Indications
« Quelle est donc cette conspiration machinée par le monde politique dans laquelle a pénétré le protagoniste qui est chargé de mission pour un cabinet ministériel ? […] Avec Luc Dellisse, on baigne dans les ténébreux mystères de la Belgique politique, certes romancés, mais qui ont jeté l’ancre dans le tissu de la réalité. »
Guillaume Willem, Indications, mars-avril 2008
Votrejournal.net
« Le testament belge raconte le secret de la crise que traverse la Belgique. Il remet même en cause son existence, c’est dire ! Il permet surtout de comprendre ce pays de l’intérieur. De quoi s’agit-il ? L’auteur s’est inspiré de ses rencontres, de ses voyages et d’événements dont il a été le témoin pour créer un vrai thriller parfois surréaliste. Un homme désargenté rencontre un politique, entre dans son cabinet, finit par se prendre au jeu des dossiers et autres tractations. Un jour, il tombe sur un dossier explosif et découvre les rouages d’une machine infernale. Menaces de mort… Dix ans plus tard, il revient sur l’affaire. Qu’apprend-t-on sur le testament belge ? Vous ne lâcherez pas ce roman haletant. »
Emmanuelle de Boysson, Votrejournal.net, avril 2008
Le Vif/L’Express
« Une belle et cinglante illustration du mal belge : petits arrangements entre amis, politique de comptoir, complots de satrapes pour assurer leurs territoires, querelles d’épiciers entre l’administratif et le politique, course aux titres et aux honneurs et, bien entendu, les scènes de ménage entre les Communautés pour lesquelles le présent livre a déjà prévu les conditions et l’argent du divorce. Il n’est pas sûr, évidemment, que les Belges aient l’exclusivité des maux en question mais, sous la plume étincelante et inventive de l’auteur, leur expression est bien de chez nous entre dérision et accablement. »
Ghislain Cotton, Le Vif / L’Express, mai 2008
France2.fr
« Le Testament Belge est issu des expériences passées, des rencontres, des voyages où Dellisse a parfois été le témoin d’évènement révélateurs des contradictions belges. Heureusement, dans ce chaos tragi-comique, on sourit à la désinvolture et la naïveté (volontaire ?) du poète, aux caricatures d’un Ministère de la Culture sans queue ni tête, aux “intérêts” de la Wallonie. Bref, on suit avec un certain plaisir les avancées du personnage jusqu’au grand final : la révélation du secret. Chut ! Ne le dites pas à personne mais la Belgique va très mal. »
Xavier Richard, France2.fr, 16 mai 2008
Le Matricule des Anges
« C’est en tout cas quand le récit flirte avec la parodie, peignant des “demi-confidences dans le clair-obscur du cabinet, derrière l’écran d’un cigare” ou que le portrait de la Belgique contemporaine se fait charge, pointant la délétère rivalité entre Flandres et Wallonie, qu’il devient drôle et efficace. Et si Dellisse affirme avoir glissé les “éléments impurs” de la réalité dans son texte bigarré, on n’est pas obligé de le croire entièrement. »
Delphine Descaves, Le Matricule des Anges, juin 2008
Lire l’article complet sur le site du Matricule des anges
Le Soir
« Tout est à multiples fonds dans ce roman dont on ne sait s’il est à charge ou à décharge d’une Belgique dont l’auteur tente de cerner le délitement. […] Le Luc Dellisse dont on suit les aventures “colle” avec l’écrivain à qui l’on doit le récit de ses exploits, sauf que le fictionnel a tout de l’écrivain raté, et qu’il n’en va pas de même du réel qui, lui, mériterait que sa notoriété soit plus à la mesure de son talent. […] Un roman à tiroirs dont on se dit que certains demeurent scellés, mais dont d’autres sont de vraies boîtes à surprises. »
Jacques de Decker, Le Soir, 6 juin 2008
Direct Soir
« Luc Dellisse signe un roman sur la Belgique actuelle, en imbriquant complots, imbroglios culturels et géopolitique douteuse. Son héros, qui porte son nom, rencontre un ministre pittoresque, Montalban, qui lui confie de temps à autre des missions “culturelles”. Après une première partie légère, où nombre d’aberrations sont relatées par l’auteur, notamment sur les oppositions entre Wallonie et Flandre, le rythme s’accélère. Un meurtre vient déranger ce monde jusque là bien farfelu. »
Direct Soir, 13 juin 2008
Le Carnet et Les Instants
« Luc Dellisse, dont on connaît l’expérience en matière de scénario, en dessine un aux accents de thriller qui ne dit pas immédiatement son nom dans Le testament belge. L’auteur fait remonter son roman fin des années nonante et entraîne son narrateur, un certain Luc Dellisse, poète hermétique et solitaire, dans les arcanes de l’administration et de la politique. […] Il joue de cette Belgique avec laquelle il noue des rapports d’amour-haine, une Belgique dont il se moque tendrement, une Belgique dont il annonce la fin avec des accents semi-prophétiques […]. Lui continue à vivre caché, sa seule passion durable. »
Michel Torrekens, Le Carnet et les Instants, octobre-novembre 2008