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L’Apprenti Japonais

Domaine(s) :
Thème(s) :
ISBN : 978-2-87449-005-9
Format : 17 x 24 cm
Pagination : 240 pages
Prix : 21€
Parution : janvier 2006

Douze années de découverte progressive du Japon, à travers images et textes brefs.

Un livre intelligent, accessible et souvent drôle par un auteur de BD installé à Tôkyô. Un regard décapant sur le quotidien japonais.

L’Apprenti Japonais est très différent des livres de Frédéric Boilet publiés à ce jour. Il retrace douze années de découverte du Japon, à travers une sélection de notes, textes, correspondances, esquisses, illustrations et photos.

Le premier chapitre, l’Apprenti Japonais, est consacré à l’année 1993. Il s’agit principalement de textes – notes brèves, extraits de correspondances, ébauches d’articles –, illustrés de reproductions de pages d’agenda, mais aussi de photos prises à l’époque, le tout entièrement inédit. Cette partie couvre plus de 100 pages. Comme son titre l’indique, elle retrace le quotidien à Tôkyô d’un “apprenti Japonais”, mais aussi celui d’un scénariste en quête d’un récit. C’est un peu l’envers du décor de la bande dessinée Tôkyô est mon jardin qui s’y trouve dévoilé…

Le deuxième chapitre présente sur une cinquantaine de pages les articles et illustrations de Prisonnier des Japonaises, parus en 1998 et 99 dans le bimensuel Big Comic. « Les Japonaises sont formidables, note Frédéric Boilet, et si ça ne tenait qu’à moi, je ne parlerais que d’elles dans ces chroniques. »

Le troisième chapitre propose, également sur une cinquantaine de pages, une sélection d’illustrations et textes extraits de l’Encyclopédie illustrée de la jeunesse, parue en 1999 dans le grand quotidien d’information Asahi Shimbun. « Voilà qu’un nouveau défi s’offre à moi : devenir “apprenti jeune Japonais”. »

Enfin le quatrième chapitre, baptisé le Monde vu du Japon, couvre la plus récente période 2003 et 2005. Il s’agit d’une sélection d’illustrations pour l’Asahi Shimbun, sur des sujets d’actualité internationale ou japonaise. Elles sont accompagnées quand c’est nécessaire de commentaires inédits, pour les lecteurs français peu familiers du paysage médiatique, social, politique, ou tout simplement urbain, japonais.

Au final, l’Apprenti Japonais propose, en 240 pages dont les trois-quarts en couleurs, une passionnante découverte de la réalité japonaise contemporaine, à rebours des clichés, par celui qui est devenu l’un des meilleurs passeurs entre le Japon et le monde occidental.

Je n’ai pas fait le Japon.

« Après quinze années d’un séjour quasi ininterrompu, je suis au Japon sans y avoir rien vu.
Je ne me suis jamais offert les services d’une geisha et n’ai croisé aucun samouraï, je n’ai pas assisté à la parade du mariage princier et l’extrême droite nippone a négligé de m’insulter, je n’ai pas visité le temple d’or de Kyôto et ne me suis pas plus approché des cerfs de Nara, je n’ai passé aucune nuit dans un hôtel capsule ni aperçu un seul pousseur dans le métro de Tôkyô. Mais il y a pire, l’incompréhensible, l’inexcusable négligence, j’ose à peine l’avouer : je suis au Japon sans avoir vu le Mont Fuji !
Que vont penser mes anciens amis de Nancy, eux qui parvenaient, chaque été et avec quel brio, à visiter toutes les choses indispensables d’un pays, en un mot à le “faire” ?
Ainsi Michel qui, en juillet 1987, avait fait la Thaïlande, ou ce vieux Roger, à qui il n’avait pas fallu plus de trois semaines pour faire la Chine !
Voilà bien un souvenir, celui de mes chers amis, qui m’invite à l’humilité, peut-être au regret : non, décidément, je n’ai pas fait le Japon. »

Lelitteraire.com

À l’occasion de la sortie de son livre, Frédéric Boilet est interviewé au téléphone par Isabelle Roche qui nous fait découvrir un auteur français (vraiment) pas comme les autres, le 12 mars 2005.

Lire l’entretien sur le site Lelitteraire.com

Sitartmag

« Le livre, tout récemment sorti aux Impressions Nouvelles, n’est ni un album, ni une biographie, ni un essai. C’est un ensemble de choses différentes, de textes (extraits de mails, de lettres, d’articles et d’interviews), de dessins, de croquis, de gribouillis sur agendas, de photographies, de photographies dessinées, assemblées de manière cohérente et chronologique, qui raconte les douze années de découverte progressive du Japon, qui dit aussi le chemin personnel de Boilet et sa manière de se situer entre Occident et Orient, dans un Japon que l’on découvre dans ce qu’il raconte, très éloigné des clichés que nous avons généralement en tête. […] Attention, une mise en garde est cependant nécessaire : il est possible, voire probable qu’après la lecture de ce livre, les lecteurs aient envie de partir au Japon, de lire TOUS les livres de Frédéric Boilet et d’épouser une Japonaise… »

Catherine Gentile, Sitartmag, janvier 2006

ActuaBD

« Ce livre, extrêmement bien écrit, nous en apprend plus sur Tôkyô que tous les guides sur le sujet (du Petit Fûté au Gallimard, ils sont tous nuls) car il ne fait pas la culture de la différence. Boilet écrit : “Au diable la différence – de fond – qui existerait entre le peuple japonais et le reste du monde. La particularité de l’essence japonaise est une escroquerie, un mensonge qui alimente les chroniques spectaculaires des médias occidentaux ou sert d’alibi aux zozos de l’extrême droite nippone. Les Japonais sont en tout point pareils à nous, c’est leur façon d’être identique qui change…” On ne saurait mieux dire. »

Didier Pasamonik, ActuaBD, janvier 2006

Lire l’article complet sur le site de ActuaBD

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