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Carnet d’exténuation

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Genre(s) :
ISBN : 978-2-87449-072-9
Format : 14.8 x 21 cm
Pagination : 112 pages
Prix : 12€
Parution : mai 2009

Carnet d’exténuation est un livre issu de vingt ans d’écriture et de vécu. Victime du sida à la fin des années 1980, l’auteur a d’abord témoigné de son expérience par des poèmes disant l’attente de l’agonie, puis par des textes sur l’agonie « proprement » dite et sur l’amère stupéfaction de la survie, enfin par de nouveaux poèmes sur le retour incrédule au « simple » bonheur d’être.

Ce livre n’a pas été prémédité. Il n’a rien d’un journal. Son unité ne s’est imposée qu’après coup, quand l’auteur a commencé à faire un tri dans le travail d’écriture qu’il n’avait jamais cessé de pratiquer.

L’expérience qui se retrace ici est à la fois universelle et incomparable, unique, sans commune mesure, comme l’est aussi la voix poétique d’André Sarcq qui atteint dans ce livre une justesse et une profondeur rares dans la littérature sur la maladie.

Un livre exceptionnel, par la trajectoire évoquée et par l’éblouissement d’un style pourtant très précis.

Webradio Espace Livres

« Ce n’est pas la maladie, le SIDA, qui mené André Sarcq à la poésie. Il avait choisi cette forme de création de tous temps. Mais la souffrance physique et morale qu’il vivait, le chagrin qu’elle engendrait autour de lui, la lumière qui s’échappait comme le sable fin entre les doigts enfantins, lui ont insufflé une prosodie émue et belle, comme prosternée devant la beauté évanescente des coeurs meurtris, devant l’estompement des rivages effleurés par la navigation du corps agonisant. »

Edmond Morrel, Webradio Espace livres, 2010

Écouter l’interview sur le site Espace livres

Indications

« Dans son refus des vieilleries mimétiques, la poésie moderne s’est voulue voyante. Refusant de dire ce qui peut se voir sans elle, elle s’est donnée comme programme de faire voir l’invisible. Le grand mérite d’André Sarcq est d’avoir montré que ce dilemme est une voie sans issue. C’est à force de parler du vécu qu’il arrive à nous le faire voir, et c’est parce qu’il cherche l’expression la plus juste par rapport à ce réel, qu’il parvient à le transformer. »

Jan Baetens, Indications, juin 2010

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