« Dans cet hôtel, il doit y avoir plusieurs centaines de chambres. Entre le hall et celle que j’occupe, j’ai compté pas moins de vingt-cinq portes. Mais ce nombre est variable, tantôt supérieur, tantôt inférieur. Sans parler de tous ces escaliers et de tous ces couloirs dont on ne voit jamais le bout. Qu’importe, une vingtaine de chambres noires suffisent amplement à les noyer dans le doute et à m’accorder un sursis, une chance de plonger à terre et d’ouvrir le feu le premier. »
En attendant ses démons pour le règlement de compte final, le narrateur échappe à ses cauchemars en s’immergeant dans des fragments de séries noires imaginaires.
Après ces deux chefs-d’oeuvre du roman graphique que sont La Cage et L’Enquêteur, Martin Vaughn-James nous emmène dans un troisième labyrinthe. À travers une fine et dense succession d’images et de mots, il nous plonge dans la mémoire onirique de nos propres chambres noires.