Le Carnet et les Instants
« Que disent les affects (passés dans l’athanor de la réflexion) de ceux qui les expriment ? Que perd-on du rapport intime à soi dans sa traduction en concepts ? Comment éviter que le désir d’inventer de nouveaux affects ne devienne un programme alors que le propre des révolutions existentielles est de surgir dans un mélange de pulsions intensives et de riposte à une situation vécue comme insupportable ? Comment être aux aguets et déjouer les nouveaux stéréotypes castrateurs qui remplacent les anciens ? En Occident, le 21e siècle cultive avec brio le paradoxe d’un appel à la libération de soi qui engendre des injonctions massives, des pressions sociétales, des effets de mode moralisateurs et aliénants. C’est avec empathie et dotée de l’oreille d’une musicienne-poète que Sandrine Willems écoute les voix qui explorent les questions qu’elle leur tend, qui se confient à elle. »
Véronique Bergen, Le carnet et les instants, 4 mars 2022
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Suricate
« Il ne faut […] pas lire Au cœur des hommes en cherchant un cadre de référence pour comprendre l’affect masculin dans son ensemble, mais plutôt comme un mini-reportage qui a le mérite de faire tomber les clichés tels que la croyance que « les hommes sont dans l’action plutôt que dans les sentiments. »
Soraya Belghazi, Suricate, 13 mars 2022
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Bruxelles Culture
« Sandrine Willems nous propose une plongée en apnée au cœur de la masculinité. Son objectif : dresser un bilan de ce que signifie aujourd’hui être un homme, alors que les clivages se dessinent de toutes parts, que cette notion connaît une évolution à nulle autre pareille et que les idées de genres tendent à se diluer en cédant la parole aux homosexuels, aux bis autant qu’aux transgenres. »
André Metzinger, Bruxelles Culture, 5 avril 2022
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Plein soleil
« Lors de cette enquête, les affirmations péremptoires sont rares et c’est toute une palette d’hésitations, de tâtonnements et de poésie qui est offerte aux lecteurs et lectrices et qui fait voler en éclats les idées préconçues que l’on peut avoir sur le mâle dominant. Les personnes interrogées parlent sans tabou de leurs états d’âme et de leur corps, ainsi que de leurs difficultés à vivre dans un monde où les féministes considèrent souvent l’homme comme l’ennemi . »
Salomé Roussel, Plein soleil, juin 2022
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