Erwin Panofsky
traduit et préfacé par Nathalie Heinich
Catégorie(s) : Sciences humaines, Littérature
Genre(s) : Essai, Histoire de l’art, Livre illustré
ISBN : 978-2-87449-417-8
Format : 14,5 x 21 cm
Pagination : 112 pages
Prix : 15 €
Parution : septembre 2016
Et si Galilée, malgré tout son génie, était passé à côté de la découverte de Kepler – pourtant moins progressiste que lui – en raison du classicisme de ses goûts esthétiques ? C’est cette thèse paradoxale que soutient avec brio, dans ce petit livre virtuose, le grand historien d’art Erwin Panofsky – auteur entre autres de La Perspective comme forme symbolique, Architecture gothique et pensée scolastique et L’Œuvre d’art et ses significations.
Croisant pour les besoins de sa démonstration histoire des sciences et théorie des arts, numérologie et anamorphose, maniérisme et poésie, astronomie et marqueterie, Erwin Panofsky effectue une traversée époustouflante de la culture de la Renaissance, convoquant tout à la fois Léonard de Vinci, Michel-Ange, Le Tasse, Holbein, L’Arioste, Kepler et Arcimboldo.
« Les voies de la pensée sont curieuses, imprévisibles, illogiques », commente Alexandre Koyré dans l’étude très fine qu’il consacre à l’essai de Panofsky et qui accompagne cette réédition d’un texte devenu introuvable.
Dans sa préface, la sociologue Nathalie Heinich situe les enjeux du livre et son caractère profondément paradoxal en matière de rapports entre arts et sciences.
Épuisé depuis très longtemps (1re éd. Les Impressions Nouvelles, 2001), ce livre est recherché par de nombreux lecteurs.
Revue de presse
France Culture (Les nouveaux chemins de la connaissance)
Dans sa chronique « Deux minutes papillon », Géraldine Mosna-Savoye propose aux auditeurs de l’émission « Les nouveaux chemins de la connaissance » animée par Adèle Van Reeth un livre de philosophe qui vient de paraître. Le 13 septembre, Galilée critique d’art était à l’honneur.
Diacritik
« Voici un petit livre aussi intelligent que plaisant. Il tient son côté légèrement ludique de ce qu’il fonctionne suivant un principe d’emboîtement qui fait penser à des poupées russes. C’est que, maître d’œuvre, Nathalie Heinich y commente Alexandre Koyré, qui y commente Erwin Panofsky, qui y commente l’immense Galilée. Et cela signifie qu’une seule et même grande idée est en quelque sorte reprise quatre fois, nous promenant du XVIᵉ au XXIᵉ siècles. Quatre fois, c’est sans doute beaucoup, mais l’entreprise trouve toute sa raison d’être dans ce qu’elle tourne autour d’une thèse paradoxale à plus d’un égard et qui, initiée par Galileo Galilei, fait état d’une rare modernité tant pour la Renaissance italienne que pour notre époque. »
Jacques Dubois, Diacritik, 28 septembre 2016
La Mémoire des arts
« Un texte d’une des références absolues, dans le domaine de l’histoire de l’art, Erwin Panofsky. Avec une préface de Nathalie Heinich, critique et historien d’art. Et oui, Galilée (1564-1642) astronome, mathématicien et, géomètre, ne fut pas seulement celui qui déclara “Et, pourtant, elle tourne…”. »
Alain Vollerin, La Mémoire des arts, septembre/octobre 2016
Cahiers d’Histoire
Lectures / Liens Socio
Le Monde
Bruxelles Culture
« Le lecteur découvre rapidement que les voies de la pensée peuvent se révéler aussi étroites que la pensée de certains, faite de retours en arrière, de partis pris, de régressions, d’autosuffisance et de confiance démesurée en son bon goût. Le tout bien sûr lié à l’éducation reçue et aux critères en circulation. Voilà également une manière de mettre en parallèle les sciences et les arts et de chercher à trouver des points de convergence entre ces deux sphères. »
Questions de communication
Jean-François Clément, Questions de communication, 2017