles publient peu de bandes dessinées mais quand elles le font, il ne faut pas passer à côté. »

David Fournol, Blog Une autre histoire, 26 mai 2013

Blog Case départ

« L’oeuvre de Léo Perutz, écrivain pragois, né en 1882, comprend une douzaine de romans dont un très grand nombre est basé sur des récits historiques à la tonalité fantastique. Jean-Pierre Mourey livre un album élégant et efficace. »

Damien Canteau, Blog Case départ, 8 juin 2013

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La Libre Belgique

« De Léo Perutz, en qui Borges voyait un “Kafka aventureux”, une convaincante adaptation graphique par Jean-Pierre Mourey de ce roman de 1936 qui se déroule dans l’Europe orientale du XVIIIe. »

Francis Matthys, La Libre Belgique, 10 juin 2013

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Blog Urban Lecture

« C’est beau et prenant. Les images silencieuses nous enrobent par surprise et nous happent dans leur univers. Irrésistiblement, on se laisse agripper par l’histoire et au final, on reprend le prologue pour savourer la narration jusqu’à la fin. Très joli moment de lecture. »

LittleJohn, Blog Urban Lecture, 16 juin 2013

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Positiverage

« Les Impressions Nouvelles ne sortent qu’une poignée de bandes dessinées ou d’œuvres portant sur la bd […] par an mais à chaque fois les parutions retiennent l’attention par leur singularité et leur intelligence. C’est une nouvelle fois le cas avec cette seconde œuvre de Jean-Pierre Mourey qui, après L’invention de Morel (paru chez Casterman dans la collection Ecritures en 2007), propose ici une nouvelle adaptation d’un roman, Le cavalier suédois, écrit par Léo Perutz en 1936. Une adaptation de très haute tenue qui repose surtout sur deux points forts : une construction narrative très habile, un modèle du genre !, qui tient en haleine jusqu’au bout en proposant un prologue énigmatique […], accentué par l’ambiance fantastique du récit, que la suite se charge bien sûr d’éclaircir. Et un travail graphique tout simplement parfait : son encrage net et ses hachures fines figurant les ombres imitent les œuvres de gravure de l’époque et, avec cette mise en couleur tri-chromique (bleu, vert et jaune), font faire au lecteur un bond en arrière dans le temps de plus de 3 siècles sans qu’il ne s’en rende compte. De la très belle ouvrage (pas forcément facile d’accès cependant car les récitatifs, nombreux, ont gardé le côté littéraire du texte d’origine) qui donne vraiment envie de découvrir la première œuvre de Jean-Pierre Mourey ! »

Sullivan Carrard, Positiverage, 29 juin 2013

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Blog Bulles picardes

« Jean-Pierre Mourey happe le lecteur par une construction narrative en boucle, partant d’un prologue intriguant à souhait, suivie de chapitres classiques de récit d’aventures, avant de se clore parfaitement sur une note tragiquement ironique et émouvante. Mais toute la singularité de ce Cavalier suédois vient du travail graphique de Mourey, qui fait dans l’imitation (réussie) de la gravure d’époque, avec sa construction en petites cases similaires (avec parfois du récitatif en dessous), un dessin aux contours très encrés rehaussé de fines hachures et une bichromie teintée de bleu et de jaune bistre. Un brin austère (à l’image de la couverture, joliment vernissée), certes, mais très vite envoûtant. »

Daniel Muraz, Blog Bulles picardes, 12 juillet 2013

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Le Soir

« L’explorateur graphique Jean-Pierre Mourey signe l’adaptation en bande dessinée de ce roman à sortilèges, où l’armée suédois ravit la Pologne et le Danemark à la Russie de Pierre le Grand. Perdu dans la lande, un moulin hanté fait basculer le destin des peronnages et bouleverse leurs identités. Un livre au suspense hypnotique. »

Daniel Couvreur, Le Soir, 13-14 juillet 2013

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ActuaBD

« Même vivant, on n’existe que dans la trace que l’on laisse dans le cœur des autres. C’est la morale que l’on retire de ce conte proprement faustien où un déserteur de l’armée suédoise – par couardise, car au même moment, celle-ci triomphe des troupes de Pierre le Grand, assurant la mainmise par la Suède sur le Danemark et la Pologne – échange son identité avec un voleur échappé de “l’enfer de l’évêque”, un lieu où chaque citoyen gagne sa liberté en menant une vie de forçat dans les forges de l’évêché. Adapté d’un roman du Leo Perutz, ce récit est un vrai produit de l’école littéraire praguoise – de Kafka à Meiring – marquée par l’étrangeté. Avec son trait en pointe sèche et ses couleurs raffinées, Jean-Pierre Mourey donne une facture à la fois classique et moderne à ce roman. Par ses jeux esthétiques, il attribue un espace singulier, presque distanciés, à des personnages autant fagotés par le vent glacial de la plaine polonaise que par les aléas du conte. »

Didier Pasamonik, ActuaBD, 23 juillet 2013

Lire l’article complet sur le site de ActuaBD

Textimage

Jean-Pierre Mourey, talentueux adaptateur de L’invention de Morel d’Adolfo Bioy Casares et du Cavalier suédois de Leo Perutz, a été interrogé par Emilie Delafosse à propos de son diptyque d’adaptations de récits à tonalité fantastique, au printemps 2014.

Lire l’entretien sur le site de la revue Textimage

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