Catégorie(s) : Littérature
Genre(s) : Roman, autobiographie
ISBN : 978-2-39070-069-2
Format : 14,5 x 21 cm
Pagination : 160 pages
Prix : 16 €
Parution : septembre 2023
Pourquoi écrire une autobiographie ? Sans doute pour en faire un roman et devenir le personnage de sa vie. L’Age d’homme de Michel Leiris n’est-il pas un roman, A la recherche du temps perdu, l’autobiographie de Proust ?
Jacki est sage commence dans le ventre de sa maman. Jacki n’a jamais coupé le cordon ombilical depuis sa naissance. C’est son enfance persévérante.
Jacki, devenu Jaques, est professeur d’incertitude à l’université. Il partage avec ses étudiants et étudiantes la contagion de Nietzsche, de Deleuze, d’Artaud, de Blanchot, d’Edmond Jabès.
Sa vie, ce sont ses amis voués à la littérature : Bernard Noël, Marcel Moreau, Jérôme Peignot, Pierre Mertens, les livres qu’il a écrits, les femmes qu’il a aimées, son fils, sa fille, son chat, les rencontres avec un marchand de fromages, une chanteuse rock, Albert II le roi des Belges.
L’humour juif allège l’histoire d’un enfant caché, sans père et sans Dieu. L’oubli donne à la musique de la mémoire la chance d’être vivant.
Revue de presse
La Libre Belgique
Geneviève Simon, La Libre Belgique, 17 août 2023
Actualitté
Hocine Bouhadjera, Actualitté, 2 août 2023
Bx1
David Courier, BX1, 6 septembre 2023
Le Carnet et les Instants
Sarah Bearelle, Le Carnet et les instants, 9 septembre 2023
Le Soir
“Avec Jacki est sage, Jacques Sojcher raconte son enfance, l’étoile jaune de la mort, la Shoah, sa défiance vis à vis d’un Dieu qui lui a volé son père. Il le fait non pas comme un rescapé des larmes. Non : comme un miraculé, un danseur gai, affamé de vie. Il évoque aussi ses amis, ses amours, ses livres, sa passion des femmes… A l’arrivée, point de dépit. Les Mémoires de ce Casanova clownesque sont un bonheur.”
Nicolas Crousse, Le Soir, 16 septembre 2023
L’Avenir
““Il faut toujours revenir à l’enfance”, estime Jacques Sojcher. C’est pourquoi, dans Jacky est sage, il accorde une large place à cette période qu’il passe auprès d’une mère avec qui il vit seul à Bruxelles et dont l’amour “l’étouffe”.”
Michel paquot, L’Avenir, 26 septembre 2023
La Libre Belgique
“Jacques Sojcher publie à 84 ans un délicieux premier roman qui est en réalité son autobiographie évidente dès les premières lignes. Sans doute a-t-il choisi de le nommer roman pour être plus libre de papillonner dans sa propre vie avec une liberté de jeune homme sans jamais chercher à être complet.”
Guy Duplat, La Libre Belgique, 27 septembre 2023
Regards
“Entrant dans le vieil âge, le philosophe Jacques Sojcher, Juif athée né en 1939, fait un retour sur son père, Aron, mort sans sépulture à Auschwitz.”
Henri Racszymow, Regards, octobre 2023
Les Lettres françaises
“Ce ne sont pas des confessions d’un repenti que livre Jacques Sojcher, mais plutôt un regard, in extremis, (il vient d’avoir quatre-vingt-trois ans) sur une existence, non pas affranchie de toute morale, mais libérée de toute retenue. Le judaïsme était porté à bout de bras par sa mère, yiddishe mame, dont il trace un portrait attendri et caustique, belle veuve et mère courage, qui se résout à la disparition de son mari et ne refait pas sa vie comme on aurait pu l’attendre.”
René De Ceccatty, Les Lettres françaises, octobre 2023