Douze années de découverte progressive du Japon, à travers images et textes brefs.
Un livre intelligent, accessible et souvent drôle par un auteur de BD installé à Tôkyô. Un regard décapant sur le quotidien japonais.
L’Apprenti Japonais est très différent des livres de Frédéric Boilet publiés à ce jour. Il retrace douze années de découverte du Japon, à travers une sélection de notes, textes, correspondances, esquisses, illustrations et photos.
Le premier chapitre, l’Apprenti Japonais, est consacré à l’année 1993. Il s’agit principalement de textes – notes brèves, extraits de correspondances, ébauches d’articles –, illustrés de reproductions de pages d’agenda, mais aussi de photos prises à l’époque, le tout entièrement inédit. Cette partie couvre plus de 100 pages. Comme son titre l’indique, elle retrace le quotidien à Tôkyô d’un “apprenti Japonais”, mais aussi celui d’un scénariste en quête d’un récit. C’est un peu l’envers du décor de la bande dessinée Tôkyô est mon jardin qui s’y trouve dévoilé…
Le deuxième chapitre présente sur une cinquantaine de pages les articles et illustrations de Prisonnier des Japonaises, parus en 1998 et 99 dans le bimensuel Big Comic. « Les Japonaises sont formidables, note Frédéric Boilet, et si ça ne tenait qu’à moi, je ne parlerais que d’elles dans ces chroniques. »
Le troisième chapitre propose, également sur une cinquantaine de pages, une sélection d’illustrations et textes extraits de l’Encyclopédie illustrée de la jeunesse, parue en 1999 dans le grand quotidien d’information Asahi Shimbun. « Voilà qu’un nouveau défi s’offre à moi : devenir “apprenti jeune Japonais”. »
Enfin le quatrième chapitre, baptisé le Monde vu du Japon, couvre la plus récente période 2003 et 2005. Il s’agit d’une sélection d’illustrations pour l’Asahi Shimbun, sur des sujets d’actualité internationale ou japonaise. Elles sont accompagnées quand c’est nécessaire de commentaires inédits, pour les lecteurs français peu familiers du paysage médiatique, social, politique, ou tout simplement urbain, japonais.
Au final, l’Apprenti Japonais propose, en 240 pages dont les trois-quarts en couleurs, une passionnante découverte de la réalité japonaise contemporaine, à rebours des clichés, par celui qui est devenu l’un des meilleurs passeurs entre le Japon et le monde occidental.