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Ridley Scott

Philosophie du monstrueux

Domaine(s) :
ISBN : 978-2-87449-719-3
Format : 14.5 x 21 cm
Pagination : 270 pages
Prix : 20€
Parution : octobre 2019

Ridley Scott interroge la nature humaine par tous les moyens du cinéma, aux images choquantes autant que monstrueuses. Il renoue avec des questions philosophiques relatives à l’automate, l’animal, la machine. L’essence de l’homme est bien sûr soumise à un corps dont aucun programme n’est vraiment fixé, capable d’évoluer hors de tout instinct. Sa nature est peut-être de ne pas en avoir, de pouvoir s’en extraire par la technique. Le corps, on ne sait jamais ce qu’il peut, on ne sait pas si la machine qu’il est saura devenir spirituelle, faire naître un esprit surhumain.

Tous les films de Ridley Scott insistent sur cette faculté héroïque de déborder les limites de l’espèce. Au point de se laisser porter par un désir d’éternité qui trouve dans l’intelligence artificielle des ressources capables de nous transformer. Blade Runner, autant qu’Alien Covenant, confrontent l’homme au « Créateur » concurrencé par d’étranges robots, des cyborgs pour le remplacer. Un posthumanisme ou un transhumanisme dont l’œuvre de Ridley Scott montre les risques, les pièges d’une civilisation conquise par l’argent. Naît ainsi la volonté de s’acheter un paradis impossible pour un Prométhée des temps contemporains.

Le Mag du Ciné

« L’ouvrage est intéressant en ce sens qu’il donne de l’amplitude réflexive à l’œuvre de Ridley Scott. Il relie ses films les uns aux autres par des motifs ou des situations de cinéma, tout en cherchant à identifier les intentionnalités les conditionnant. »

Jonathan Fanara, Le Mag du Ciné, 14 octobre 2019

Lire l’article complet sur le site du Mag du Ciné

Le Vif L’Express

« À l’âge du post-humanisme, aller jeter un œil à ce que disent et font Roy Batty ou David 8 permet de comprendre que le secret de l’humanité ne réside pas dans cette intériorité dont nous faisons tant de cas, mais au contraire dans ce qui nous traverse et fait de nous autre chose que nous-mêmes. […] Exemplaire exercice de lecture philosophique d’une œuvre encore inachevée. Ridley Scott creuse donc davantage le travail d’exploration du “dehors” qui est celui de Jean-Clet Martin. »

Laurent de Sutter, Le Vif L’Express, 17 octobre 2019

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Diacritik

« La rencontre que Jean-Clet Martin opère dans Ridley Scott. Philosophie du monstrueux, est plurielle : rencontre avec le cinéma, avec les films de Ridley Scott, mais aussi rencontre avec des Aliens, des androïdes, des vivants aux confins de la vie, des types d’image ouvrant sur d’autres mondes. Ces rencontres permettent à Jean-Clet Martin de relancer les dés de la philosophie, de reconfigurer la table sur laquelle vont être disposées des façons nouvelles de penser, de poser des questions, de réunir des concepts. Vont ainsi apparaître des manières nouvelles de vivre et de créer. »

Jean-Philippe Cazier, Diacritik, 6 novembre 2019

Lire l’entretien avec l’auteur sur le site de Diacritik

 

Revue « Un philosophe »

Un long entretien avec Mickaël Perre : « (…) Ridley Scott. Philosophie du monstrueux (Les Impressions Nouvelles), ouvrage dans lequel il poursuit son exploration de la science-fiction, des monstres et des spectres, qui hantent le cinéma comme la philosophie, entre Hegel et Deleuze. »

Lire l’entretien avec l’auteur sur le site de la revue un philosophe

 

Microciné

Jean-Clet Martin était l’invité du journaliste Samir Ardjoum dans la revue de cinéma et de télévision Microciné. Il y a évoqué son essai Ridley Scott. Philosophie du monstrueux.

Samir Ardjoum, Microciné, 9 mars 2021

revoir l’entretien sur youtube SUR la chaîne microciné

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