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La Barbière

Domaine(s) :
ISBN : 978-2-87449-034-7
Format : 17 x 24 cm
Pagination : 96 pages
Prix : 19€
Parution : octobre 2007

Un pays où la guerre fait rage. Dans une ville préservée, la Barbière rase les hommes. Mira, la narratrice, l’assiste dans cette tâche délicate.
Car les lames effilées servent aussi à un étrange rituel.

L’inquiétant capitaine Dragon, passionnément épris de la Barbière, en fera la singulière expérience.

Un récit étincelant et noir, né de la rencontre entre Caroline Lamarche et Charlotte Mollet, passée avec audace de l’illustration jeunesse à l’érotisme onirique de ce conte pour adultes.

La Libre Belgique

« Avec ce conte pour adultes, Caroline Lamarche (revisitant des thèmes qui lui sont chers : le frère et la soeur ; la banlieue industrielle d’une ville imaginaire, sise au bord d’un fleuve) semble avoir ouvert une porte intérieure qu’elle n’avait pas déverrouillée jusqu’à présent. Évoquant, dans ces pages d’abîmes, la relation à l’homme, à la guerre, à la mort, l’auteur de Karl et Lolanous offre, via sa Barbière, le portrait d’une prêtresse (à la fois exécutrice et esclave), d’une intermédiaire dans un pays qu’incendie une guerre, où les hommes consentent à un répugnant sacrifice (et ce n’est pas de castration qu’il s’agit) pour maintenir la paix dans leur ville encore préservée. De ce conte, la voix s’inscrit dans l’écho du Georges Bataille de la sacrilègeHistoire de l’oeil parue sous le manteau en 1928. Et par l’instrument dont se sert son héroïne-titre, il nous invite à (re)découvrir le Sous la lame de Mandiargues : pas grand risque prend-on en affirmant que le romancier de La Marge eût applaudi Lamarche. »

Francis Matthys, La Libre Belgique, 19 octobre 2007

Lire l’article complet sur le site de La Libre Belgique

Le Vif/L’Express

« Illustré par Charlotte Mollet qui passe avec un bel entrain du livre de jeunesse à l’érotisme sans fard, ce conte sauvage de Caroline Lamarche se pose, de son propre aveu, comme un hommage à la mémoire de Paul Nougé. […] Au-delà du récit surréaliste et de ses fastes barbares, parfaitement déclinés par l’image, pointent des symboliques futées sur des barbaries moins oniriques et sur une société malade de son voyeurisme. »

Ghislain Cotton, Le Vif / L’Express, 9 novembre 2007

L’Humanité

« C’est un récit érotique initiatique où les mots et les gestes esquissés glissent sur les chairs des hommes manipulés par la Barbière et son assistance. Jusqu’au jour où un dragon des armées s’impose dans cet univers féminin. La violence s’installe ; la souffrance aussi provoquée par la cruauté de l’homme. En toile de fond, la guerre avec ce qu’elle peut engendrer de peurs ravalées, de soumission. L’écriture de Caroline Lamarche est délicate pour dire cette noirceur, la chair soumise et violée. Les dessins de Charlotte Mollet s’accordent avec une belle harmonie, ajoutent une dimension onirique au texte dont l’impudeur rivalise avec la délicatesse. »

L’Humanité, 13 décembre 2007

Le Soir

« Surprise de voir le nom de Charlotte Mollet, illustratrice jeunesse réputée pour ses gravures, en auteur de conte érotique pour adultes. À l’examen, elle s’en sort fort bien, prolongeant remarquablement le récit noir et intrigant de Caroline Lamarche. “Venez vous faire raser par une femme”, invite la Barbière installée dans un pays en guerre. Sans préciser l’autre usage qu’elle fait de ses couteaux quand le candidat au rasage a fermé les yeux de bien-être : étranges sacrifices, dans la ville soumise au Grand Ob. Mira, la narratrice, cherche des clients à la Barbière. Elle cherche aussi son frère, parti au front. Dans ces lieux glacés, la passion va faire des ravages. Un récit dru. »

Lucie Cauwe, Le Soir, 14 décembre 2007

Le Carnet et les Instants

« La Barbière : un livre joliment édité, qui se regarde autant qu’il se lit. Un conte érotique et cruel, où se mêlent étroitement, sous la plume de Caroline Lamarche, l’imagination débridée et la sobre précision du trait, le feu et la glace, la volupté et la douleur. Mis en images avec une poésie onirique, des harmonies de couleurs originales et sûres, par Charlotte Mollet, illustratrice jusqu’ici de livres pour la jeunesse. […] On retrouve dans ce conte rouge et noir la maîtrise de Caroline Lamarche, son audace, son ironie. Et cette passion entêtante des états extrêmes, des âmes brûlées, des dérives volontaires, des traversées sans retour. »

Francine Ghysen, Le Carnet et les Instants, décembre 2007-janvier 2008

Lire l’article complet sur le site de la Promotion des Lettres

Sitartmag.com

« Un récit, aussi cruel que sensuel, né de la rencontre entre Caroline Lamarche, romancière et nouvelliste, et Charlotte Mollet, passée audacieusement de l’illustration jeunesse aux dessins pour adultes. À la croisée de l’érotisme évocateur et du surréalisme onirique, La Barbière se contemple autant qu’il se lit. »

Caroline Scandale, Sitartmag.com, janvier 2008

Lire l’article complet sur le site Sitartmag.com

Le Soir

« Caroline Lamarche renoue, souverainement, à travers un conte où les illustrations de Charlotte Mollet lui renvoient l’écho de son texte, avec sa fantasmatique familière. Belle variation autour des thèmes qui lui sont chers, chevillés au corps. Tension de ce dialogue : le rêve, ici, ne se fait chair que dans son dénudement. Démarche cruelle et féérique : c’est la vision qu’on en a qui dévore le monde. »

Pierre Mertens, Le Soir, 11 janvier 2008

La Revue générale

« Un merveilleux conte érotique de Caroline Lamarche que l’éditeur Les Impressions Nouvelles a enrichi de troublantes illustrations de la talentueuse Charlotte Mollet. Le livre est une totale réussite. »

Christian Libens, La Revue générale, avril 2008

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