Le Salon littéraire
« Cet ouvrage est à la fois un essai, un compte-rendu de discussions avec des toxicomanes, un travail d’anthropologie et de psychologie, et comme dans son livre précédent – Carnets de l’autre amour – un travail sur soi. […] Cette fois, elle étudie les “extases mystiques” que lui semblent vivre les alcooliques, les toxicomanes. D’où cela provient-il ? Elle émet l’hypothèse que cette quête provient du manque de relations aux autres, à soi, à notre anima¸ voire même à un animal. Les “produits” (mescaline pour Henri Michaux, peyotl pour Antonin Artaud ou alcool pour Charles Bukowski et alii) viennent à la place d’une relation au monde dans lequel le sujet voudrait se fondre : “dissolution du moi”. Dans le même mouvement, le sujet cherche à dégager “sa part divine”, tout en vivant l’expérience des limites et donc, bien sûr, les drogues. On le pressent, la “part maudite” de Georges Bataille n’est pas si loin. »
Bertrand du Chambon, Le Salon littéraire, 15 mars 2017
Lire l’article complet sur le site du Salon littéraire
L’emprise de la drogue ou de l’alcool aurait-elle quelques parentés avec la métaphysique ou l’expérience religieuse ? C’est à cette question que Sandrine Willems apporte quelques réponses dans Addictions & Reliances qu’elle présente au micro de Claude Gavach sur les ondes de la RFC dans deux séquences de l’émission « Être et témoigner », en juin 2017.
Écouter le podcast du 8 juin 2017
Écouter l’émission du 15 juin 2017