Le Soir
« Très beau roman que le nouveau livre de Sandrine Willems, L’Extrême. Tout en sobriété alors que s’y cognent la vie et la mort. Tout en suggestion dans la cohabitation de deux déserts. Le vrai, celui que la narratrice a arpenté en Amérique, en Afrique et dans une partie de l’Asie. Et l’autre, cette aile de l’hôpital où des enfants atteints des maladies les plus graves guérissent, ou ne guérissent pas. Dans ces deux formes désertiques, le temps disparaît. Ou du moins, il n’y coule pas de même qu’à l’extérieur. »
Lucie Cauwe, Le Soir, 28 mai 2010
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La Libre Belgique
« Après À l’espère et Éros en son absence, Sandrine Willems signe un roman aussi intense sinon plus émouvant encore que les précédents avec L’Extrême. À la première personne, elle peint le portrait d’une psychologue travaillant dans un hôpital avec des enfants et adolescents atteints de maladies graves. Avec délicatesse et justesse, l’écrivaine également psychologue saisit le sens de cette vie solitaire en perpétuelle quête de sens et de vérité dans le désert de l’hôpital où l’on disparaît comme dans le désert de l’Afrique du Nord. Quand une jeune Touarègue arrive aux côtés de la jeune fille des oasis, un lien fort se tisse entre les trois femmes. L’Extrême est un magnifique roman qui touche à ce qui donne sens à la vie, l’amour et la mort. »
Camille Perrotti, La Libre Belgique, 31 mai 2010
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Libération
« C’est une histoire d’emprunts ou d’empreintes, ceux et celles qu’on fait à autrui, tissés en une même voix, celle de la narratrice. Elle vogue entre souvenirs d’Algérie, “périples du désert” qui la rapprochent d’une jeune fille touarègue, et la maladie des enfants qu’elle soigne à l’hôpital et “qui les isole”. La jeune fille est traitée pour un cancer, la narratrice a failli mourir cinquante ans plus tôt. Minéralité, douleur, attente : l’histoire de l’une nourrit l’histoire de l’autre et “au désert on dit que si l’on se perd, la seule stratégie qui tienne est de revenir sur ses pas, à ce point où l’on a quitté l’itinéraire qu’on s’était tracé”. Une litanie sèche comme “un chant d’amour”. »
Éric Loret, Libération, 24 juin 2010