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Jack Sparrow

Manifeste pour une linguistique pirate

Domaine(s) :
ISBN : 978-2-87449-647-9
Format : 13 x 19 cm
Pagination : 128 pages
Prix : 12€
Parution : février 2019

Jack Sparrow, dont le nom de moineau claque comme un drapeau dans le vent (celui d’un navire rempli de dangereux flibustiers), est à la fois le pire et le meilleur des pirates. Ses aventures fantasques et fantastiques nourrissent depuis 2003 la franchise de blockbusters hollywoodiens Pirates des Caraïbes. Créé, d’après une attraction du parc Disneyland, par les scénaristes hollywoodiens Ted Elliott et Terry Rosso, spécialistes du cinéma d’aventures et d’animation, et interprété pour l’éternité avec une réjouissante et irrésistible facétie par l’acteur Johnny Depp, Sparrow affronte inlassablement des soldats, des boucaniers, des rivaux, des zombies, des krakens et d’autres créatures surnaturelles à la recherche de trésors prodigieux. Entre deux gorgées de rhum (et deux ivresses), Sparrow parvient à ses fins en parlant, en négociant, en mentant et en trahissant. L’arme préférée du pirate n’est autre que la parole. Mais quels sont donc les ressorts retors de cette linguistique pirate ?

Dirigée par Tanguy Habrand et Dick Tomasovic, « La Fabrique des Héros » explore au travers de ses personnages le grand répertoire de la culture populaire (de la littérature au théâtre, de la bande dessinée à l’animation, du cinéma à la télévision et au jeu vidéo). Confiés à des auteurs qui ont déjà fait la preuve de l’acuité de leur regard, ses petits livres noirs flanqués d’une silhouette éclairent de manière inédite des personnages solidement ancrés dans notre culture.

Sur le ton de l’érudition joyeuse, dont la passion n’est jamais absente, « La Fabrique des Héros » n’a pas vocation à retracer la vie d’un personnage et ne se présente pas non plus comme la bible du fan : en une centaine de pages, elle se présente bien davantage comme la rencontre entre un auteur et un héros ou une héroïne, dotés ou non de super-pouvoirs, des plus gentils aux plus méchants, dans un savant mélange d’intelligence et de subjectivité, d’exigence et d’accessibilité.

À raison de 4 à 6 titres par an, tous proposés au prix de 12 euros, cette petite encyclopédie collective de l’imaginaire propose autant une invitation au voyage qu’à la redécouverte. Ses premiers titres sont Jack Sparrow, Manifeste pour une linguistique pirate de Laurent de Sutter et Nosferatu contre Dracula d’Olivier Smolders.

Cultural Studies Leuven

« These high-cultural references, however, do not hinder the joyful anarchy Laurent de Sutter is defending. His book is a roller-coaster of intellectual provocations and exhilarating formulas, of language transformed into a sound and image spectacle as well as high philosophy mixed with fun and laughter. Serious readers will not be changed into pirates after having read this book, but Jack Sparrow is definitely a work they are in need of. »

Jan Baetens, Cultural Studies Leuven, 29 janvier 2019

Lire l’article complet sur le site de Cultural Studies Leuven

Le Carnet et les Instants

« À l’écart des modes et des tendances, en étincelant pirate de la philosophie et du droit, Laurent de Sutter construit l’une des œuvres les plus puissantes de la philosophie contemporaine. »

Véronique Bergen, Le Carnet et les Instants, 7 février 2019

Lire l’article complet sur le site du Carnet et les Instants

BX1 (Le Cour(r)ier recommandé)

Le 8 février 2019, invité pour parler de son livre Qu’est-ce que la pop’philosophie ?, Laurent de Sutter glisse quelques mots sur Jack Sparrow au micro de David Courier en fin de séquence.

Voir la vidéo de l’émission sur le site de BX1

RTBF – La 1ère (Jour Première)

Le lundi 11 février 2019, Laurent de Sutter parlait de Jack Sparrow en compagnie de François Heureux et Xavier Vanbuggenhout. Il y était question de langage, de piraterie, de Roland Barthes, de rhum, de fake news, de la Compagnie Royale des Indes Orientales, de Walt Disney, de droit et de la possibilité de créer de l’espace là où règne la fermeture.

Écouter le podcast sur le site auvio

CineChronicle.com

« La pensée de l’auteur est vive, sa réflexion souvent passionnante, conciliant dans un même mouvement approche ludique et érudition du fond. […] L’ouvrage propose un séquençage aussi prolixe que les pistes d’interprétation qu’il rassemble. Jeux de mots, lapsus, discours implicite du langage, et autres fourchements de langue constituent la matière principale d’une analyse qui s’ancre à l’intérieur des dialogues et des postures verbales parcourant la célèbre saga cinématographique. [Une] franche réussite théorique. »

Jacques Demange, CineChronicle.com, 16 février 2019

Lire l’article complet sur le site CineChronicle.com

RCF (La librairie des ondes)

Le lundi 4 mars 2019, Laurent de Sutter se confie sur son accueil dans la collection, sur le choix du héros à analyser, sur la philosophie, le pouvoir du langage, etc. au micro de Marie-Eve Stévenne.

Écouter le podcast sur le site de RCF

Bruxelles Culture

« La grande idée est ici de disséquer cette série sur le plan sémantique et d’apporter des conclusions auxquelles le spectateur lambda ne songe pas forcément. Un exercice loin des habituels ouvrages consacrés au septième art et qui relève de l’essai davantage que du livre pour cinéphiles. »

Daniel Bastié, Bruxelles Culture, 15 mars 2019

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Management

« Convaincre est indispensable dans le monde de l’entreprise. […] Les formations à la prise de parole ont d’ailleurs proliféré. On vous y explique à quel point comptent la première impression et la posture générale, et comment un message peut être martelé sans assommer. Dans un essai stimulant, Jack Sparrow. Manifeste pour une linguistique pirate (Les Impressions Nouvelles), Laurent de Sutter étudie lui aussi l’art de la parole, mais en s’inspirant du pirate des Caraïbes incarné par Johnny Depp. »

Fabrien Trécourt, Management n° 273, avril 2019

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Focus Vif

« Et l’auteur de convoquer Barthes, Derrida ou encore le paradoxe du menteur, d’Eubulide, pour proposer une lecture tour à tour érudite ou ludique de la geste de Sparrow et de sa tchatche, envisagée comme moyen de se soustraire à toute autorité. Passionnant et vertigineux… »

Jean-Pierre Pluijgers, Focus Vif, 4 avril 2019

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Art Press

« Dans Qu’est-ce que la pop’philosophie ?, tu poses la pop’philosophie en machine de guerre contre la philosophie. Dans Jack Sparrow. Manifeste pour une linguistique pirate, tu montres que la piraterie s’avance comme une machine de guerre torpillant la Couronne, c’est-à-dire la loi, le pouvoir. Dès lors qu’elle subvertit la langue, la question de la vérité, qu’elle déstabilise l’épistémologie de la loi et se tient du côté de la séduction généralisée, la piraterie incarne-t-elle une des manières de faire de la pop’philosophie ? Absolument. Ce qui caractérise la piraterie est d’abord son pragmatisme de la prise. “Take what you can/Give nothing back”, comme le dit Jack Sparrow. Si la “pop’philosophie” est la manière de se confronter à ce qui est en refusant toute critique, son but consiste à substituer autre chose à la tentation du jugement, qu’on pourrait appeler, avec Deleuze, “clinique”. Par là, il faut entendre non pas la volonté de soigner ou de faire attention, mais plutôt celle de travailler à construire des différences, à faire la différence. Mais la différence est toujours ce que refusent l’ordre et les principes légaux que celui-ci prétend tirer de la “nature”, donc du sol sur lequel il s’inscrit. »

Véronique Bergen, Art Press, mai 2019

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GQ

« Une relecture déviante de la tradition philosophique des actes de langage – l’idée, théorisée par J.L. Austin, qu’un mot peut produire des effets sur le monde à l’égal d’une action. […] Exagéré, loufoque, truffé de borborygmes, le parler Sparrow serait une négation de l’ordre inscrit dans le code linguistique.  »

GQ, mai 2019

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