Charles-Ferdinand Ramuz est un auteur suisse né en 1878 à Lausanne, il y fit des études et obtint une licence de lettres classiques en 1901. Après avoir enseigné au Collège d’Aubonne, il se rendit à Paris et fréquenta des artistes tels qu’André Gide. En 1914, faute de succès parisien, il rentra en Suisse et mena une existence retirée, bien qu’impliquée dans la vie littéraire. À partir de 1924, il va publier la plupart de ses livres en deux temps, à Lausanne d’abord, chez Mermod, éditeur et mécène, puis à Paris, chez Grasset.
Reconnu comme un des auteurs les plus importants de sa génération, son style fit l’objet de nombreuses polémiques. Il n’hésitait pas à malmener la syntaxe pour trouver une langue expressive, qu’il opposait à la langue morte des grammairiens. On lui reprochera de « mal écrire », et de mal écrire « exprès ».
Dans ses dernières années, il écrira des essais politiques et autobiographiques.
Il décéda à Pully en 1942.
Il est entre autres l’auteur de Si le soleil ne revenait pas (L’Âge d’Homme, 1994), La grande peur dans la montagne (Livre de poche, 1975), Derborence (Grasset, 2003), Aline (Grasset, 2002) et La beauté sur la terre (Gallimard, 2011).