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Les Temps Modernes

d'un siècle l'autre

Domaine(s) :
Genre(s) :
ISBN : 978-2-39070-093-7
Format : 14.5 x 21 cm
Pagination : 416 pages
Prix : 28€
Parution : novembre 2023

Quelques mois après le décès de Claude Lanzmann, qui dirigea Les Temps modernes de 1986 à 2018, Antoine Gallimard, propriétaire du titre et éditeur depuis 1985 de cette revue fondée par Sartre et Beauvoir en 1945, rendit publique sa décision d’y mettre fin. Ainsi s’achevait abruptement, avec le numéro 700, une longue séquence dans la vie de ce titre qui marqua profondément le XXe siècle. Qu’on déplore ce parti éditorial ou qu’on l’accueille avec faveur, il est juste en tout cas de ne pas escamoter une telle disparition, de saluer ce que fut cette publication, de réfléchir sur la spécificité de son apport et de s’interroger sur ce dont sa brutale extinction est le symptôme. Il s’agit d’en dresser le portrait, de dégager ses thèmes de prédilection, sa méthode, sa ligne ; de cerner sa place mouvante dans le champ des revues ; de réfléchir sur son histoire longue, mais aussi son évolution récente, ainsi que sur son possible avenir sous un autre intitulé : ne nous trouvons-nous pas aujourd’hui en effet, mutatis mutandis, face à une question, celle du changement climatique, qui par son urgence et sa globalité, est structurellement similaire à la refondation globale du monde par laquelle se sentaient requis les fondateurs à la fin de la Seconde Guerre ? Si, à partir des années 60, s’est imposée la figure de « l’intellectuel spécifique », peut-être la pensée totalisante retrouve-t-elle de nos jours une nécessité neuve. De ces questions débattent des auteurs qui, pour faire justice au statut généraliste des Temps Modernes, appartiennent à divers champs disciplinaires.

Le Soir

“Il est vrai que Les Temps Modernes n’affectait plus le débat public comme naguère. Mais pour Juliette Simont et Patrice Maniglier, successeurs de Claude Lanzmann, cela ne signifiait pas que la revue était devenue sans objet, et encore moins que les outils intellectuels forgés au XXe siècle étaient obsolètes pour décoder le présent… Ils ne furent pas entendus mais ne s’en laissèrent pas conter pour autant. Ainsi, un collectif prit forme et plancha sur la suite à donner à l’aventure. Résultat: le premier numéro en ligne des “Temps Qui Restent” est attendu en janvier 2024.”

William Bourton, Le Soir, 30 novembre 2023

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A voir A lire

“Les Temps Modernes, d’un siècle l’autre analyse l’histoire d’une revue célèbre au parcours étonnant, de sa naissance jusqu’à sa fin, et nous dévoile comment le comité de rédaction a décidé de prolonger cette expérience avec un nouveau média reprenant l’héritage de son prédécesseur.”

David Neau, A voir A lire, 11 février 2024

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Non fiction

” À travers les 14 articles qui composent cet ouvrage et qui restituent toute la richesse de la contribution des Temps modernes à la vie intellectuelle et littéraire française, les lecteurs trouveront, si ce n’est des raisons de regretter l’arrêt de sa publication, du moins un prétexte pour aller explorer les anciens numéros disponibles en bibliothèque.”

Christian Ruby,  Non fiction, 7 février 2024

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Mémoire des arts

“La lecture de cet ouvrage collectif, en plus de son intérêt proprement historique porte à la réflexion sur son parcours chaotique et nous interroge sur la façon de rendre compte dans l’immédiateté du temps présent. Les dernières lignes du préambule feront office de mots de la fin de cet article : « Au lecteur d’y tracer son chemin, entre le trop tôt et le trop tard, le passé et l’avenir, la littérature et la politique, la critique et la clinique, la parole savante et la voix des sans-grade, l’Europe et ses ailleurs ; à lui de saisir, à travers ces aperçus, l’unité et la singularité d’une revue actuellement en suspens.”

Paule Martigny,  Mémoire des arts, 25 février 2024

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En attendant Nadeau

“Il y a cinq ans, les membres du comité de rédaction des Temps Modernes découvraient que le titre de la revue était la propriété de la maison Gallimard et que celle-ci en suspendait la publication. Il leur a paru juste de ne pas escamoter cette disparition et de saluer ce que fut cette revue. On pouvait redouter un tombeau, il est question d’héritage et d’avenir.”

Marc Lebiez,  En attendant Nadeau, 9 avril 2024

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