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Un jour la montagne s’est déplacée

Récits du silence

Domaine(s) :
ISBN : 978-2-87449-161-0
Format : 14.5 x 21 cm
Pagination : 176 pages
Prix : 16€
Parution : mars 2013

« J’expose le monde sous d’autres angles, des angles qui donnent à réfléchir et ouvrent, qui sait, la voie à l’introspection. Ce sont des processus et des bribes d’une vie qui n’a pas tout à fait été ce qu’elle aurait pu être. »

Magne Skåden

Racontées à la première personne, les nouvelles d’Un jour la montagne s’est déplacée révèlent l’univers envoûtant, à la fois cruel et absurde, de celui qui se fait parfois appeler Robocop – ce qui en dit long sur son autodérision.

Le monde de Magne Skåden se nourrit des rêves et des cauchemars qu’il n’avait, par la force des choses, jamais pu raconter auparavant ; rarement frontière entre l’imaginaire et la réalité n’aura été plus ténue. Ce recueil de nouvelles, effrayantes, comiques, étranges, fait souvent songer aux récits de Kafka, et entraîne ses lecteurs dans un voyage qu’ils ne sont pas près d’oublier.

Blog La marche aux pages

« Les histoires que l’on lira dans ce recueil (le premier de ses livres traduits en français) mêlent à un ton proche du conte par leur simplicité, leur rythme narratif, une sorte d’inquiétante étrangeté qui nous entraîne dans un monde intérieur habité de tensions et de vertiges. L’écriture et les interrogations de Magne Skåden semblent parfois rejoindre, par des voies internes et préservées de toute influence littéraire, des univers proches de ceux d’auteurs comme Kafka, Walser ou Beckett. […] Il y a des doubles, des labyrinthes, des chemins que l’on aimerait bien prendre et que l’on ne prend pas, d’autres que l’on découvre quand on ne s’y attendait plus. On a l’impression qu’à chaque nouvelle histoire, un petit conte initiatique à la première personne cherche à se mettre en branle, qu’il y aura peut-être une leçon à en tirer. Mais s’il y a parfois des chutes, elles n’ont jamais la rondeur d’une leçon. Ou bien la leçon nous reste dans la bouche comme un bonbon amer, la réponse comme un point d’interrogation. Chaque phrase, chaque passage est empreint d’une naïveté profonde qui fait surgir devant nos yeux la fragilité oubliée du monde. Souvent, c’est à la fois cocasse et sensible. […] [Magne Skåden] nous rappelle que la littérature survient parfois là où on ne l’attend pas et que les mots peuvent déplacer des montagnes. »

Blog La marche aux pages, 8 avril 2013

Lire l’article complet sur le blog La marche aux pages

Libération

« Étrange : le mot revient souvent dans les vingt-quatre Récits du silence (c’est le sous-titre du recueil paru en Norvège en 2008) qui constituent Un jour la montagne s’est déplacée (dont le titre norvégien est Je ne suis pas un alpiniste). Et il s’applique parfaitement au volume lui-même. Une extrême précision et une extrême imprécision sont à l’œuvre dans ces textes étranges, aussi bien d’un point de vue physique que psychologique. […] Les récits de Magne Skåden ont à voir avec l’univers des contes de fées, à la fois par l’importance des forêts et des montagnes, des questions existentielles dissimulées, et par l’usage des répétitions où quelques phrases semblent prendre une importance en soi. Mais il s’agirait d’épures de contes de fées. »

Mathieu Lindon, Libération, 18 avril 2013

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20minutes.fr

20minutes.fr consacre une page à Un jour la montagne s’est déplacée avec un résumé du livre, une note sur l’auteur et une revue de presse, le 27 avril 2013.

Lire l’article sur le site 20minutes.fr

Salon littéraire

« Voici un texte brut. Au sens d’un art spontané, sans prétention. Mais juste, touchant… Une pensée qui se fait géométrique. Un labyrinthe qui aide la raison à se perdre, pour le plus grand bonheur de lecture. Abordant un monde où les perceptions sont parfois déformées. Magne nous entraîne dans un paysage, où, comme les traditions sami, les pierres comme les étoiles sont des signes, nous précise Hélène Hervieu dans sa préface. On ne peut donc que vous conseiller de vous laisser emporter par ces nouvelles à l’écriture singulière. Entrez dans cet univers métaphysique où l’absurde rejoint les questions existentielles… »

Annabelle Hautecontre, Salon littéraire, 20 mai 2013

Lire l’article complet sur le site du Salon littéraire

Bookalicious

À l’occasion de l’opération La Voie des Indés organisée par le réseau culturel Libfly mettant à l’honneur les Impressions Nouvelles pendant tout le mois de novembre 2015, Tara Lennart chronique Un jour la montagne s’est déplacée, le 13 novembre 2015.

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