Lelitteraire.com
« Christian Chelebourg ose donc une approche des extrêmes. Ouvrir un dossier sensible par le truchement de la fiction. Ce sera donc à travers le prisme de plus d’une quarantaine de films et presque autant de livres, que ce professeur de Littérature à l’Université de Nancy 2, abordera les grandes questions écologiques d’aujourd’hui. À l’échelle de l’humanité cela s’entend donc sur un éventail calendaire de près de cinquante ans. Cinq parties pour étudier la pollution, le climat, la catastrophe annoncée, le fléau de l’épidémie et ce vers quoi pourrait tendre l’évolution… Car, avec un peu de bon sens, il n’est pas obligatoire de devoir lire romans et BD pour comprendre que notre technologie mal employée nous envoie droit dans le mur. Et l’appareil culturel mis à notre disposition par le biais de tous les médiums est là pour tenter de réveiller notre conscience. Mais pour cela il faudrait parvenir à faire le distingo. À laisser notre libre-arbitre agir. Pour ceux qui doivent encore être affranchis, voici donc le premier livre du genre. Une construction d’une grande cohérence bâtie en s’appuyant sur l’analyse des mythes dont l’évolution est révélatrice de la place et du rôle que nos sociétés assignent à leurs citoyens. »
François Xavier, Lelitteraire.com, 20 avril 2012
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Culture ULG
« Les mises en garde catastrophiques sur l’avenir écologique de la planète font partie de notre quotidien culturel et audio-visuel depuis une bonne décennie. Des imaginaires multiples en résultent. Ils constituent les résidus médiatiques de ces discours et représentations convergeant dans l’urgence d’une situation planétaire trop complaisamment présentée comme courant à sa perte. Christian Chelebourg les baptiste “écofictions” et les soumet avec virtuosité à une salutaire lecture qui révèle tout à la fois leurs fondements narratifs et leurs implications sociales. […] À travers les considérations d’une culture mainstream érigée en relais médiatique privilégié des peurs environnementales, l’essai de Christian Chelebourg propose une utile recontextualisation de la formation d’un imaginaire devenu tellement familier que son pouvoir politique, économique et éthique pourrait passer inaperçu. L’ouvrage en divulgue les superpositions les plus insidieuses dans une lecture contre-idéologique servie par une écriture non dénuée d’humour. Saluons d’ailleurs le sens du titre parodique (“V pour virus”, p. 154), l’art de la formule familière (“La super-tempête n’est autre qu’un Mr. Freeze météorique”, p. 66) et la création du néologisme évocateur, comme ce “technotope” forgé sur le modèle du “chronotope” bakhtinien (p. 75) ou cette significative désignation des “experts climatosceptiques” (p. 76). Efficace et facétieux, léger mais puissant, le style de l’ouvrage épouse à merveille son sujet, celui de la plasticité de discours et de représentations convergeant dans une certaine orientation. Cette lecture semble ainsi faite de la même nature, fluide et modulable, que celle des écofictions qu’elle s’applique judicieusement à dénoncer. »
Valérie Stiénon, Culture ULG, mai 2012
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France Culture (Mauvais genres)
Christian Chelebourg était l’invité de François Angelier pour présenter son essai sur les discours écologiques contemporains, le 5 mai 2012.
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DMTV 21 (WebTV dijonnaise)
Christian Chelebourg était au micro d’Antonin Tabard pour discuter de son dernier ouvrage, le 7 mai 2012.
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Femmes références
« Un ouvrage fabuleux, méthodique et accessible à un très grand public, pour le peu qu’il soit intéressé par la fin du monde et toutes les angoisses qu’on nous transmet, que ce soit dans les films (de 2012 à Wall-E, en passant par Star-Trek ou Avatar) comme dans les romans (de Bachelard à Tintin en passant par Le Monde de Narnia) ou même la fausse analyse de la mythologie et les politiques écologiques actuelles. En somme un livre très intéressant qui vous en apprendra beaucoup et changera votre vision de la fin de monde et de l’idée que vous vous faites peut-être de la façon et de la date de l’extinction de notre belle planète bleue. »
Antonin Tabard, Femmes références, 19 mai 2012
RTBF – La Deux (Livrés à domicile)
Thierry Bellefroid place l’essai de Christian Chelebourg en premier sur sa liste des propositions de lecture dans son émission “Livrés à domicile”, le 5 juin 2012.
Parutions.com
« D’une plume élégante (mais un vernien patenté ne peut écrire mal) et dans une prose qui frappe par la richesse d’une terminologie dont il use par souci de précision et non de pédanterie, Chelebourg dresse un catalogue raisonné de scénarios de “fin du monde” essentiellement basés sur un message écologique ou environnementaliste, et que nous retrouvons au quotidien dans maintes productions hollywoodiennes mais également dans des séries, de grands documentaires sensibilisateurs, des mangas, voire des jeux vidéos. […] L’un des attraits majeurs du livre, et qui démontre la souplesse de l’érudition de son auteur, est le jeu d’échos qu’il opère entre des créations strictement contemporaines et les mythes antiques ou bibliques. Les pages sur Cassandre, le nettoyage des écuries d’Augias par Hercule ou la citation de tel verset des Saintes Écritures dans Le Pic de Dante sont édifiantes quant à la permanence de schèmes culturels et religieux qui imprègnent encore actuellement nos manières de voir, que l’on croit si déracinées de toute histoire. Ce n’est pas la déflorer que de révéler que la conclusion de l’auteur prône un sain Amor fati, seul juste milieu tenable entre la fascination de la puissance et la terreur de l’avenir. Une attitude qui serait, la formule est trop belle pour ne pas être citée, l’ultime sursaut d’un Surhomme mélancolique. »
Frédéric Saenen, Parutions.com, 15 juin 2012
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Acta Fabula
« La préservation de l’environnement est assurément l’une des préoccupations les plus importantes du monde contemporain. La chute du Mur de Berlin ayant fait disparaître le spectre d’une guerre nucléaire imminente, la terreur atomique a été supplantée par l’angoisse écologique. Cette dernière fait partie des motifs privilégiés de l’imaginaire de la fin, dont on “trouve l’écho dans les discours alarmistes de toutes sortes qui s’alimentent, au gré de l’actualité, de développements scientifiques inquiétants, de catastrophes médicales, écologiques et planétaires, d’impasses collectives, sociales et privées, d’une résurgence des sectes et des religions, de l’intégrisme et du terrorisme” (Bertrand Gervais, L’Imaginaire de la fin, Montréal, Le Quartanier, 2009, p. 12‑13). Selon Christian Chelebourg, la crainte de la catastrophe écologique façonne l’imaginaire collectif, au point où elle fait de nous les acteurs d’une aventure humaine qui donne sens à notre existence et dont l’enjeu n’est rien moins que le salut de la planète. Certes, le topos de l’humanité menacée n’est pas nouveau : il a déjà servi, particulièrement dans la seconde partie du XXe siècle, à fédérer les membres d’une communauté face à un même péril (les envahisseurs extraterrestres, par exemple). Toutefois, aujourd’hui, la porosité des discours fictionnels et scientifiques fait en sorte qu’en investissant les champs politique et scientifique, les productions hollywoodiennes et la littérature science‑fictionnelle, l’imaginaire de la catastrophe environnementale s’est doté d’une puissante caisse de résonance. C’est précisément pour rendre compte de cette confusion des “genres” que C. Chelebourg a forgé le concept d’”écofiction”, qui désigne “les produits de ce nouveau régime de médiatisation des thèses environnementales. Leur champ ne se limite donc pas aux seules œuvres de fiction : il englobe l’ensemble des discours qui font appel à l’invention narrative pour diffuser un message écologique” (p. 11). »
Sylvain Brehm, Acta Fabula, 17 septembre 2012
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Le Monde diplomatique
Évelyne Pieiller fait référence à Christian Chelebourg et son essai dans un article consacré aux récits de fin du monde, le 6 novembre 2012.
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Lectures. La Revue des Bibliothèques
Dans un article sur l’ouvrage Les Ecofictions. Mythologies de la fin du monde, Franz Van Cauwenbergh met très bien évidence le travail de l’auteur, novembre-décembre 2012.
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Nonfiction.fr
« Au nombre des mythes fondateurs de la SF, il en est un qui reste à l’horizon, que nous n’avons, malgré tout, pas (encore) eu le loisir d’expérimenter : la fin du monde. Sa récurrence dans les productions des vingt dernières années n’en est pas moins frappante. De manière originale, Chelebourg remarque que cette spectacularisation de la fin du monde est concomitante de l’apparition des revendications écologiques. C’est sur cette constatation que l’auteur ouvre son travail. […] Le projet et les thèses de Chelebourg suspendent aussi bien le discours universitaire classique et le poids de la haute culture que la moralité bien pensante. Les déconstructions qu’opèrent ses analyses critiques nous laissent espérer que puisse encore advenir un autre rapport aux altérités végétales et animales : moins dominant et plus à l’écoute de solutions respectueuses des différentes espèces. »
Fabrice Bourlez, Nonfiction.fr, 19 décembre 2012
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Les lettres romanes
« Visant à toucher un public plus large que le cercle strictement littéraire, cet essai manifeste une volonté d’inscrire la démarche de poéticien et d’analyste littéraire de l’auteur dans un souci d’utilité publique. Le sens qu’il donne à une telle entreprise pour les citoyens d’aujourd’hui est d’aider à décoder ce que nous lisons, voyons et entendons quotidiennement. […] En plus du panorama vraiment intéressant que propose Chr. Chelebourg dans un style extrêmement fluide, précis et limpide, on pourrait souhaiter davantage de références théoriques, par exemple à l’imaginaire apocalyptique […]. L’auteur conclut tout de même sur une note d’espoir, puisque “les fictions ne sont que le miroir inversé des espérances”. »
Laurence Pagacz, Les lettres romanes n° 67/3-4, 2013
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SenseMaking
« L’auteur montre en effet en quoi les médias du divertissement alimentent fréquemment un paradigme de l’écosystème global résolument inscrit dans l’anthropocentrisme. Loin de s’inscrire dans une forme de réflexion sur la place de l’Homme dans un monde qu’il partage avec d’autres espèces, les productions étudiées par Christian Chelebourg semblent plutôt admettre la supériorité de l’Homme d’une façon qui n’est pas sans rappeler ce que le scientisme a de contradictoire avec l’écologie politique. Faire preuve de sens critique, tel semble ainsi être l’enseignement des Écofictions. »
SenseMaking, 16 janvier 2013
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