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Dernières outrances

Confessions

Domaine(s) :
ISBN : 2-906131-58-X
Format : 16 x 24 cm
Pagination : 144 pages
Prix : 15€
Parution : février 2003

En 1987, « Le Fils », écrivain cyclothymique, débauché et caméléon, jouissant de sa propre destruction et par tous les bouts de la chandelle où ça pouvait brûler, faisait son apparition dans la pièce éponyme de Christian Rullier qui, jouée par 100 comédiens à la Cigale dans une mise en scène de François Rancillac, connut un important succès et remporta le Grand Prix du théâtre de la ville de Paris. Depuis cette date, une dizaine d’autres mises en scène lui sont consacrées en moyenne chaque année en France et à l’étranger.

Cette pièce était composée d’une centaine de personnages qui, un jour dans leur existence, sur une durée de soixante ans, avaient rencontré Le Fils, l’avaient aimé ou cru l’aimer, détesté ou cru le haïr. Tous ces êtres anonymes avaient partagé un instant de sa vie et venaient témoigner devant le public au sujet de sa personnalité controversée. Le Fils, lui, omniprésent pourtant, était l’éternel Absent de l’histoire… « Nous ne vivons jamais que dans la mémoire des autres », écrivait Borges. Ce à quoi la pièce « Le Fils » répondait, avec l’ensemble de ces témoignages : « Mais les autres ne vivent aussi que dans notre mémoire, faite de faux pas et de faux-papiers… »

Aujourd’hui, avec Dernières outrances, un nouveau chapitre s’ouvre dans cette aventure littéraire et théâtrale.

En effet, 350 textes écrits de la main du Fils ont été retrouvés par Christian Rullier dans un squat de la banlieue parisienne, où il a séjourné quelques temps. Tous ne sont pas publiables en raison de leur extrême violence et de leur caractère purement pornographique. Certains durent même être détruits car ils contenaient des noms plus ou moins célèbres, avec surnoms intimes, adresses, prouesses et numéros de téléphone. D’autres encore étaient illisibles, moisis, rongés, couverts de taches d’alcools et de liquides suspects. Bref, de ce tas immonde et anarchique de feuillets à la chronologie malmenée, seuls 150 textes environ ont pu être « sauvés » et « triés ». Naturellement, cette reconstitution de ce que l’on pourrait appeler le « journal » du Fils, bien qu’ayant nécessité plusieurs années de travail intense, est tout à fait approximative. Il convient cependant de noter que la fin de ce roman d’une fin de vie littéraire est considérée par les spécialistes comme « plausible ».

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