Les Inrockuptibles
« Sept fois de suite dans ce premier roman, une femme arrive dans un hôtel avec vue sur la mer. Exercice de style très réussi en forme de variation autour d’une situation, ce texte tenu fait parfois (agréablement car très légèrement) penser à Marguerite Duras, plus souvent à Caroline Lamarche – le SM en moins. »
Les Inrockuptibles, août 2006
Evene.fr
« Le fond rejoint la forme : simple et complexe, des phrases courtes pour une construction maîtrisée. Hélène Gaudy mène le bal, mêlant conditionnel et présent, idées saugrenues et remarques terre à terre, flashbacks et projections, comme un jeu d’enfant, comme la vie qui refuse de s’enfermer dans un quotidien trop envahissant, qui refuse l’usure du temps et l’érosion des sentiments. »
Christine Sens, Evene.fr, août 2006
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Krinein
« “- Vous voulez une chambre avec vue sur la mer ?” Mais qu’importe la vue sur la mer, finalement, qu’importe le décor ? Seuls comptent les personnages, leurs interactions, leur intériorité. A la manière d’Anna Gavalda (mais le style et l’élégance en plus), Hélène Gaudy met en scène des personnages en quête d’eux-mêmes, foncièrement insatisfaits et par là même profondément humains. Sa plume, précise et évocatrice, dévoile avec une aisance déconcertante un tissu de sentiments et de ressentis infiniment complexe, sans jamais se départir de sa retenue ni de son humilité. »
Danorah, Krinein, 30 août 2006
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Benzine
« Vues sur la mer est un premier roman réussi, il a été écrit par une jeune auteur de moins de 30 ans, Hélène Gaudy. Elle a su atteindre une exigence fort maîtrisée dans la construction de son roman. C’est à la fois original et habile. Elle a, de plus, réussi à pénétrer la solitude, celle d’une amoureuse ou d’une délaissée, celle du couple ou dans le coeur d’un enfant. »
Stéphanie Verlingue, Benzine, septembre 2006
avoir-alire.com
« Vues sur la mer est un songe. Une obsession égarée dans une malle à fantasme. C’est une marche qui mène jusqu’à la fin des terres et nous propose de tutoyer les confins. Confins de la réalité, de la douleur et de la solitude. C’est un va et vient entre le monde de la souffrance et les espaces confidentiels de l’imagination qui nous plonge progressivement dans une transe sophistiquée. Du haut de sa forteresse d’ivoire, une femme cherche son reflet dans l’immensité calme d’un paysage idéal, dans l’élaboration méthodique d’une parcelle d’existence dont elle se veut l’unique architecte. C’est un rêve qui se travestit pour pénétrer la conscience ; une histoire qui se renouvelle jusqu’à la délivrance d’un message. »
Thomas Morat, avoir-alire.com, 27 septembre 2007
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Passagesdulivre.com
Hélène Gaudy présente son livre Vues sur la mer dans la section « Le podcasting des écrivains » sur le site culturel de la Fnac, le 30 octobre 2006.
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Madame Figaro
« Le beau et fragile premier roman d’Hélène Gaudy raconte l’histoire de Jeanne et d’Adrien. Enfin… surtout celle de Jeanne. La jeune femme s’est construit mentalement un hôtel avec vue sur la mer. Un édifice bancal qu’elle façonne et peaufine, un “petit refuge de coin de crâne”. Le réceptionniste des lieux, forcément, s’ennuie derrière son comptoir. Il y a un hall, un escalier, une moquette miteuse et des chambres toutes semblables les unes aux autres. En sept variations, Hélène Gaudy se livre à un brillant exercice de style. […] Les détails et le décor varient, mais pas le plus important. Jeanne a pris le large, a laissé Adrien en plan. Il faudra pourtant songer à rentrer. »
Alexandre Fillon, Madame Figaro, 10 novembre 2006
Epok
« Sept subtiles variations sur (presque) le même thème : une femme arrive dans un hôtel et prend une chambre avec vue sur la mer. Avec une délicate acuité, l’auteur dirige ses personnages comme un maître de ballet. Ils se croisent, se frôlent, se rencontrent.Un premier roman plein d’audace et d’imagination. »
Le Vif/L’Express
« En attendant Adrien, Jeanne se crée un univers imaginaire. Elle y aperçoit une femme, arrivant dans un hôtel au bord de l’eau. Dans cette “enclave rassurante”, elle a besoin de se retrouver. “Voulez-vous une chambre avec vue sur la mer ?” Tel est le refrain et le point de départ de sept histoires. Toutes mettent en scène la femme, le réceptionniste, une famille et cet environnement, coupé du monde. Chaque séquence est différente et complémentaire. Au fil de ce “légo mental”, on révèle leurs âmes solitaires. L’écriture limpide et la construction, extrêmement bien pensée, en font un premier roman séduisant. »
Kerenn Elkaïm, Le Vif / L’Express
Le Vif/L’Express
« Dès que son compagnon lui a tourné le dos, une femme imagine sa propre évasion du train-train quotidien. Elle partirait au hasard et louerait une chambre dans un hôtel avec vue sur la mer. Au fil des sept chapitres, elle se construit ce séjour dans un hôtel chaque fois différent, où elle croise des personnages, parfois différents eux aussi ou déjà rencontrés lors d’un autre des ces séjours imaginaires. Le propos est astucieux et permet de couvrir tout le spectre des sentiments, des frustrations et des mélancolies de la songeuse en les projetant dans ce qui pour elle devient une possible réalité, mais une réalité “choisie”, qui émane d’elle comme l’aura inconsciente de son mal de vivre. Une sacrée cure psychanalytique en somme, moins les coûts exorbitants. Mais aussi un regard tout en finesse sur les faux-semblants de la vie de couple quand elle devient solitude en commun. »
Ghislain Cotton, Le Vif / L’Express
Le Figaro littéraire
« Étonnement lors de l’annonce de la deuxième liste du prix Médicis : une jeune romancière belge de vingt-sept ans, Hélène Gaudy, apparaît avec Vues sur la mer, chez un petit éditeur, Les Impressions Nouvelles. D’autant plus surprenant que, ce jour-là, Alice Ferney, Christophe Bataille et Eric Chevillard furent éliminés, et qu’il ne reste plus que sept postulants. C’est Alain Robbe-Grillet qui serait à l’origine de cette découverte, une première oeuvre qui cousinerait avec le nouveau roman. »
Relay.fr
« Le premier roman d’Hélène Gaudy, Vues sur la mer (Les Impressions Nouvelles, 1er septembre) est un perpétuel recommencement qui décrit une subtile histoire d’amour et de solitude. L’auteur raconte la même histoire par sept fois, à des endroits différents, avec des personnages qui peu à peu se révèlent au grand jour. »
