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Luchino Visconti

Les Promesses du crépuscule

Domaine(s) :
ISBN : 978-2-87449-459-8
Format : 14.5 x 21 cm
Pagination : 224 pages
Prix : 17€
Parution : mai 2017

Le cinéma de Visconti a trop souvent été lu sous le prisme d’un classicisme décadentiste ayant succédé à ses films néoréalistes.

Cet essai entend contester cette approche et réinterroger les créations du Visconti sous l’angle du motif du « trop tard », en abordant deux œuvres en particulier, Les Damnés et le scénario Proust resté à l’état de fantôme.

L’analyse des paradoxes et tensions de l’esthétique viscontienne, de la fonction qu’il impartit au cinéma mettra au jour sa problématique de l’Histoire, sa métaphysique de la mort et les promesses que recèle tout crépuscule.

Blog de Fabien Ribery

« Luchino Visconti. Les Promesses du crépuscule, de Véronique Bergen est un livre qu’on ne lâche pas une seconde tant il est passionnant, riche, étonnant, superbement écrit. La pensée y est précise, très claire, constamment à l’écoute des mouvements d’une œuvre magistrale dans sa volonté d’insérer ses personnages, historiques ou non, dans un empan chronologique dépassant de loin la simple geste humaine. À l’égal de Shakespeare et de Proust, Visconti apparaît, tel l’empereur chinois siégeant au centre de son palais interdit, comme une puissance de tournoiement, filmant des chavirements, laissant entendre des basculements, et des possibilités d’épiphanies par et dans la traversée de l’impur. »

Fabien Ribery, Blog de Fabien Ribery, 14 mai 2017

Lire les propos de Véronique Bergen recueillis par Fabien Ribery sur son blog

Cinélivres (L’Obs)

« On a beaucoup écrit, disserté sur Luchino Visconti. Mais ne vous dites pas : voici encore un livre sur le génial Italien ! Cette dernière livraison est étonnante d’intelligence et de précision, même si elle prend un parti qui pourra en déconcerter certains. Véronique Bergen propose ici une lecture inédite de l’œuvre du Maestro, une remise en question entre néoréalisme et décadentisme. »

Jean-Max Méjean, Cinélivres (L’Obs), 14 mai 2017

Lire l’article complet sur le site de L’Obs

Blog des arts

« Véronique Bergen décrit la puissance et le règne du “trop tard” qui, pour elle, définit l’œuvre cinématographique de Luchino Visconti. Elle s’interroge, et nous apostrophe : Que faire avec le “trop tard” ? Que faire avec sa révélation, celle d’une splendeur déchue, d’une unité enfuie ? Pour les passionnés de cinéma qui ne se contentent pas de guetter l’apparition d’un téton, sur le tapis rouge, pendant le Festival de Cannes. »

Alain Vollerin, Blog des arts, 24 mai 2017

Lire l’article complet sur le blog des arts

France Culture (Les Chemins de la philosophie)

Après le cinéma shakespearien et wagnérien, découvrez la richesse de Visconti grâce à Véronique Bergen (et la lecture de Deleuze), interrogée par Adèle Van Reeth le 26 mai 2017 sur les ondes de France Culture.

Écouter l’émission sur le site de France Culture

CinéChronicle.com

« Décrit comme une “synthèse déséquilibrée, fêlée” de tous les autres arts, le cinéma de Visconti en appelle naturellement aux comparaisons multiples. Shakespeare, Wagner, Leibniz, ou encore Pasolini, Véronique Bergen décrit une œuvre travaillée par un réseau d’influences particulièrement érudites et stimulantes. Mais à travers elles, c’est bien le spectre de Marcel Proust qui vient hanter les pages de l’étude. Bergen analyse donc la fascination exercée par l’œuvre du romancier français sur le réalisateur italien, avant de revenir en détail sur l’adaptation avortée de La Recherche du temps perdu. Où quand l’absence “occupe une présence dont l’impact est d’autant plus fort qu’il est en creux”, pour reprendre les (beaux) mots de l’auteure. Le lecteur sort de ces Promesses du crépuscule intellectuellement revigoré. S’offrant comme un partage de connaissances, l’ouvrage incite à (re)découvrir une œuvre qui n’a, décidément, pas fini de nous surprendre. »

Jacques Demange, CinéChronicle.com, 30 mai 2017

Lire l’article complet sur le site CinéChronicle.com

La Libre Belgique

« Pour Véronique Bergen, “le cinéma de Visconti a trop souvent été lu sous le prisme d’un classicisme décadentiste ayant succédé à ses films néoréalistes”. Aussi, entend-elle “contester cette approche et réinterroger les créations de Visconti sous l’angle du motif du trop tard“. Ce trop tard, leitmotiv dans ses films autant que ses mises en scène d’opéras (pour Maria Callas notamment) et de pièces de théâtre. L’œil de sa caméra “ausculte ce qui naît, ce qui renaît sous les ruines du trop tard. Il n’y a plus rien, Thanatos a vaincu Éros, la nuit s’est refermée sur le jour, l’ancien ne reviendra plus, ni en tant qu’ancien ni en tant que nouveau.” »

Francis Matthys, La Libre Belgique, 4 juin 2017

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Le Carnet et les Instants

« Voici bien l’une des toutes grandes qualités de Bergen, de l’essai de Bergen sur Visconti : alors que tout cela est complexe, intriqué, se réfère à mille et une données, tout cela est magistralement agencé en courts chapitres, comme autant de petites bulles, de petites pommes de terre, faisant le point sur une question, une influence, une parenthèse éclairante. Et, alors que tout cela aurait pu n’être qu’un catalogue, qu’une liste brillante de réflexions, de pensées fulgurantes, tout cela se tient, n’arrête pas de se renvoyer la balle, tournant, comme une ritournelle, autour d’une thèse, d’une “vision” centrale. »

Vincent Tholomé, Le Carnet et les Instants, 9 août 2017

Lire l’article complet sur le site du Carnet et les Instants

ArtPress

« S’ouvrant sur une analyse du motif du “trop tard” dans la vie et l’œuvre de Visconti et se clôturant sur la promesse d’une adaptation de la Recherche du temps perdu que le cinéaste n’accomplira jamais, c’est un tombeau fantomatique qu’elle dessine. Dans ce tombeau, nombreux sont les spectres que l’on croise de Gilles Deleuze à Fiodor Dostoïevski, de Pier Paolo Pasolmi à Gottfried Wilhelm Leibniz, de William Shakespeare à Helmut Berger – nombreux, mais théoriques. Car le livre de Bergen n’est pas une biographie, ni un essai : il tient plutôt de la radiographie, d’une manière de considérer une œuvre et une vie au travers de ce qu’elle cache plutôt que de ce qu’elle donne, de ce qu’elle produit plutôt que de ce qu’elle articule. Comme pour tous ses autres ouvrages, l’exercice est aussi fascinant qu’amoureux. »

Laurent de Sutter, ArtPress, décembre 2017

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