Bruxelles Culture
« Né forcément dans la rue, le street art a acquis au fil des décennies un authentique statut, faisant de certains de ses officiants de véritables vedettes passées des gémonies à la consécration. Il est loin le temps où les tagueurs étaient montrés du doigt et embarqués par les forces de l’ordre. Pour preuve, les récents dessins apparus sur divers murs de Bruxelles et représentant un sexe en érection, une pénétration vaginale ou un pubis. Qu’en faire ? Les autorités publiques se sont égarées dans diverses considérations : les effacer ou, au contraire, les préserver ? Si le zizi format King Kong sera maintenu, le sexe féminin devrait disparaître … à moins que différents comités de soutien qui ont fleuri sur le Net parviendront à le sauver. On sait par contre beaucoup moins que, depuis les années 60, ce nouveau mode d’expression a envahi les cités, étant d’abord contestataire ou impulsif avant d’acquérir lentement une forme de respectabilité. L’objectif de cet ouvrage n’a jamais été d’étiqueter les artistes participant à ce mouvement ni de chercher une réponse sociologique ou psychologique aux oeuvres qu’on a pu voir fleurir un peu partout. […] Le livre “Le Street Art au tournant” s’appuie sur l’étude d’oeuvres anciennes ou plus récentes et s’évertue à analyser le comportement et le statut de leurs créateurs. Plusieurs noms reviennent de manière récurrente. Avez-vous entendu parler de Reno, Levalet ou Miss Ric ? »
Daniel Bastié, Bruxelles Culture, 1er décembre 2016
Afficher l’article complet
« Christophe Genin pose la question essentielle : Quel avenir pour le Street Art ? Car, hélas, tout passe, tout lasse et tout casse, et certains prétendent que le Street art qui avait beaucoup emprunté au Pop Art américain et français, et, à la Figuration Narrative, est en perte de vitesse dans l’esprit des jeunes collectionneurs qui firent son succès. »
Alain Vollerin, Blog des arts, 16 décembre 2016
Lire l’article complet sur le Blog des arts
« Bien qu’assez verbeuse au départ, l’analyse faite par l’auteur Christophe Génin est d’une parfaite limpidité et réussit à théoriser avec une profondeur impressionnante le monde du street art dans son ensemble pour mieux en révéler les subtilités. Peu de place ici pour la gaudriole, mais énormément de fond. Un livre référence, sorti en 2013, qui est réédité cette année avec quelques ajouts. »
Olivier Granoux, Télérama, 17 décembre 2016
Lire l’article complet sur le site de Télérama
« Au final la grande qualité de cet ouvrage passionnant, est d’être une étude poussée qui va demeurer une référence, tout en étant accessible au plus large public. Et en plus un très bel objet, avec de nombreuses photographies signées par Christophe Genin. »
Dan29000, Le blog de Danactu-résistance, 18 décembre 2016
Lire l’article complet sur le blog de Danactu-résistance
Figure emblématique du street art, Banksy s’expose à Anvers. De la rue coincée en galerie, de la rébellion à 18 euros le ticket ? Le « street art » est-il mort ? Discussions avec Christophe Genin, auteur du Street art au tournant. De la révolte aux enchères, le 6 février 2017.
Lire l’interview sur le site de AlterÉchos
« Ceux qui voudront inscrire l’art de rue dans une contre-culture punk devront lâcher l’ouvrage fouille du chercheur Christophe Genin. Le street art est aussi un milieu conformiste, machiste, au service des puissants. Dans cette nouvelle édition richement illustrée, l’auteur s’abstient de tout jugement moral pour analyser chaque dimension d’un mouvement hétérogène et mouvant. Joliment appelé “pollinisation du monde extérieur”, ce qui est devenu un véritable courant artistique est aussi l’outil de causes antagonistes, “l’interface où se lisent les tectoniques de notre époque”. Pour Genin, que l’art urbain soit empli de contradictions “montre qu’il est bien l’expression directe de notre temps”. »
Olivier Bailly, Le Monde Diplomatique, 29 mars 2017
Afficher l’article complet