BDZoom.com
« Dans ce nouvel ouvrage broché de 288 pages, il décortique avec une visible délectation dix œuvres de la bande dessinée moderne, selon lui piliers de la modernité. […] À travers eux, il revient avec jubilation sur un demi-siècle de création, cherchant à s’émanciper de la BD traditionnelle. […] Nous sommes loin de “XIII”, “Titeuf” ou “Largo Winch”, mais c’est une facette non négligeable du 9e art que Thierry Groensteen nous invite à revisiter en sa compagnie. Un ouvrage de référence. »
Henri Filippini, BDZoom.com, 2 septembre 2015
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Benzine
« Un ouvrage théorique passionnant pour découvrir ou redécouvrir quelques œuvres incontournables de la bande dessinée moderne. »
Benoit Richard, Benzine, 7 septembre 2015
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La Liberté
« De chefs-d’œuvre fondateurs en ouvrages obscurément mythiques, de Hugo Pratt à Moebius, de 1969 à 2014, Groensteen relit ces planches pour en éclairer les audaces narratives et la force d’innovation. Un ouvrage destiné aux connaisseurs, mais qui guidera aussi les amateurs désireux d’explorer la riche histoire de ce jeune médium. »
Thierry Raboud, La Liberté, 12 septembre 2015
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Radio P.FM (EASY RIDER)
Olivier Valerio chronique avec beaucoup d’enthousiasme le nouvel essai de Thierry Groensteen, Un Art en expansion, le 16 septembre 2015.
Parutions.com
« Thierry Groensteen s’efforce donc de rétablir une hiérarchie esthétique, de poursuivre l’histoire de l’art de la bande dessinée en s’appuyant sur ceux qui, aujourd’hui, bousculent l’ordre établi. Bande dessinée muette, rupture avec l’unité graphique, éparpillement du support ou narration autre qu’intuitive sont quelques-uns des enjeux contemporains. Groensteen ne se lance pourtant pas dans de simples panégyriques. Il soupèse les livres et en dresse une critique mesurée, reconnaissant des défauts aux plus grands chefs d’œuvre. Sont ainsi reprochés à La Ballade de la mer salée certains poncifs du récit d’aventures, tandis que les polémiques lancées contre Habibi sont citées et commentées. On n’en finirait pas, bien sûr, de lister les grands ouvrages de bande dessinée absents de cette liste. Groensteen assume l’arbitraire de son choix, qui le fait conclure sur un auteur, Jens Harder, dont il est également l’éditeur. Mais du moins ces dix titres couvrent-ils un grand champ de la bande dessinée mondiale, représentée par sept nationalités et les deux sexes. Parmi les points communs envisagés, on peut évoquer une forme de littérarité et la volonté de sortir de l’identité-ghetto de la bande dessinée, mais aussi la longueur des récits. »
Clément Lemoine, Parutions.com, 30 septembre 2015
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dBD
« Un sacré travail qui mérite d’être salué. »
Henri Filippini, dBD, octobre 2015
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Nonfiction.fr
« Un Art en expansion retrace la mutation d’une discipline, d’abord dans sa conception lorsque la séquentialité s’affranchit de la case, et dans sa finalité ensuite, de plus en plus éloignée du simple aspect ludique. L’auteur rappelle aussi comment la bande dessinée s’invite dorénavant dans les galeries d’art, les salles de vente (P. Druillet). Entre deux ouvrages techniques (essais théoriques et historiques), Thierry Groensteen effectue une mise au point à l’aide de quelques œuvres fondamentales. »
William Foix, Nonfiction.fr, 8 octobre 2015
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Le Carnet et les Instants
« Un art en expansion analyse dix albums phares, dix points de rupture, dix œuvres dont les auteurs ont pris des libertés avec les contraintes habituellement en vigueur dans la bande dessinée, avant de permettre à d’autres d’emprunter les nouvelles voies ainsi créées. Si le premier album traité, La ballade de la mer salée, ne paraît plus si audacieux aujourd’hui, il l’était incontestablement lors de sa parution dans les années soixante. Avec cet album en noir et blanc de 160 pages, premier véritable roman graphique, Hugo Pratt s’affranchit de bien des conventions. A contrario, Building Stories de Chris Ware ou Alpha… Directions et Beta… civilisations de Jens Harder, les albums les plus récents étudiés par Groensteen, semblent les plus novateurs et déroutent encore le lecteur. Les albums choisis appartiennent à la bande dessinée dite d’auteur, car Groensteen étudie le 9e art en tant que littérature graphique. Au fil de ses lectures captivantes, il passe d’une macro-lecture, inscrivant les albums dans l’histoire de la bande dessinée et tissant des liens entre les différents ouvrages, à une micro-lecture, analysant une planche, une case, un détail qu’il met en perspective avec un brio certain. »
Fanny Deschamps, Le Carnet et les Instants, 12 octobre 2015
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Sceneario.com
« Alors évidemment, on n’est pas forcément touché par tout ce qui est débattu ici, mais l’angle analytique de Groensteen force l’intérêt et intrigue. […] La grande force de ce genre d’ouvrage est donc bel et bien dans l’ouverture qu’il propose sur un Art extrêmement varié, ponctué d’innovations majeures. Thierry Groensteen travaille aujourd’hui comme directeur de collection pour Actes Sud, il est également chargé de mission à la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image. […] Son expertise n’est donc plus à démontrer, néanmoins malgré ce cursus très impressionnant je trouve ses analyses particulièrement claires et accessibles, nous proposant des démonstrations qui permettent vraiment de vulgariser les différentes démarches, sans entrer dans des terminologies absconses et rébarbatives ! Il en résulte un livre très intéressant qui propose de nombreuses pistes de lectures pour lire et relire ces chef-d’œuvres de la bande dessinée ! Très recommandé ! »
Fredgri, Sceneario.com, 12 octobre 2015
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Lelitteraire.com
« Même si l’on peut toujours déplorer l’absence de tel ou tel auteur culte (quid, selon notre estime, de Marc-Antoine Mathieu ?), ou encore du manga, il n’en reste pas moins que cet ouvrage, qui porte bien son nom, nous apparaît comme un indispensable puisqu’il permet de faire découvrir des oeuvres objectivement de référence (pour ceux qui les ignoreraient encore) ou de préciser une lecture parfois insuffisamment renseignée (pour ceux qui croiraient, à tort, les connaître). Dans tous les cas, fidèle à sa réputation, méritée de spécialiste de la bande dessinée (on lui doit, parmi d’autres, Système de la bande dessinée (PUF, 1999), La Bande dessinée, mode d’emploi (Les Impressions Nouvelles, 2008), Bande dessinée et narration (PUF, 2011), M. Töpffer invente la bande dessinée (Les Impressions Nouvelles, 2014)… ), Thierry Groensteen éclaire et vulgarise, au plus noble sens de ces termes, ce que l’on conçoit, sous l’angle d’un lectorat dorénavant intellectuel – mais à ne pas confondre pour autant avec une prétendue intelligentsia bédéphile –, comme “écriture graphique”. »
Frédéric Grolleau, Lelitteraire.com, 26 octobre 2015
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BD Gest’
« L’important se situe vraiment dans le message général que Groensteen a su extraire, quasiment scientifiquement, de son panel. Immuablement, dans chaque décennie, il y a eu des artistes pour oser aller plus loin, autant sur le fond que la forme. Hugo Pratt, dans La ballade de la mer salée, fait renaître l’aventure en invitant la grande Histoire dans la sienne, Mœbius se passe de scénario et laisse son subconscient lui dicter ses planches, Alan Moore et Dave Gibbons annihilent les super-héros dans Watchmen, tandis que David B., Alison Bechdel et Dominique Goblet se mettent à nu, chacun à sa manière, dans des autobiographies sans concession. Oui, la BD “s’expand”, se réinvente constamment et gagne en popularité et en exposition. »
Arnaud Perroud, BD Gest’, 29 octobre 2015
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« Comme son sous-titre l’indique, cet ouvrage est un florilège, assumant les risques prévisibles d’un catalogue obligatoirement trop restreint pour représenter pleinement une production qui court sur 50 ans et qui veut envisager toute la production mondiale (hors Japon, volontairement). Ainsi le panel présente-t-il trois Américains, deux Français, un Britannique, un Australien, un Belge, un Allemand, un Italien sans que l’on puisse donner à la sélection une valeur quantitative. L’auteur est un connaisseur de la bd qu’il étudie depuis 40 ans sous forme de monographies d’auteurs, de panoramas y compris sur le manga, touchant aux aspects historiques comme théoriques, dans des supports ou des institutions de médiation culturelle de la bd tels que les cahiers de la bd ou la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image. Ici, il souhaite, d’une part, donner le goût de la bd, et, d’autre part, attirer les regards sur ce qui lui semble le meilleur. On est dans ce que Jean Peytard, travaillant sur la sémiotique de l’altération, appelait la médiacritique littéraire, qui produit un jugement de valeur à destination d’un public. Parler de littérature ne peut se faire qu’en termes de biographie : priorité est donc accordée à la vie de l’auteur et aux rapports de celle-ci avec ses personnages. »
Alain Chante, Questions de communication, 1er septembre 2017
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