Le Carnet et les Instants
« Plus qu’à l’esprit des lieux, c’est à l’usage du temps que veut nous familiariser Baetens, avec une rythmique portée par un souffle puissant, ponctuée d’images et d’interrogations qui creusent en profondeur l’âme du lecteur : “Comme si les choses qui restent étaient toujours pareilles/aux choses qui vivent ?” Pas de technique d’ouvroir potentiel, certes, mais une constante formelle : “La répétition du mot monde, qui est aussi la chose monde, [et qui] sert de relance mais surtout d’avertissement : c’est une manière de lutter contre la dispersion, de revenir sur ses pas, de se retourner sans fin sur ce qui nous pousse toujours en avant.” Entonnant un chant digne de la grande tradition épique américaine, Jan Baetens, dit “dernier poète flamand d’expression francophone”, se confirme poète tout court. Ou plutôt, poète tout long… »
Frédéric Saenen, Le Carnet et les Instants, 2 juin 2015
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Dissidences
« Ces pages, qui s’en prennent à la durée et à la dureté des choses, se disputant leur mutisme et leur remède, laissent entendre, ici ou là, les cris évacués d’une vie qui “est tantôt un jouet, tantôt un prix” (p. 32). Et, de plus en plus, seulement, le prix du jouet. Se dessine alors, dans une forme désuète de rite de passage, la fin de l’enfance, qui est aussi celle d’une époque… et d’un monde. »
Frédéric Thomas, Dissidences, 12 juin 2015
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Blog LU cie & co
« Tout comme une résidence à Venise en 2013 et sa participation à une rencontre autour de Pierre Joris. Double nomadique de “The last World”, poème épique évitant le récit, poème à lire par les yeux comme la bouche, entreprise à risques qui devrait connaître plusieurs prolongements. En sept parties, Ce Monde aborde aussi en finale la ville de Venise que le poète examine sous toutes ces facettes, malaxe de toutes les façons. »
Lucie Cauwe, Blog LU cie & co, 15 juin 2015
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« Ce monde fuit, Ce monde coule, Ce monde tourne sur lui-même comme le poète qui aperçoit sans cesse son dossard. Le texte se déploie en vers libres sensibles en sept chapitres. Tiens. Les images se télescopent. Avant et après, Jan Baetens fait le point. Ce monde est suivi de Vagabonds et de quatorze poèmes de résidence à Venise écrits sur l’art poétique et plastique d’autres artistes invités. »
Pascale Petit, Cahier critique de poésie, 16 février 2016
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