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Le tombeau d’une amitié

André Gide et Pierre Louÿs

Domaine(s) :
ISBN : 978-2-87449-179-5
Format : 14.5 x 21 cm
Pagination : 96 pages
Prix : 10€
Parution : octobre 2013

L’histoire de cette amitié ne dure que sept ans (1888 – 1895). Mais ces années déterminantes auront des effets durables pour les deux protagonistes. Après leur rupture, ils ne cesseront de se souvenir des turbulences de leurs rapports durant la période de leur formation littéraire. Gide surtout est conscient que, sans sa rencontre avec Pierre Louÿs, sa carrière, sa vie même, auraient été très différentes.

Beaucoup de choses pourtant les séparaient. Pierre est enthousiaste, organisé, batailleur, érudit, précoce, brillant, extraverti, dépensier, collectionneur de rencontres féminines et il a un culte décidé pour l’Antiquité. André est lent, prudent, sensible, réservé, nuancé, un peu avare, chaste jusqu’au moment où il découvre son homosexualité, et soucieux, dès ses premiers livres, d’imposer sa figure. Il est calviniste jusqu’au bout des ongles.

Ce livre est le récit de l’évolution des rapports entre les deux jeunes écrivains, depuis la fin de leur adolescence. Leurs voyages, leurs projets, les revues auxquelles ils collaborent, les personnages qu’ils fréquentent, tels Mallarmé, Oscar Wilde et Paul Valéry, rythment ces années décisives. Leur rupture a lieu en mars 1895. Ils passent de l’amitié fusionnelle à l’incompréhension la plus totale. La suite de leurs relations, une forme certaine de mépris et de détestation, révèlent la profondeur de leur brouille, et surtout, son « mystère », qu’on s’efforce ici d’expliquer.

La Libre Belgique

« Tel un hors-d’oeuvre à cette attendue biographie du romancier de La femme et le pantin […], Luc Dellisse publie cet essai passionné sur l’amitié de jeunesse d’André Gide (né en 1869) et de l’antiquitolâtre Louÿs. »

Francis Matthys, La Libre Belgique, 7 octobre 2013

Lire l’article complet sur le site de La Libre Belgique

Le Soir

« André Gide, Pierre Louÿs et Paul Valéry étaient de la même génération. Le dernier restera l’ami des deux même s’il dédie La Jeune Parque à André Gide, blessure terrible pour Pierre Louÿs qui a depuis longtemps renoncé à fréquenter le “jésuite protestant” dont la réputation va croissant quand la sienne sombre progressivement. Entre Gide et Louÿs, Luc Dellisse choisit clairement le second, auquel il consacrera une biographie en préparation. »

Pierre Maury, Le Soir, 19-20 octobre 2013

Influencia. Revue de la communication et des tendances

« L’auteur de ces relations étranges entre André Gide, encore étudié de nos jours, et Pierre Louÿs, génie littéraire précoce et quasi-inconnu, nous dresse en bon scénariste le récit de leur amitié. Le brillant Pierre et le terne André qui profite de la lumière du premier, l’imite et finit par le dépasser. Là, bien-sûr, toute amitié disparaît : “Quel contraste : tandis que l’un monte ainsi vers l’azur, l’autre s’enfonce inexorablement.” On ne peut s’empêcher de penser aux amitiés célèbres, à soi-même, à ses amicales relations, aux algorithmes des réseaux sociaux… »

Georges Lewi, Influencia, 6 novembre 2013

Lire l’article complet sur le site de Influencia

Le Vif/L’Express

« Un vrai mystère cette relation de jeunesse, aujourd’hui dévoilée avec finesse par le romancier, essayiste et poète Luc Dellisse. Grâce à une correspondance particulièrement riche qu’il a explorée avec gourmandise, il nous révèle non seulement les méandres ô combien complexes de deux âmes qu’il ressuscite ainsi, mais aussi les turbulences et la richesse d’une période exceptionnelle qui a vu se côtoyer les plus grands, de Mallarmé à Valéry en passant par Oscar Wilde ou Debussy. Un véritable travail d’ethnologue érudit qui livre avec tact et subtilité une passionnante fresque humaine. »

Christine Laurent, Le Vif / L’Express, 29 novembre 2013

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Blog Books

« Le Tombeau d’une amitié condense en moins de cent pages une histoire dont les différents éléments étaient jusqu’ici dispersés dans plusieurs biographies et études critiques. Ceux qui en connaissaient certains aspects apprécieront de la voir racontée dans sa totalité et intelligemment mise en perspective dans un style enlevé. Ceux, bien plus nombreux, qui en ignoraient presque tout, la découvriront avec intérêt. Les uns et les autres devraient être incités à en apprendre davantage sur celui qui en est le véritable héros, Pierre Louÿs, écrivain doué et homme complexe, non sans failles et faiblesses, dont on attend avec curiosité la biographie complète annoncée par l’auteur. »

Michel André, Blog Books, 29 novembre 2013

Le Nouvel Observateur

« [Le terme] qu’a choisi Luc Dellisse, pour qualifier la camaraderie d’André Gide et de Pierre Louÿs, n’est pas mal non plus : “le Tombeau d’une amitié”. Ces deux-là se sont rencontrés adolescents, ont voyagé ensemble, créé de concert une revue littéraire, mais l’idylle n’a pas duré plus d’un septennat: il semble que Pierre fût décidément trop taquin pour le grave André… On voit par la que les copinages de gens de lettres relèvent de l’hétérogène, voire du composite. »

Jean-Louis Ezine, Le Nouvel Observateur, 19 décembre 2013-1er janvier 2014

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Acta Fabula

« L’étude que Luc Dellisse, poète, romancier et enseignant de scénario, consacre à Pierre Louÿs est à première vue un bel exemple d’une manière d’écrire où dire égale faire. Le rapport de l’historien à son objet est une relation d’amour, dont le but déclaré est d’avoir un impact sur la perception contemporaine de Louÿs, un auteur dont le nom s’est peu à peu détaché de l’œuvre. […] L’ambition de Luc Dellisse n’est nullement de faire bouger la manière dont s’écrit aujourd’hui l’histoire littéraire. Son livre montre toutefois l’intérêt capital d’une approche moins orthodoxe de l’histoire, dont le but principal reste le même que celui de l’histoire au sens classique du terme : faire le point sur le passé, et tenter de voir quelle position il convient d’adopter face à un bien que nous avons tous en partage. »

Jan Baetens, Acta Fabula, janvier 2014

Lire l’article complet sur le site de Acta Fabula

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