Catégorie(s) : Essai
Genre(s) : Roman-Photo
ISBN : 978-2-87449-573-1
Format : 17 x 24 cm
Pagination : 256 pages
Prix : 23 €
Parution : novembre 2017
De tous les genres littéraires, le roman-photo est à la fois le plus méprisé et le moins connu. Pour le roman-photo a l’ambition de révéler toute la richesse de ce genre hybride, dont l’importance est capitale à une époque où se rapprochent littérature et photographie.
Abordant aussi bien les stéréotypes du roman-photo sentimental que les inventions du roman-photo moderne, notamment sur Internet, le livre nous donne d’abord un aperçu très richement illustré de l’histoire du genre, que l’auteur compare à ses faux frères, la bande dessinée et le ciné-roman. Il examine aussi la manière dont texte et image peuvent s’allier pour inventer des récits entièrement inédits. Il propose enfin des analyses des grands auteurs du « nouveau roman-photo » (Marie-Françoise Plissart, Michael Snow, Sophie Calle ou Suky Best).
Prenant le contrepied de tout ce qu’on écrit depuis cinquante ans, cet essai nous invite à lire, d’urgence, des romans-photos.
Paru une première fois en 2010 aux Impressions Nouvelles, nous vous en proposons, à l’occasion de la grande exposition « Roman-Photo » présentée au Mucem (cf. description sur le site du musée : www.mucem.org), une réédition augmentée et richement illustrée.
Revue de presse
La Libre Belgique
« Livre de référence sur le roman-photo qui est “à la fois le plus méprisé et le moins connu” des genres littéraires. »
Francis Matthys, La Libre Belgique, 6 novembre 2017
Le Café Matinal
Lia Rochas-Pàris, Le Café Matinal, 29 novembre 2017
M Le magazine du Monde
Dans le magazine M, mensuel édité par Le Monde, un long article de Roxana Azimi sur l’exposition « Roman-photo » au Mucem, paru le 2 décembre 2017, reprend les propos de Jan Baetens et quelques illustrations tirés du livre Pour le roman-photo.
RTBF – Musiq3 (Carrefour des arts)
Dans son émission « Carrefour des arts », Fabrice Kada invite Jan Baetens, spécialiste de cet art méconnu, à l’occasion de la réédition de Pour le roman-photo aux Impressions Nouvelles et de l’ouverture de l’exposition « Roman-photo » au Mucem à Marseille, le 14 décembre 2017.
Bruxelles Culture
Daniel Bastié, Bruxelles Culture, 15 décembre 2017
France Culture (Le Réveil culturel)
Le blog de Fabien Ribery
Fabien Ribery, Le blog de Fabien Ribery, 17 janvier 2018
Les histoires de Joséphine
Le Soir
« Où va le roman-photo ? Vers la littérature, les arts visuels, le journalisme, ailleurs encore ? Jan Baetens l’ignore. Mais il est persuadé que le roman-photo a un avenir. Son livre le montre avec passion. »
Jean-Claude Vantroyen, Le Soir, 17/18 février 2018
Brain Magazine
« Si le roman-photo ne s’est jamais aventuré dans la critique radicale, il a, l’air de rien, contribué à la remise en cause du mariage bourgeois de par le ressort de sa trame narrative lambda : l’amour prévaut sur les conventions sociales. Mieux, selon Jan Baetens, auteur d’un passionnant Pour le roman-photo, il a, en mettant sur un pied d’égalité hommes et femmes au sein du couple, contribué à sa manière à l’émancipation de la gent féminine. Il faut dire que dans la société italienne de l’immédiate après-guerre, les femmes partaient de très loin. »
Diane Lisarelli, Brain Magazine, 18 avril 2018
ActuaBD
« Le revirement est net et à la hauteur du désamour que le roman-photo a connu pendant plusieurs décennies. Comme le souligne Jan Baetens en introduction de Pour le roman-photo, ce mode d’expression a souffert pendant longtemps de lourds préjugés : “sorte de bande dessinée […] à l’eau de rose”, son lectorat aurait été essentiellement féminin – ce qui dans une société encore marquée par le sexisme relevait du dénigrement – et l’existence de quelques parodies n’aurait pas suffi à le sortir de sa gangue. Ce manque de reconnaissance allait de pair avec une réelle méconnaissance et entraînait le mépris voire l’hostilité. Ce qui semble être de moins en moins le cas. »
Frédéric Hojlo, ActuaBD, 9 août 2018
Littera
« Ces considérations, à la fois savantes et jubilatoires, d’un sémioticien des cultures visuelles, concernent directement les questions qu’abordent nombre de littéraires, notamment ceux qu’intéresse la notion de narrativité, dont on sait que le roman n’a nullement le monopole. Elles offrent aussi de nombreuses perspectives aux chercheurs qui travaillent sur les transferts médiatiques mettant en jeu un texte et une image, ou plus largement sur les notions de séquence et de série. L’oeuvre de Jan Baetens, écrite majoritairement en français, est accessible aussi en anglais, en néerlandais, en espagnol, entre autres. On espère qu’elle le sera bientôt aussi en japonais. »
Marianne Simon-Oikawa, Littera, mars 2020