Catégorie(s) : Littérature

Genre(s) : Poésie

ISBN : 978-2-87449-686-8

Format : 14,5 x 21 cm

Pagination : 112 pages

Prix : 12 €

Parution : juin 2019

On connaît le slogan du chef de file des futuristes, Filippo Tommaso Marinetti, quand il s’en prend à la plus fatiguée des atmosphères poétiques : « Tuons le clair de lune ! »

Le présent recueil relève ce défi, mais pour le renverser et revenir sur les lieux communs du ciel étoilé et des paysages nocturnes pour en dévoiler la vraie modernité, puis les multiples faces cachées.

Les textes de Jan Baetens s’inspirent d’images photographiques de Milan Chlumsky sur la Lune ou Vénus mais aussi sur une idée de la Chine contemporaine en noir et blanc, pour offrir une vision tout autre du ciel et de son immensité. Le ciel devient ici le miroir de ce qui s’offre littéralement sous nos pieds, et vice versa : pour décrire le ciel, les poèmes regardent vers le trottoir, les pavés, l’asphalte et tout ce qui les couvre. Et son immensité se réduit aux quatre murs de la chambre d’hôtel où l’on trouve refuge, non pour se cacher de la nuit mais pour l’y retrouver sous de nouvelles figures qui séparent ici de maintenant.

aine et réalisatrice (Double Foyer), par Frédéric Sojcher, professeur, auteur et réalisateur (Le Cours de la vie), et par Stéphane Goudet, maître de conférences, critique à Positif, auteur et directeur artistique du cinéma Le Méliès à Montreuil, qui signe l’introduction.

Revue de presse

Le Carnet et les Instants

« Le métier unique de Jan Baetens, sa passion et son originalité foncière, consistent à capter et à refléter la diversité irrésistible du monde dans de petits miroirs solaires, des post-it magnétiques, qu’il dispose un par un autour de lui, avec une science d’abeille fouisseuse. […] Entre un intellectuel flamand qui écrit en français, et un poète de langue française dont la langue est le sang, il y a une frontière phosphorescente : Jan Baetens l’a franchie, dans son propre travail, dans son propre corps, et il atteint à présent les lignes de faîte de son écriture. »

Luc Dellisse, Le Carnet et les Instants, 16 juin 2019

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