La Libre Belgique
« Entre mimesis et onirisme, l’ensemble relève du conte fantastique. Il suscite tantôt le pur plaisir de voir – jeux de lumières, couleurs, mouvement – tantôt l’angoisse de ne plus savoir si l’on voit ou si l’on rêve qu’on voit. C’est que le rendu imprévisible de situations en soi plutôt banales prend souvent le pas sur la description littérale. Assez curieusement, cette présentation littéraire des images se dissout dans le livre au profit d’un essai sur le “photographique”. Les textes érudits de Carl Havelange nous amènent à considérer les images comme des exemples du regard en action. C’est très intéressant, mais on change de registre. De l’intuitif, on passe à la raison, de l’immersion à la prise de distance. »
Jean-Marc Bodson, La Libre Belgique, 20 avril 2016
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Bruxelles News
« Il ne s’agit évidemment pas d’un énième atlas d’une région ou d’un guide destiné à promouvoir le tourisme local. La beauté des images prévaut sur tout ce qui peut être raconté et le lecteur ne manque jamais d’être ébloui par tel ou tel espace enneigé, tel portrait saisi en plan rapproché et tel ciel éclairé par des éclairs de lumière. La prose ne commente jamais les images, car l’effet de redondance ne ferait que nuire au propos. La liberté implique que chacun puisse ressentir des impressions subjectives de ce qu’il observe. Il ne s’agit enfin pas de la chronologie d’un voyage, plutôt de coups de coeur saisis sur le vif ou mis en scène. »
Daniel Bastié, Bruxelles News, 1er mai 2016
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Blog des arts
« Un dialogue entre des photographies et des textes, une balade en Estonie, entre réalité et rêve. […] Un cadavre d’élan, un grand cerf empaillé, le regard des chasseurs, une femme dans sa cabane, les arbres givrés, les pas des loups dans la neige, etc. Les photos de cette vie rude, Carl Havelange ne les commente pas, elles sont le terreau de son vagabondage mental. Chaque image est prétexte à une sorte de journal, assemblage de propos sur l’art photographique, à des réflexions philosophiques, et à son histoire personnelle. »
Alain Vollerin, Blog des arts, 2 mai 2016
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L’art même
« À voir la couverture d’Estonia, le livre d’Alexandre Christiaens et Carl Havelange que viennent de publier Les Impressions Nouvelles, l’on pourrait s’attendre à une chronique de voyage, à tout le moins de dérive vagabonde comme on en voit tant et tant. La photographie en couleur sur laquelle se découpe la titraille de l’ouvrage nous montre en effet à distance l’orée enneigée d’une ville au crépuscule. Pourtant, en nous tenant éloignés des habitations réchauffées par les derniers rayons du soleil, ce paysage d’hiver – exotique désormais sous nos contrées – annonce bien moins le dépaysement que le déplacement de point de vue. Plutôt que nous montrer un ailleurs, il nous rappelle la sensation qu’on a tous connue un jour ou l’autre e se trouver planté au milieu de nulle part et de devoir improviser un chemin. Plutôt que nous promettre une errance paresseuse par procuration en Estonie, il nous invite à faire l’expérience de ce voyage bien plus exigent qu’est celui du décentrement du regard. »
Jean-Marc Bodson, L’art même, 1er août 2016
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Le 15e jour du mois
« Dialogue entre texte et photographies, entre la réalité de l’Estonie et la rêverie qu’elle engendre, Estonia est d’abord la rencontre entre deux photographes Alexandre Christiaens et Carl Havelange. »
Le 15e jour du mois, 15 septembre 2016
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« Un dialogue riche et inattendu. »
Jean-Marie Wynants, MAD – Le Soir, 7 décembre 2016
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