Facebook
Instagram
Youtube

Vlan !

L'intégrale - Tome 1

Domaine(s) :
Genre(s) :
ISBN : 2-906131-95-4
Format : 16 x 24 cm
Pagination : 192 pages
Prix : 17€
Parution : mai 2005

Vlan !

Un arrêt d’autobus dans un paysage désertique. Aucun signe de civilisation alentour. Un Vieil Homme et un Jeune Homme attendent l’hypothétique autobus Zéro Huit Couché. Le V.H., un long couteau à cran d’arrêt à la main, raconte au J.H. ses souvenirs de tueur tout en faisant l’apologie de l’unicité des êtres. Le J.H. écoute son discours comme parole d’évangile, et à la fin de la pièce le V.H. lui aura transmis son savoir. Il lui passe son couteau comme le témoin de leur course.

Quel temps est-il ?

L’inéluctable course du temps donne parfois à l’observateur, selon qu’il soit dans le mouvement ou au bord de la piste, le désir violent de casser le sablier de la réalité pour s’envoler vers une fiction plus ou moins audacieuse et anachronique :

Louis et Elsa jouent le temps de la vieillesse

Lui et Elle jouent le temps de la maturité

Lulu et Zaza jouent le temps de la jeunesse.

Ces trois temps de leur vie se déclinent, se conjuguent et s’expriment sur une piste de danse durant une cinquantaine d’années.

Parlez-moi d’amour…

Un rare conte de fée sur un tel sujet : Eva, déportée à l’âge de 30 ans, rend visite 50 ans plus tard à son fils Léon, marié, père et grand-père. Ce retour ne serait qu’exceptionnel si Eva ne revenait avec le physique et l’âge qu’elle avait à son départ. Une sorte de « Belle au bois dormant » qui, en franchissant les générations, va ébranler tous les membres de sa famille par son comportement d’ange provocateur. De son histoire tragique elle saura apporter à chacun d’entre eux une force d’espérance, de savoir et de vivre, l’humour survivant aux larmes.

« Que serait le théâtre actuel sans des auteurs comme Denise Bonal, Jean-Claude Carrière, Guy Foissy, Victor Haïm ou Jean-Claude Grumberg ? Je parle bien sûr du théâtre de l’écrit, de celui qui se joue et se lit, avec jubilation, avec intelligence, et non de celui de l’esbrouffe vidéo-plasticienne, où les assourdissements austistes nous renvoient au silence et à la désespérance.

De cette génération qui me donna le goût du théâtre, comme Claude Santelli me transmit celui de la fiction à la télévision, un auteur important a échappé jusqu’ici à la notoriété.

Il s’appelle Élie Pressmann !

Sans doute ce “jeune homme” indiscipliné, Boursier du CNL et de Beaumarchais, Membre Fondateur des EAT, et qui a commencé à écrire en 1966, est-il en partie responsable de cette part d’ombre qui l’entoure, lui, le marin, le multicartes, le saltimbanque, comédien de Vilar, Wilson, Planchon, Pitoeff, Rosner, Bourseiller, Bluwal ou Louis Malle. Sans doute la liberté, avec son cortège d’incertitudes, est-elle à ce prix. Sans doute la solitude a-t-elle besoin d’un auteur comme lui pour se distraire dans les tréfonds de l’âme, un auteur exigeant, anxieux comme une demoiselle, généreux de ses sourires et de ses pitreries salvatrices, à deux doigts du surréalisme, amarré à la grande Histoire et aux tendres amours, l’oeil brillant de malice sur le risible du monde et les voies pathétiques des égocentrismes éphémères.

En publiant une Intégrale Pressmann (13 pièces en 4 volumes), Les Impressions Nouvelles-Théâtre sont heureuses de pouvoir gommer une injustice et de faire découvrir ou redécouvrir l’oeuvre de cet homme plus que jamais à la page, où les réalités cruelles (les camps, la vieillesse, la mort) sont traitées avec un humour implacable, et où les sentiments, ancrés dans une confiance aveugle en l’Humanité, résistent à l’absurde du Temps.

Comme le dit son ami Philippe Avron, qui signe la préface du premier volume : L’univers poétique d’Élie Pressmann, c’est l’énergie du savoir et du vivre de l’autre, de l’amour du prochain, du rire et de l’espoir au quotidien. »

Newsletter