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TGV

conversations ferroviaires

Domaine(s) :
ISBN : 2-906131-87-3
Format : 16 x 24 cm
Pagination : 160 pages
Prix : 18€
Parution : janvier 2005

Chantal Montellier, auteure de nombreuses bandes dessinées très remarquées, a tenu pendant plusieurs années le journal de ses déplacements ferroviaires, dans lequel elle croque sur le vif les conversations dont elle a été témoin. L’imagination et l’écriture ont fait le reste. Le résultat est un livre qui croise la mythologie du voyage en chemin de fer avec un portrait-robot de la France contemporaine, à travers les propos entendus dans un wagon de TGV ou un compartiment de train Corail.

Un livre qui entremêle aussi littérature et sociologie et qui sans cesse ravit, émeut ou choque le lecteur.

Un livre enfin richement illustré par l’auteure, qui renouvelle de façon originale la formule du récit illustré.

« Le train est, paraît-il, le symbole de la vie collective, de la vie sociale, du destin qui nous emporte. Il évoque le véhicule de l’évolution que nous prenons dans la bonne ou la mauvaise direction, ou que nous manquons ; il signe une évolution psychique, une prise de conscience qui nous entraîne vers une nouvelle vie.

Aux alentours de 1996, j’ai été amenée à animer des ateliers d’écriture. Les publics étaient à chaque fois différents : étudiants des Beaux Arts d’Épinal, élèves architectes de Rennes, habitants d’un quartier en difficulté de Nancy, détenus de la maison d’arrêt de Laval. Et à chaque série d’interventions a correspondu une publication, qui compta autant pour moi que mes travaux en solitaire. C’est en me rendant, toujours en train, à ces rencontres, que ce livre-ci est né.

Souvent distraite de mes pensées, de mes écritures et de mes lectures par les conversations à haute voix de mes voisins de compartiment, j’ai fini par en prendre note. D’abord par jeu, ensuite par véritable intérêt “professionnel”. Au fil du temps, ma curiosité s’est aiguisée et je suis devenue de plus en plus friande de ces dialogues ferroviaires, souvent hauts en couleur. L’imagination a fait le reste.

Ma motivation était d’autant plus forte que le thème du train et sa symbolique m’ont toujours hantée. Innombrables sont mes rêves ayant des gares et des chemins de fer pour cadre. Et chaque fois, j’y suis à la recherche du bon train, du bon quai, du bon compartiment, de la bonne place que je ne trouve, hélas, jamais. »

Chantal Montellier

Libération

« La fiction se développe à partir de conversations entendues dans des trains. Les rails roulent le long de banlieues dévastées et les personnages de tous âges et de toutes conditions, rebelles ou réactionnaires, égarés ou coincés, y forment une ronde aussi drôle que pessimiste. »

Libération, 27 janvier 2005

Le Midi Libre

« Un livre délicat, sensible, qui dévoile une facette plus personnelle de cet auteur que les jeunes générations vont adorer. »

Le Midi Libre, 22 février 2005

Le Monde

« Figure féminine reconnue de la bande dessinée, Chantal Montellier y occupe, comme l’explique avec chaleur et humour Jean-Bernard Pouy en préface, “une place très précise, la même que nous essayons, nous les plumitifs qui n’employons que l’alphabet, de prendre et de garder, celle du ‘noir’, le vrai, celui de la douleur du monde, de la critique sociale déguisée en fiction, et du regard décapant sur les dysfonctionnements contemporains“. Une noirceur – teintée de bleu ici dans les dessins – que l’on retrouve dans ces 26 dialogues ferroviaires pris sur le vif dans un compartiment de TGV ou de Corail, sur un quai ou à la brasserie d’une gare. Des conversations composées à traits mordants, rageurs, drolatiques, émouvants, qui, tout en jouant sur la mythologie des chemins de fer, livrent par leur forme polyphonique un portrait singulier et saisissant de notre société. »

Le Monde, 4 mars 2005

Lelitteraire.com

« Parfois, il arrive que se pro­duise une ren­contre impro­bable dont on res­sort les­sivé mais com­blé. En voici une. Merci Madame Mon­tel­lier, de savoir en quelques traits fixer ces com­por­te­ments inad­mis­sibles tout en conser­vant le res­pect de la per­sonne. Para­doxa­le­ment, vous nous ren­dez une part de notre huma­nité. En refer­mant votre oeuvre, on se dit alors que le com­bat ne fait que com­men­cer, et l’on se retrouve à sif­flo­ter un petit refrain à notre sauce, sur l’air de l’Internationale bien sûr !
Battons-nous et sou­dain,
un coup magis­tral,
fera de nous des frères, demain ! »

Anabel Delage, Lelitteraire.com, 28 août 2012

Lire l’article complet sur le site Lelitteraire.com

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