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Shelter market

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ISBN : 978-2-87449-541-0
Format : 22 x 30 cm
Pagination : 104 pages
Prix : 20€
Parution : août 2017

Dans cette dystopie de Chantal Montellier, le « radeau démocratique » a depuis longtemps coulé et la société d’hyper-consommation a atteint ses limites.

Sur fond de couvre-feu, d’état d’urgence et de montée des extrémismes, un couple très « upper middle class », Thérésa et Jean, se rend chez des amis pour y passer la soirée. Ils s’arrêtent pour chercher un cadeau à Shelter Market, un centre commercial souterrain, qui peut aussi faire office d’abri anti atomique. À peine sont-ils entrés dans ce bunker de la consommation que des sirènes retentissent. Une voix leur annonce qu’un bombardement nucléaire vient d’avoir lieu. Les lourdes portes blindées du Shelter Market, se sont refermées sur les centaines de clients présents dans les galeries marchandes. Très vite, la direction du centre met en marche le plan de survie, avec l’aide des nombreux vigiles présents sur les lieux. On assure aux clients qu’ils peuvent s’estimer heureux de leur sort : ils seront abrités et nourris gratuitement jusqu’à ce que la vie redevienne possible à l’extérieur. La clientèle, désormais captive, se doit donc de garder le sourire en toutes circonstances. « Be happy ! », proclame un clown hilare, sosie de celui des Mac Do. Les livres et les films démoralisants ou jugés « toxiques » sont peu à peu retirés de la circulation. C’est « un autodafé sans feu », constate Thérésa, chargée de la librairie transformée en bibliothèque. Face aux abus de pouvoir et autres dérives fascisantes, Thérésa, Jean et quelques autres personnes finissent par réagir…  Un doute commence à s’insinuer quant à la réalité de l’explosion atomique. Et si tout cela n’était qu’une manipulation de plus ? Une expérience radicale… celle de la survie après le grand chambardement ?

Plus que jamais le message de Chantal Montellier est d’actualité. Son cri contre la normalisation consumériste et l’État policier prend ici une nouvelle dimension.

Mais Chantal-la-pessimiste, tout en renouvelant son trait, son style et sa gamme de couleurs, prend manifestement beaucoup de plaisir à nous faire peur. Le dynamisme et la beauté de son album sont des antidotes à la noirceur de son propos.

« Pourquoi cette version très amplifiée et entièrement redessinée de Shelter, album paru aux Humanoïdes Associés au début des années 80 ? Parce que, relisant cette histoire, je l’ai trouvée plus actuelle que jamais. J’ai cependant regretté le dessin maladroit et schématique (j’étais une dessinatrice encore novice), le côté trop elliptique de certaines scènes, et des lourdeurs dans les dialogues. J’ai donc eu envie de donner une seconde chance à cette œuvre, qui ne me semblait pas suffisamment aboutie. Trente pages de plus, une nouvelle fin, une mise en couleur, un nouveau lettrage, des dessins que je crois bien meilleurs, font de cet album beaucoup plus qu’une nouvelle édition : une véritable re-création. »

ActuaBD

« C’était l’album le plus parano des années 1980 paru aux Humanoïdes Associés, avec son trait clinique et angoissant, une fable saisissante métaphore d’une société de consommation de plus en plus envahissante, intrusive, liberticide, criminelle… Chantal Montellier en donne une nouvelle version 37 ans plus tard, toujours aussi prophétique. […] C’est en tout cas son chef d’œuvre à travers lequel vous découvrirez, si vous ne la connaissez pas encore, l’une des autrices les plus importantes de son temps. »

Didier Pasamonik, ActuaBD, 26 juillet 2017

Lire l’article complet sur le site de ActuaBD

Casemate

« Ce remake tombe bien alors que les hypers voient leur règne contesté et que leur clientèle leur préfère de plus en plus des structures à taille plus humaine situées en centre-ville plutôt que dans des banlieues balisées par des forêts de panneaux publicitaires. Toujours aussi provoc Montellier appelle le patron de son market infernal Michel Edmond Duclerc. L’ennemi n° 1 est quasiment identifié. L’ennemi n° 2 également : le sigle des hyper Shelter est le S de Superman, symbole de l’Amérique honnie. […] Dans une postface acide Chantal Montellier rappelle avoir été invitée, le vendredi 8 février 1980, à Apostrophes, l’émission mythique de Bernard Pivot. Elle raconte s’y être fait proprement étrillée pour ses “propos pas toujours bien mesurés et une attitude quelque peu désinvolte et provocatrice”. On la croît sur parole. Et on retrouve l’esprit gentiment provoc de Pivot, le sujet de Shelter n’étant pas le danger nucléaire, qui apparaît plutôt comme un prétexte, mais la société de consommation, simple masque d’une société concentrationnaire et décérébrante menant au pire, camp de concentration et d’extermination compris. Non, Montellier n’a pas changé. »

Jean-Pierre Fuéri, Casemate, août/septembre 2017

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MaXoE

« Trente-sept ans après la première version de Shelter market, la dessinatrice décide de retravailler sa première mouture “parce que, relisant cette histoire, je l’ai trouvée plus actuelle que jamais”. Et pour dire vrai, elle a bien eu raison. D’abord car cette histoire devient d’autant plus d’actualité au XXIe siècle dans  une société qui se veut plus interventionniste, plus schématique, plus restrictive, plus criminelle et plus abêtissante que jamais. Ensuite car le récit conserve cet aspect visionnaire qui veut que le pire reste encore à venir. Et la société Pig Brother qu’elle dépeint dans Shelter Market 2.0 conjugue tout à la fois nos peurs d’un présent plus anxiogène, plus dévitalisé, plus superficiel et superficialisant que jamais et l’absence de perspectives à moyen et long termes. Il peut paraitre en ce sens paradoxal que la volonté des quelques décideurs de lobotomiser et de dénerver d’urgence cette populace corvéable repose sur la mémoire et la répétition scrupuleuse des actes de régimes autoritaires et meurtriers aperçus dans une histoire plus ou moins récente. Et tous les artifices, même les plus grossiers ne sont pas de trop pour accomplir la sale besogne. Dans ce contexte, ceux qui encore s’opposent aux évidences peuvent nourrir bien des regrets de n’avoir pas su convaincre plus tôt les masses et d’avoir, par ricochets, infléchi le sens de l’histoire. Une lecture vitale et vivifiante. »

Seb, MaXoE, 9 août 2017

Lire l’article complet sur le site de MaXoE

Planète BD

« La réédition remet à jour les angoisses de notre époque et utilise les grandes questions sociales de notre actualité : le port du voile, les attentats, l’état d’urgence… Le malaise est d’autant plus grand que Montellier critique avec force la surconsommation qui abrutit le peuple. Son dessin bien plus moderne joue des effets de patchwork et des couleurs criardes, comme si l’on avalait sans arrêt des publicités insipides. Le décalage entre la réalité du quotidien et l’image bouffonne rend le propos encore plus ironique. Alors que des gens se font massacrer, on voit des images de Star Wars ou le visage grimaçant de Ronnie Mc Donald ! Le S de Superman remplace la croix gammée et chaque individu est identifié par un numéro. Le clin d’œil de l’auteure à quelques grandes figures de la bande dessinée (vous pourrez reconnaître Jacques Tardi, Druillet ou Jean-Pierre Dionnet) n’atténue pas la violence de la critique et le récit atteint une puissance rare. Soyez heureux : George Orwell est ressuscité ! »

Guillaume Clavières, Planète BD, 10 août 2017

Lire l’article complet sur le site Planetebd.com

Positiverage

« Une fable politique très sombre et critique qui doit beaucoup à son idée scénaristique géniale (toute cette histoire d’explosion atomique a en fait été inventée afin que des experts puissent, à l’extérieur, via des caméras, observer comment un groupe d’humains condamné à vivre dans ces conditions, en vase clos, réagit et évolue…) mais aussi à son travail graphique vraiment singulier (on comprend mieux pourquoi Montellier a désiré redessiner l’ensemble quand on voit le résultat) qui souligne l’ambivalence du monde dans lequel on vit: si les personnages, gris et figés, ressemblent à des zombis, ils sont constamment cernés de couleurs vives, tape à l’œil, de Ronald Mac Donald joyeux et de Mickey souriants qui les enjoignent à être heureux, à acheter, à consommer malgré la situation dans laquelle ils se trouvent. Un récit marquant, éminemment politique et choc. Idéal, espérons-le, pour réveiller les consciences. Une belle opportunité, en tout cas, de découvrir le travail engagé de Chantal Montellier, fondatrice, entre autres, du Prix Artémisia, qui vise à mettre en valeur le travail des autrices de BD. »

Sullivan Carrard, Positiverage, 11 août 2017

Lire l’article complet sur le site de Positiverage

Sceneario.com

« Un album qui reste plus que jamais d’actualité (Montellier a d’ailleurs profité de cette nouvelle version pour y glisser des clins d’œil sur notre société actuelle et sur ses dirigeants…) et que je vous conseille vivement de redécouvrir, sans plus attendre ! »

Fredgri, Sceneario.com, 14 août 2017

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Les Inrocks

« Une réflexion sombre sur l’État policier et la société de consommation. »

Anne-Claire Norot, Les Inrocks, 16-22 août 2017

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BDzoom.com

« Du grand 9e art ! […] Sous la forme d’un huis clos donnant la chair de poule, Chantal Montellier pousse un cri, déchirant, et tout à fait d’actualité, contre la normalisation consumériste et l’État policier. »

Gilles Ratier, BDzoom.com, 21 août 2017

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64′ Le monde en français (TV5Monde)

Chantal Montellier est reçue le 21 août 2017 dans le grand journal de 18h de TV5Monde pour parler de son nouvel album en direct.

Voir la vidéo sur Youtube

Rock & Folk

« Militante très engagée contre tout ce qui est nuisible à la liberté, cette personne à la tête bien faite profite des derniers chamboulements politiques pour sortir une mise à jour bien vue de son brûlot cataclysmique Shelter paru en 1980. […] Attention, le contenu de ces planches ne plaisantant pas avec les libertés individuelles, cette lecture essentielle sera destinée à toutes les personnes en lutte contre la normalisation qui ne souhaitent ni état policier ni de nivellement par le bas. »

Géant Vert, Rock & Folk, septembre 2017

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dBD

« Aujourd’hui, avec Shelter market, elle propose un nouveau récit d’anticipation, une version de notre monde poussée à l’extrême, “un préfascisme comportemental”, particulièrement violent, obscurantiste et sexiste où “le cerveau reptilien a définitivement triomphé du néocortex”. […] Chantal Montellier y convoque tous les démons de l’âme humaine, réveillant les pires fantômes du passé pour alerter les consciences endormies et formatées. D’ici là… be happy and keep smiling ! »

Loraine Adam, dBD, septembre 2017

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Le Ravi

« Il n’y a pas que les majors US qui “rebootent” les “blockbusters” pour relancer une “franchise” à succès ! Mais Chantal Montellier, grande figure féminine de la BD française, aux partis pris politiques et esthétiques tranchés n’a aucune intention mercantile. Avec Shelter market, elle propose une “re-création” de sa BD culte, Shelter, publiée en 1980, simplement parce qu’elle avait le sentiment de n’être pas allée jusqu’au bout d’une histoire “plus que jamais actuelle”. De fait, avec 30 pages supplémentaires et une approche graphique très inventive, c’est bel et bien d’un nouvel album qu’il s’agit. Cette dystopie reste toujours aussi effrayante et en phase avec les dérives policières et consuméristes de nos sociétés. […] Placé sous l’égide du philosophe Jacques Rancière, d’une noirceur à peine atténuée par des touches de couleurs rageuses, Shelter market, version 2017, a tous les atouts pour nous faire cauchemarder durant les 30 prochaines années ! »

Michel Gairaud, Le Ravi, septembre 2017

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Comment ça marche

« Shelter market relève de ce que l’on dénomme en science-fiction une dystopie : il n’y a plus d’utopie. Au contraire. Des lendemains qui grincent. Ce récit — dont le titre est un clin d’œil à “Gimme Shelter”, une chanson anti-guerre du Vietnam des Rolling Stones — avait connu une première version, au seuil des années 1980, dans la revue Métal Hurlant. Un tiers de siècle plus tard, cette fable politique, entièrement redessinée et remaniée, retrouve une nouvelle jeunesse. »

Patrick Gaumer, Comment ça marche, septembre 2017

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Planète BD

À l’occasion du lancement de Shelter market dans la librairie La Manoeuvre à Paris le 1er septembre 2017, Guillaume Clavières, journaliste pour le site Planète BD, a donné rendez-vous à Chantal Montellier pour une interview qui est « plus qu’une rencontre : la réhabilitation d’une grande femme qui aura toujours vécu debout et d’une auteure courageuse qui aura souffert d’avoir été trop libre ! »

Voir la vidéo de l’interview sur le site de Planète BD

L’Écran fantastique

« Délibérément politique à la manière inchangée de Chantal Montellier, voilà une revisitation qui résonne de manière on ne peut plus actuelle, ce qui en décuple la force. »

Jean-Pierre Andrevon, L’Écran fantastique, 1er septembre 2017

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Radio P.FM (Easy Rider)

Olivier Valerio chronique avec beaucoup d’enthousiasme Shelter market dans « Easy Rider », émission rock, punk rock, country, power pop, garage et bande dessinée, le 3 septembre 2017.

Écouter la chronique sur le site de Radio P.FM

BD Gest’

« L’autrice dénonce par l’exemple et dépeint sans concession une certaine vision du monde. La grisaille des murs des couloirs est contrebalancée par la multiplication de logos corporatifs aux couleurs criardes, tandis que des slogans avilissants écrasent les protagonistes. Même si davantage de nuances ou de retenue n’auraient pas été de trop, l’effet général est impressionnant d’efficacité. Le mélange de dénonciations frontales avec l’utilisation des outils de communications tout droit sortis des cabinets de marketing fait que le message passe, et plutôt deux fois qu’une.  Avec Shelter market, la fondatrice du Prix Artémisia réalise un album totalement actuel et effrayant : si certains acteurs ont changé ou disparu, les luttes et les inégalités d’hier persistent. Restons vigilants, toujours. »

A. Perroud, BD Gest’, 4 septembre 2017

Lire l’article complet sur le site de BD Gest’

L’Écho

« Quand paraît la première version de ce qui n’était alors appelé que Shelter, le choc était déjà présent : en effet, le noir et blanc utilisé est puissant et le dessin ligne claire à la Tardi, totalement dans l’air du temps, sert fort bien le propos révolutionnaire et subversif. […] Quarante ans plus tard, toujours aussi révoltée et indignée, l’autrice — dont l’engagement féministe ne s’est pas atténué (quelques années plus tard, elle créera, avec quelques autres, l’association Artémisia qui défend la création féminine en bande dessinée) — dérange encore les bonnes consciences : sa nouvelle mouture, qui joue à bon escient avec les couleurs criardes et les effets de patchwork, est, en quelque sorte, toujours aussi visionnaire. »

Gilles Ratier, L’Écho, 5 septembre 2017

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Les Inrockuptibles

« Le trait a troqué sa naïveté initiale contre un réalisme photographique accentué par la présence de guest-stars (des auteurs de feu Métal hurlant, un clone de Valls en commissaire). L’omniprésence des écrans de surveillance, l’irruption de symboles ou de citations, la répétition de motifs graphiques rendent Shelter market encore plus puissant et perturbant que l’original. »

Vincent Brunner, Les Inrockuptibles, 6-12 septembre 2017

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L’Express

« Chantal Montellier est une artiste politique et militante qui travaille les images, le récit et la mise en page (collages, affiches, surimpressions…) pour dénoncer plus fortement les pouvoirs en tout genre. Si le propos reste d’actualité, Shelter market prouve que Chantal Montellier, dont le travail reste trop méconnu du grand public, est une artiste de son temps. Qui mérite plus de lumière. »

Eric Libiot, L’Express, 6-12 septembre 2017

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The Good Life

« Certains trouveront cet album exagérément sombre, quand d’autres se diront qu un jour la réalité rattrapera peut-être la fiction. […] Une dystopie dont certains passages, légèrement caricaturaux, n’enlèvent rien à la pertinence des interrogations. »

Christophe Quillien, The Good Life, septembre/octobre 2017

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RTS La première (Vertigo)

Dans le cadre de sa venue à BDFil, première visite à ce festival lausannois qui coïncide avec la parution aux Impressions Nouvelles de son chef d’œuvre Shelter dans une version complètement réactualisée et retravaillée, Chantal Montellier est l’invitée de Pierre Philippe Cadert pour parler de Shelter market, le 14 septembre 2017.

Écouter la séquence sur le site de RTS

Valeurs actuelles

« L’étrangeté, amusante ou agaçante, est la naïveté gauchiste intacte du commentaire, au point de convoquer Ronald McDonald et Mickey, idoles capitalistes convenues et obsolètes. Le politiquement correct est ainsi tout à la fois dénoncé et reproduit dans cette curieuse dystopie. »

Richard de Seze, Valeurs actuelles, 14-20 septembre 2017

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France Culture (Le Réveil culturel)

Tewfik Hakem s’entretient pendant 20 minutes avec l’auteure de BD Chantal Montellier qui publie une nouvelle version de sa bande dessinée culte dystopique des années 1980 Shelter, le 15 septembre 2017 : « Je vois une société malade où la provocation permanente de l’hyper concentration de richesse et de pouvoir ne peut produire que de la violence. »

Écouter l’interview sur le site de France Culture

Lelitteraire.com

« Utili­sant col­lages et effets fla­shy, Chan­tal Mon­tel­lier la sub­ver­sive revi­site de manière très contem­po­raine et pro­voc son ancienne fable anti-normalisation consu­mé­riste. […] Non sans iro­nie féroce, Chan­tal Mon­tel­lier montre bien en défi­ni­tive que faire ses courses, c’est tou­jours déjà abdi­quer à la rai­son. Et si au-dessus de cette sur­face commerciale-bulle, écho de la mythique caverne pla­to­ni­cienne où trône la mimé­sis frau­du­leuse en lieu et place de la réa­lité degré zéro, la véri­table “sur­face” jamais n’avait existé ? Quelle méta­phy­sique sub­stance pour­rait bien alors reven­di­quer un sujet qui n’est plus en son fond onto­lo­gique étayé que par le vide et le nihil ? »

Frédéric Grolleau, Lelitteraire.com, 21 septembre 2017

Lire l’article complet sur le site Lelitteraire.com

Huffpost (Le Monde)

« Cet album dystopique est remarquable. »

Jean-Samuel Kriegk, Huffpost (Le Monde), 22 septembre 2017

Lire l’article complet sur le site de Huffpost (Le Monde)

Comixtrip

« Shelter market est un album véritablement moderne et qui colle parfaitement à notre actualité : consommation à outrance, publicité envahissante, hyper communication des hommes politiques, hyper sécurisation du pays (plus de policiers, plus de caméras de surveillance…) ou relations entre femmes et hommes en mutation. […] C’est fort, c’est percutant et ça ne laisse pas le lecteur insensible en fermant le livre et se posant de nombreuses questions. »

Damien Canteau, Comixtrip, 25 septembre 2017

Lire l’article complet sur le site de Comixtrip

Danactu-Résistance

« L’auteure de la série Andy Gang et des Damnés de Nanterre nous prouve que son talent est toujours bien là, d’autant plus que Shelter market vient percuter l’actualité mondiale où attentats terroristes alternent avec divers scandales alimentaires ou sanitaires. Un album indispensable, sous le signe de Jacques Rancière, Tocqueville et des Rolling Stones (Gimme shelter) ! »

Dan29000, Danactu-Résistance, 1er octobre 2017

Lire l’article complet sur le site de Danactu-Résistance

Science Fiction Magazine

« Lorsqu’elle écrit ce récit en 1980, Chantal Montellier fait figure de trublion subversif. Elle sera en tout cas visionnaire. D’où le projet trente-sept ans après de livrer une nouvelle mouture de son récit, plus actuel que jamais, totalement redessiné et réécrit pour dire encore plus fort que rien ne pourra remplacer les libertés individuelles, celles qui dessinent chaque jour un avenir, si ce n’est meilleur, pas totalement abandonné à des politiques publiques toujours plus asservissantes. »

Sébastien Moig, Science Fiction Magazine, novembre 2017

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Blog Lu cie & co

« Shelter market est évidemment pessimiste. Mais voilà une bande dessinée plus que d’actualité par les temps qui courent, quand on voit les libertés rétrécir partout et les états policiers, gages prétendus de survie, s’installer. Le vocabulaire a changé. Pensez au mot “guerre” qui revient trop souvent sans qu’il soit étayé par la réalité. La peur s’installe. L’esprit a-t-il alors son pouvoir d’analyse ? Chantal Montellier nous balance ses noirs propos, espérons non prophétiques, en des images très dynamiques et pleines de couleurs… »

Lucie Cauwe, Blog Lu cie & co, 14 novembre 2017

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ArtReview

Dans le numéro d’octobre 2017 de l’un des plus importants magazines indépendants d’art contemporain ArtReview, découvrez une planche de Chantal Montellier introduite par Paul Gravett intitulée « The degrading macho condition of french comics ».

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Luttes-et-ratures. Le blog « lecture » de Questions de classe(s)

« Une très belle édition et un rendu superbe, une invention graphique aux multiples références, un système fasciste post-moderne qui glace les sangs, font de cet album apocalyptique, un incontournable de la littérature socialement critique : société de consommation et État policier y font très bon ménage. Du très grand Montellier ! »

François Spinner, Luttes-et-ratures. Le blog « lecture » de Questions de classe(s), 3 décembre 2017

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Revues Hommes & Libertés

« Pour les amateurs, comme pour les novices, un vrai régal. »

J.-F. M., Revues Hommes & Libertés n° 180, décembre 2017

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Blog Bd-Chroniques de Jacques Schraûwen

« Très littéraire, très politique aussi, Shelter market qui en raconte, peut-être, qu’une expérience à taille réelle, comme il s’en passe tant de nos jours déjà, pèche sans doute par son verbiage trop présent. Mais il s’agit d’un discours important, il s’agit d’une prise de conscience assumée par Chantal Montellier et offerte à tout un chacun. Dans les années 70 et 80, elle était déjà un électron libre dans le microcosme de la bande dessinée. Son dessin, extrêmement personnel, a toujours refusé la facilité, tout comme ses scénarios. Ce Shelter market d’aujourd’hui est la réédition d’un livre de 1980, mais avec une mise en couleur, avec un découpage différent, avec un ajout de nouvelles planches, et donc une accentuation du discours de base. Voici donc un album de bande dessinée qui n’a rien de ludique ni de facile… Mais qui se révèle comme un coup de gueule important, sans aucun doute, dans cette société où nous vivons, et où les extrémismes de toutes sortes finissent par tous se ressembler au détriment de la liberté de tout un chacun !… »

Jacques Schraûwen, Blog Bd-Chroniques de Jacques Schraûwen, 3 janvier 2018

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Revue S!lence

« Cette histoire initialement publiée dans les années 1980 a été entièrement redessinée (avec 30 pages de plus et la couleur) : non seulement, elle n’a rien perdu de son actualité, mais nos capacités de surveillance ayant progressé, l’ambiance est encore plus pesante qu’initialement. Un dessin sacrément engagé. »

Monique Douillet, Revue S!lence n° 465, mars 2018

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Sud Ouest

« C’est chose rare que de voir un auteur procéder au remake presque total de l’une de ses BD, qui plus est trente-huit ans après sa parution initiale. C’est pourtant avec cette refonte de Shelter market que Chantal Montellier représentera la gente féminine à Polar’Encontre, du moins pour le neuvième art. “Je l’ai redécouvert en rangeant, je l’ai relu et je l’ai trouvé pas si mal pour une fille, plaisante-t-elle. Mais la première mouture était trop elliptique et il a fallu clarifier l’histoire. Le graphisme était aussi un peu trop influence par Tardi – c’était mon voisin à l’époque – et il fallait redonner une nouvelle esthétique.” »

Sud Ouest, 6 mars 2018

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Les Inrocks 2

« Si Chantal Montellier reprend la trame originale, elle met le reste à jour, rendant le contexte encore plus éprouvant et la paranoïa, plus tangible. Parce que l’heure n’est plus à la Guerre froide, le huis clos est désormais causé par l’explosion de centrales nucléaires suite à des attentats. L’auteure rappelle l’omniprésence des caméras et écrans de surveillance qui ont su se fondre dans notre paysage. L’irruption, tels des pop-up, de symboles commerciaux ou de citations reflète notre société aux sollicitations incessantes. Répétant et martelant des motifs graphiques, Montellier rend Shelter market encore plus puissant et perturbant que l’album initial. »

Vincent Brunner, Les Inrocks 2, janvier 2019

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Shelter market a fait partie de la première sélection de titres en lice pour le Grand Prix de la critique ACBD, aux côtés de 14 autres albums.

Ce prix a pour ambition de soutenir et mettre en valeur, dans un esprit de découverte, un livre de bande dessinée, publié en langue française, à forte exigence narrative et graphique, marquant par sa puissance, son originalité, la nouveauté de son propos ou des moyens que l’auteur y déploie.

Le samedi 25 novembre 2017, les journalistes et critiques membres actifs de l’ACBD se sont réunis pour débattre dans le cadre du Festival « bd BOUM » à Blois. Le soir même, ils ont annoncé la deuxième sélection de 5 titres issus de cette liste, albums parmi lesquels tous les 95 membres actifs de l’ACBD ont choisi par correspondance, dans les jours suivants, le lauréat.

Le 30 novembre 2017, le Grand Prix de la Critique ACBD 2018 a été remis à Gipi pour La Terre des fils édité chez Futuropolis.

 

Revue de presse

9ème Art

« L’association a dévoilé sa liste de nommés pour le prix 2018, et c’est la douche froide : sur quinze albums sélectionnés et dix-sept auteurs en tout, seule une femme est sélectionnée. Il s’agit de Chantal Montellier avec son album Shelter market, publié aux Impressions nouvelles Certes il y a du très bon dans cette sélection, il n’empêche que ce constat sonne comme un pied de nez, surtout après la polémique qui a secoué Angoulême en 2016. En plus de bons albums réalisés par des femmes en 2017, il y en a plein : je pense par exemple au second tome de Culottées par Pénélope Bagieu, à l’adorable Bergères Guerrières illustré par Amélie Flechais, au puissant Betty Boob par Véro Cazot et Julie Rocheleau, à l’attachant Idéal Standard par Aude Picault ou encore au poignant Collaboration Horizontale par Navie et Carole Maurel. Et ce ne sont que quelques BD parmi toutes celles scénarisées et dessinées par des femmes, qui se font peu à peu une place dans le monde du neuvième art, malgré ces sélections discriminantes.  Il n’y a pas de quoi traiter l’ACBD d’association sexiste : très récemment par exemple, le prix ACBD-Québec a été remporté par Isabelle Arsenault et Fanny Britt pour leur album Louis parmi les Spectres. Cependant, le monde de la bande dessinée est encore trop inégalitaire aujourd’hui pour qu’on puisse se permettre de dire “il n’y a qu’une femme, tant pis !”. Rappelons que la moitié des femmes auteures de BD vivent sous le seuil de pauvreté. »

LiseF, 9ème Art, 13 novembre 2017

Lire l’article complet sur le site de 9ème Art

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