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La promesse faite à ma soeur

Domaine(s) :
ISBN : 978-2-87449-023-1
Format : 14.8 x 21 cm
Pagination : 208 pages
Prix : 17€
Parution : janvier 2007

Jean est Rwandais et vit en Belgique depuis de nombreuses années où il suit un chemin sinueux d’étudiant-travailleur étranger. Il s’y est marié et est devenu père de deux enfants. Il a toujours rêvé de rentrer un jour au pays et d’être accueilli en enfant prodigue par toute sa famille. Il ne réalisera pas son rêve, hélas, d’abord faute d’argent, puis à cause du génocide qui s’est déroulé sous les yeux du monde entier et dans l’indifférence. Des centaines de milliers de ses compatriotes sont assassinés. Pourquoi sa soeur Antoinette fait-elle partie des victimes ? Où se trouve son frère jumeau porté disparu ?

Il décide, enfin, d’aller sur place éclairer ses doutes auprès de sa vieille mère, la seule rescapée de la famille. Et si elle lui avait caché une partie de la vérité dans une lettre qu’elle lui a fait parvenir quelque temps après les événements tragiques ? Au Rwanda, plus rien n’est comme avant, et le retour au pays sera aussi l’arrivée dans un univers devenu étranger. Jean ne reviendra pas indemne de ce voyage à rebondissements où tout, partout, rappelle les atrocités qui ont été commises.

Cependant, la grande surprise sera pour le lecteur de ce livre, qui ne ressemble en rien aux témoignages qui se sont multipliés sur le génocide au Pays des Mille Collines. La voix très authentique de Joseph Ndwaniye ne cherche pas à raconter les faits, mais à évoquer avec précision, dans une langue sobre mais très musicale, leurs répercussions dans la vie de tous ceux qui ont échappé aux assassinats.

La promesse faite à ma sœur a été rééditée en format poche dans la collection patrimoniale belge Espace Nord en 2019.

  • Sélection 2007 du Prix des cinq continents de la francophonie
  • Prix Jean Bernard de l’Académie nationale de médecine
  • Prix du Marais

Amina n° 448

« Avec la froide précision d’un chirurgien, Joseph Ndwaniye ouvre avec un scalpel le corps du génocide qui s’est déroulé au Rwanda. Il nous plonge au coeur d’une humanité blessée. C’est le cahier d’un retour au Pays des Mille Collines où les morts conversent avec les vivants et leur demandent de chercher et de trouver la paix pour qu’ils puissent enfin se reposer en paix. C’est un voyage dans un pays qui porte à jamais l’empreinte du génocide. »

Fatoumata Sidibé, Amina n° 448, 2007

Le Vif/L’Express

« Le récit est mené avec une sobriété très opérante, dans une langue simple et précise, et avec une volonté de faire ressortir la réalité des faits et des êtres sans que l’évocation d’événements aussi tragiques tourne à la sensiblerie. On retrouve aussi l’univers troublant d’un imaginaire voguant entre onirisme, voyance et irruption de l’inconscient, lorsque, à deux reprises, Jean se retrouve à dialoguer avec son père, disparu depuis longtemps, puis avec son frère jumeau et, enfin, avec toute la famille – morts et vivants – dans un débat sur les responsabilités de chacun. »

Ghislain Cotton, Le Vif / L’Express, 12 janvier 2007

Le Soir

« Joseph Ndwaniye, sans périphrases ou figures de style, nous fait pénétrer dans la société rwandaise,  celle qui a suivi le génocide, mais aussi celle qui l’a précédé, avec ses mariages mixtes, ses préjugés et ses non dits et ce petit livre, le premier d’un jeune auteur, est peut-être plus proche de la réalité, grâce à son indubitable sincérité, que bien des ouvrages d’experts. »

Colette Braeckman, Le Soir, 2 février 2007

En marche

« Entre récit autobiographique et histoire romancée, Joseph Ndwaniye nous emmène dans la société rwandaise, celle qu’il a connu quand il était enfant et celle qu’il ne reconnaît plus depuis qu’il a posé ses valises en Belgique il y a vingt ans, et surtout depuis que le génocide a dévasté son pays. Un roman émouvant, sensible. Une magnifique quête de soi. »

JD, En marche, 15 février 2007

Le Carnet et les Instants

« Si La Promesse faite à ma sour parle du génocide qui a ravagé le Rwanda en 1994, il se démarque des nombreux témoignages qui ont été publiés depuis lors. Au travers du retour de Jean, c’est le Rwanda d’avant et d’après l’horreur qui est raconté, et les conséquences parfois ambiguës, mais toujours tragiques, du génocide sur la vie de ceux qui lui ont survécu. »

Laurence Vanpaeschen, Le Carnet et les Instants, février-mars 2007

Lire l’article complet sur le site de la Promotion des Lettres

Amnesty International

« Dans ce premier roman parfaitement maîtrisé, Joseph Ndwaniye traduit sa trajectoire personnelle d’exilé rwandais avec sensibilité et sobriété. Sans s’appesantir en accusations et règlements de comptes, il dresse un portrait détaché et humain de l’après-génocide. Persuadé que seuls le temps et le dialogue panseront les plaies du Rwanda, il renvoie à l’humanité entière l’impérieux devoir d’empêcher la roue de l’horreur de se remettre à tourner. »

GB, Amnesty International, 5 mars 2007

Lire l’article complet sur le site d’Amnesty International

L’Humanité

« Ce premier roman se distingue par la sorte de douceur et de bonté qui se dégagent de l’écriture, résolument sobre. Nul règlement de comptes personnels. C’est en avançant dans la lecture que l’on saura si le protagoniste est hutu ou tutsi. Né en 1962 au Rwanda et établi depuis vingt ans en Belgique où il exerce comme infirmier, l’auteur évoque la tragédie et ses conséquences, avec sensibilité, dans une langue fine, aux discrètes et néanmoins saisissantes fleurs de style. C’est comme s’il emmenait par la main le lecteur, pour lui faire comprendre ce que les images télévisuelles, souvent racoleuses, n’ont pu expliquer. Au fil des pages, on est de plus en plus touché par la retenue que Joseph Ndwaniye cultive. Un exemple de sagesse. Les écoles devraient s’emparer de ce livre, qui vaut davantage que nombre de discours. »

Fara C., L’Humanité, 14 avril 2007

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