La Lettre du musicien
« Onze chercheurs répondent aux questions soulevées aujourd’hui par la musique au cinéma : Faut-il préférer l’existant aux partitions originales ? L’école italienne est-elle encore active ? Quelle fut l’influence de Nino Rota sur la génération actuelle ? Que penser du minimalisme répétitif dans le cinéma français moderne, comme celui de François Ozon ? Le tout est suivi d’une table ronde enrichie des apports de nombreux intervenants extérieurs. »
Frédéric Gaussin, La Lettre du musicien, octobre 2014
Afficher l’article complet
Positif
« Dans l’ouvrage récemment publié, sont rassemblés des textes divers, conférences, interventions universitaires, qui visent à envisager les rapports musique/cinéma sous un angle plus global, plus historique, mais parfois en essayant de cerner au plus près une caractéristique de ce domaine si particulier où se rencontrent deux moyens d’expression. […] [Un] ouvrage en tout cas qui éclaire de manière intéressante et actuelle, et pas trop spécialiste (les conférenciers ou intervenants s’adressent à des étudiants qui ne sont pas des élevés de conservatoires musicaux), une des composantes de la création cinématographique si importante mais en même temps si difficile à élaborer dans le dialogue compositeur/réalisateur/environnement économique du film. »
Hubert Niogret, Positif, novembre 2015
Afficher l’article complet
Le Figaro
« La musique de film, une passion française ? Le journaliste, scénariste et réalisateur N. T. Binh, coauteur de Musiques de films. Nouveaux enjeux (Les Impressions Nouvelles), en est convaincu. “La première musique de film est l’œuvre d’un Français”, rappelle-t-il. Et pas n’importe lequel : Saint-Saëns, en 1908, pour L’Assassinat du duc de Guise. “Depuis les débuts du parlant, le public français a beaucoup plébiscité la BO, que ce soit pour ses compositions originales ou ses chansons, parfois érigées en tubes populaires.” Certes, les compositeurs pour le cinéma ne sont pas toujours en odeur de sainteté auprès de l’intelligentsia classique française. En témoigne la reconnaissance tardive par les orchestres de l’Hexagone de compositeurs phares comme Alexandre Desplat. “Mais cela a toujours été, poursuit Binh. Dès les années 1930, on accusait Georges Auric de s’intéresser à ce genre musical par pur appât du gain !” Surtout, “les choses évoluent”. Cela se ressent dans l’appétit croissant du public pour les concerts de musiques de films, mais aussi “dans une volonté très nette des pouvoirs publics de favoriser la filière”. En témoigne le rapport Dupin du CNC, qui a permis dès 2011 de poser quelques-uns des nouveaux enjeux des musiques à l’image. Ou la création, l’an dernier, de la première classe de “musiques à l’image” au Conservatoire de Paris, sous l’impulsion de Laurent Petitgirard. »
Thierry Hillériteau, Le Figaro, 20 novembre 2014
Lire l’article complet sur le site du Figaro