Nietzsche évoque les bêtes de son œuvre, des sangsues du savoir à l’aigle du soleil. Il reconnaît que ses métaphores étaient exsangues, que lui-même n’avait plus de corps, et qu’il fallut la maladie pour se remettre à respirer. Dès lors, ses amours se raniment, depuis la Cosima de Wagner qu’il courtisa grâce à un perroquet, jusqu’à Lou Salomé, qu’il tenta d’arracher à ses bichons. Mais à présent, le philosophe a cessé de souffrir par ces femmes, et de parler, il peut écouter les oiseaux, et chanter pour les chevaux.