Le Monde
« On peut s’y plonger pour mieux connaître les travaux qu’elle a consacrés à l’art, au statut de l’artiste et aux polémiques que cette activité humaine déclenche régulièrement. On peut aussi y chercher une forme de discours de la méthode sociologique, attentive aux catégories par lesquelles les individus définissent leur situation plus qu’aux individus eux-mêmes ou à la “société”, et empruntant principalement à Erving Goffman et à Norbert Elias […]. Mais si l’on suit la sociologue elle-même dans son goût pour les anecdotes “au carré”, on privilégiera une troisième lecture. Ce sont les configurations historiques dans lesquelles cette fausse ingénue s’est trouvée projetée depuis son entrée en sociologie, chez Pierre Bourdieu dans les années 1970, qui retiennent finalement l’attention. »
Gilles Bastin, Le Monde, 6 novembre 2015
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« L’ouvrage de Nathalie Heinich est une compilation actualisée de deux courts livres parus en 2006 et 2007 dans une petite maison d’édition aujourd’hui disparue et dont le créateur, Julien Tédénos, s’est prêté au jeu de cette actualisation. En fait, le rôle de ce dernier est assez secondaire dans l’ouvrage, ses questions semblant n’être là que pour introduire les moments du récit d’une vie comme d’une œuvre et les développements théoriques de la sociologue de l’art reconnue et en même temps atypique sur de nombreux points qu’est Nathalie Heinich. […] Avec ses défauts et contradictions, son ouvrage, mais aussi sa lucidité justement et sa valeur de témoignage sur le monde de la recherche en sociologie, mérite d’être lu par toute personne qui s’intéresse à l’histoire de la sociologie, de ses courants et méthodes et bien sûr à l’art et ses processus de reconnaissance, à savoir du passage de “non-art” à “art”, si ce n’est de “low art” à “high art”. En ce sens, le titre de l’ouvrage est bien choisi. »
Christian Gerini, Questions de communication n° 29, 30 juin 2016
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« Ce livre – sur lequel plane le fantôme de Bourdieu – offre un bon résumé du travail de l’auteur. L’apprenti sociologue y glanera en outre quelques trucs et ficelles du métier. »
Stanislas Deprez, Revue philosophique n° 1, 2017
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