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Pourquoi le style change-t-il ?

Domaine(s) :
Genre(s) :
ISBN : 978-2-87449-864-0
Format : 14.5 x 21 cm
Pagination : 264 pages
Prix : 19€
Parution : avril 2021

Pourquoi le style change-t-il ? Pourquoi les écrivains changent-ils de style?

Ces questions ne se confondent pas avec leur possible variante : pourquoi Flaubert, Barrès, Blanchot, Duras et tant d’autres ont- ils changé de style ? Celle-ci appelle des réponses émiettées, qui se réduisent à des séries de cas particuliers : certains auteurs ne changent guère de plume, et leurs pratiques restent stables ; certains connaissent des périodes, et l’évolution de leurs pratiques correspond à une bascule dans leur œuvre.

Mais le fait est qu’on n’écrivait pas de la même façon en 1850 et en 1900, en 1950 et en 2000. On n’écrivait même pas de la même façon en 1860 et en 1880, en 1940 et en 1960… Ce livre confronte les réponses qui ont parfois été apportées à la question du changement stylistique ; il en propose d’autres : des réponses internes ou externes, esthétiques ou sociales.

Diacritik

« (…) rien n’est plus vivant et enjoué que le style de Gilles Philippe, qui marie précision (oserais-je dire « janséniste » ?) et élégance (et ici je serais tenté d’ajouter : « avec gourmandise »). Toujours soutenue par des observations très précises, sa manière de lire est d’abord une manière d’interpréter, pour prudentes que restent toujours les conclusions : pas de style sans histoire du style (et de la langue), pas de style sans contexte culturel (le style, c’est aussi l’idée qu’on se fait du style et de la littérature). » 

Jan Baetens, Diacritik, 29 avril 2021

LIRE L’ARTICLE COMPLET sur le site diacritik

 

Le Monde des Livres

« Gilles Philippe souligne la complexité du temps littéraire appréhendé à même la phrase, fait de retards et de brusques accélérations, d’usures et de ruptures.” » 

Jean-Louis Jeannelle, Le Monde des Livres, 7 mai 2021

Le monde

Acta Fabula

« L’ambition de ce livre est donc double : d’une part, il s’agit de reconsidérer les outils de la stylistique traditionnelle qui ne permettent pas de prendre en compte la dimension collective du changement formel et qui empêchent de penser les variations stylistiques autrement qu’en termes de rupture ; d’autre part, il s’agit de proposer des notions et des méthodes nouvelles afin de concevoir le changement stylistique à l’intersection des pratiques individuelles des auteurs et de la succession “d’imaginaires” et de “sensibilités” qui constitue l’histoire littéraire (p. 43). » 

Maxime Deblander, Acta Fabula, août-septembre 2021

Lire le compte-rendu complet sur fabula

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