La Libre Belgique
« Pages rosses propose quelque deux cent quatre-vingt maximes, proverbes ct autres citations que l’on trouvait naguère dans les pages roses des dictionnaires Larousse. En héritiers de Jean-Pierre Verheggen, Pierre Le Pillouër, Victor Hugo et Alfred Jarry à qui ils dédient leur ouvrage, Bruno Fern, Typhaine Garnier et Christian Prigent ont décidé d’en proposer leurs “craductions”. Sous ce vocable se cache un exercice de haute voltige mentale qui autorise ses auteurs à privilégier la voie sonore. […] Ce florilège ravira les amateurs de jeux de mots. Qui retrouveront tout de même, en fin de volume, un appendice offrant les traductions officielles. De quoi se rassurer, in fine. »
Geneviève Simon, La Libre Belgique, 15 avril 2015
Afficher l’article complet
Politis
« Exemples : “Mea culpa : urètre bouché” ; “cujus regio, ejus religio : tout couillon réglo jouit d’une religion” ; “Fac simile : à l’université c’est kifkif” ; “In articulo mortis : articule quand tu meurs” ; “Curriculum vitae : évite de te curer le cul”… Et il y en a des dizaines de cette eau, qui abordent tous les aspects de la vie. Voilà notre classique et parfois laborieuse version régénérée par la fantaisie de ces trois auteurs, qui sont aussi poètes. La traduction des expressions, et non leur “craduction“, est fournie en fin de volume, pour qui voudrait mesurer l’écart entre les deux exercices. Cet écart témoigne des potentialités de l’oreille, qui entend le cradingue là où, dans le latin, il se cache. Si la ministre a un peu d’humour, elle reviendra sur sa réfome, c’est sûr… »
Christophe Kantcheff, Politis, 23 avril 2015
Lire l’article complet sur le site de Politis
Ouest France
« À une époque où l’étude du latin fait débat, trois auteurs “recraduisent” avec malice les pages roses de nos vieux dicos. […] Chapitres par genre, selon le modèle des magazines, 280 maximes, proverbes et citations latines sautillent ainsi sur le tremplin de la résurrection avec un sens nouveau, perché facilement jusqu’au 36e degré. L’ensemble est réussi et réjouissant. Des les premières pages, Flaubert est convoqué en guise d’avertissement: ll faut se méfier des citations en latin. Elles cachent toujours quelque chose de leste. »
Raphaël Fresnais, Ouest France, 14 mai 2015
Afficher l’article complet
Le Monde
« Tandis que la réforme du collège menace l’enseignement des langues anciennes, voici de quoi aider les latinistes à retrouver le sourire. Ainsi, une proposition acceptable pour Alter ego serait “Lance-toi dans la muscu”, et pour Tu quoque, fili ! : “Tout coquet, le fiston !” C’est que le latin “tente les diablotins”, rappellent les auteurs. »
Julie Clarini, Le Monde des livres, 15 mai 2015
Afficher l’article complet
France 3 – Basse-Normandie (JT 19/20)
Bruno Fern présente Pages rosses au journal télévisé de l’édition régionale Basse-Normandie sur France 3 (à partir de 21′ ), le 27 mai 2015.
Voir le reportage sur le site de France 3
Courrier français Landes
« Un festival d’humour ! »
Courrier français Landes, 12 juin 2015
Afficher l’article complet
L’indépendant
« À l’heure où le latin est sur le point de disparaître des corps et biens de l’enseignement au collège, ce petit livre signé du trio Bruno Fern, Typhaine Garnier et Christian Prigent préfigure peut-être ce que les Français comprendront des dernières locutions latines citées en exemple par quelques vieux érudits. »
Michel Litout, L’indépendant, 13 juin 2015
Lire l’article complet sur le site de L’indépendant
Blog La cause littéraire
« Pages rosses refait de la langue. Faire et refaire c’est toujours inventer, surtout ce qui saute aux yeux. L’écrivain n’a peut-être, au bout du stylo, d’autre occupation. Lorsqu’ils s’y mettent à trois, le temps s’éclaircit, les verbes s’affranchissent, et les mots se laissent aller à de nouvelles aventures curieuses et coquines, ils flirtent avec l’argot des légionnaires : Notre plus belle conquête descend du canasson (caballus), non de l’officiel equus. Les auteurs qui ont de la suite dans les idées, ils s’encanaillent, et misent sur des dissonances obscènes, des calembours nuls et des écholalies d’almanach. On ne peut s’empêcher de voir dans ces proverbes et citations quelques messages secrets et privés, comme ceux qui de Londres se glissaient dans les oreilles de Français peu enclins à s’attarder sur les sornettes de Radio Paris : Le raton laveur est prudent, Cocus, Les capricornes, Mon dentiste est canon, Madame conduit. On peut toujours rêver que Larousse retrouve le goût de ses pages Roses dans son Petit dictionnaire et y glisse amusé quelques unes des perles Rosses. »
Philippe Chauché, Blog La cause littéraire, 3 septembre 2015
Lire l’article complet sur le blog La cause littéraire
Revue Livre/échange – CRL Basse-Normandie
« Les craductions hissent ces perles au rang d’un art, celui d’accommoder le texte proposé selon une paronomase (proximité des sons) plus ou moins approximative, servie souvent par le recours à la prononciation “restituée” en latin. Ce qui nous vaut de beaux jeux de mots, parfois coquins. De plus, puisque la phrase française ne se compose pas comme une phrase latine, une plus grande liberté est laissée à la fantaisie des arrangements. […] Fréquemment, on a envie d’entrer dans le jeu; quand les auteurs craduisent “Dura lex sed lex” par : “Dur à cuire, laisse en cuir”, on leur proposerait bien : “Le dur Alex cède son ex.” Cette stimulation n’est pas le moindre mérite de ce délicieux ouvrage. »
Daniel-Claude Collin, Revue Livre/échange n° 67, novembre 2015
Afficher l’article complet
Revue Dissonances
« Ce bouquet Garnier de craductions latrines nous rappelle de manière Fern que la littérature se reconnaît d’abord dans le “tir au Prigent” d’argile. Immobile à grands pas. In articulo mortis : “Articule quand tu meurs”. »
David Marsac, Revue Dissonances, hiver 2015
Afficher l’article complet
« La “craduction” consiste à forcer l’incompréhension d’expressions étrangères pour en donner un équivalent phonique : “à force on rit, a fortiori“.[…] La transposition peut paraphraser une homophonie : “mea culpa, urètre bouchée” ; s’appuyer à l’inverse sur le sens lexical : “carpe diem, pêche du jour” ; ou angliciser à moitié le latin : “alter ego, lance-toi dans la muscu”. Tous les dérèglements sont permis, dans la lignée d’un Rimbaud sans contrainte oulipienne. Les expressions sont classées par thème : amour, santé, mode, morale, etc., comme dans un manuel de savoir-vivre. Sauf qu’au livresque d’expressions figées se substitue l’ivresse d’un c’est-à-rire très secoué. La lecture en est revigorante. »
Jacques Demarcq, Cahier critique de poésie, 30 août 2016
Lire l’article complet sur le site du Cahier critique de poésie