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Une âme plus si noire

Lettres de prison

Domaine(s) :
ISBN : 978-2-87449-322-5
Format : 14.5 x 21 cm
Pagination : 256 pages
Prix : 17€
Parution : avril 2016

« Car vivre dans un monde où nul n’est pardonné, où la rédemption est refusée, c’est comme vivre en enfer. » (Milan Kundera, La Plaisanterie)

« Je dois vous dire que je suis condamné à mort et ne suis pas considéré comme une personne bien recommandable. Je suis passé deux fois aux assises pour quatre assassinats différents… Il n’y a pas que des meurtres, il y a aussi des vols de tableaux, de camions de cigarettes, de diamants, d’argent…  À quarante ans pile, j’ai vécu seize ans et six mois derrière les fers, sous les barreaux, sans un congé ni une sortie, rien, dont sept ans en régime strict et près de cinq en isolation complète. »

Une âme plus si noire propose un montage des lettres envoyées par Eric Lammers à Caroline Lamarche de janvier 2001 à décembre 2002, depuis ses deux derniers lieux d’incarcération : la prison de haute sécurité d’Andenne, décrite comme un enfer, et celle de Verviers, où il dit avoir été « accueilli dans la joie et en ayant l’impression de rentrer à la maison ». Au fil des lettres adressées à celle qui accompagne son projet de roman, on le voit passer des rodomontades d’un taulard endurci à la nostalgie lancinante du monde extérieur, d’un goût non dissimulé pour la castagne à une empathie croissante envers ses codétenus. Autoportrait d’un homme libéré par l’écriture, ce témoignage est surtout un texte littéraire de grande qualité, vivant, coloré, plein d’humour et finalement très émouvant.

France Inter (Le nouveau rendez-vous)

Au micro de Laurent Goumarre, Eric Lammers, ancienne figure du grand banditisme, nous parle de son ouvrage Une âme plus si noire, qui est une sélection des lettres envoyées à Caroline Lamarche pendant les deux dernières années de sa détention, livrant un témoignage d’une grande intensité sur les longues peines et les quartiers de haute sécurité (à partir de 45’10”), le 4 avril 2016.

Écouter le podcast sur le site de France Inter

France Inter (La bande originale)

Albert Algoud évoque chaleureusement Une âme plus si noire. Lettres de prison d’Eric Lammers (à partir de 15’40”), le 13 avril 2016.

Écouter le podcast sur le site de France Inter

BX1 (Le Cour(r)ier recommandé)

Rencontre de 12 minutes entre David Courier et Eric Lammers au cœur de l’actualité culturelle, le 22 avril 2016.

Voir la séquence sur le site de BX1

Bel RTL (Bel RTL Soir)

Pascal Vrebos reçoit dans son émission Eric Lammers et Caroline Lamarche pour parler de leur collaboration autour de Une âme plus si noire. Lettres de prison (10 dernières minutes), le 28 avril 2016.

RTBF – La Première (Le Forum de midi)

Eric Lammers est l’invité d’Anne-Sophie Bruyndonckx, aux côtés de Luc Hennart (président du Tribunal de première instance de Bruxelles) et de Delphine Paci (présidente de la section belge de l’Observatoire international des prisons), pour parler de la vie en prison et de la difficile réinsertion des ex-détenus, le 29 avril 2016.

Écouter le podcast sur le site MixCloud

RTL TVI (Ce n’est pas tous les jours dimanche)

Christophe Deborsu et ses chroniqueurs reçoivent Eric Lammers sur le plateau de son émission dominicale pour comprendre ce qui se passe « dans la tête d’un terroriste », le 1er mai 2016.

Voir la séquence sur le site MyRTL.be

Bookclub (Médiapart)

« Lammers évoque certes l’ennui interminable du prisonnier. Mais il parle aussi et avec humour de ses journées sur-occupées, où il n’a même pas le temps de suivre à la télé le “Jeu du dictionnaire”… L’absence de femmes, l’absence de douceur amoureuse est aussi un sujet mais plus effleuré qu’autre chose. C’est que Lammers écrit à une femme et a de la tenue et de l’élégance. Et puis il y a les héroïnes de ses romans avec rêves et fantasmes compensatoires. Reste à dire que Lammers – un Lammers revu et corrigé – écrit bien et que l’on va d’une lettre à l’autre avec intérêt et plaisir. Il y va d’une vivacité toujours sensible mais, mieux encore, d’un art bien à lui d’introduire la touche argotique ou canaille dans un style choisi. Ainsi cet auteur inédit eut bientôt matière à se faire remarquer, en bien cette fois. Et c’est un jeu radiophonique composé en partenariat avec Caroline L. et accepté à France Culture avec l’appui de Bernard Comment qui lui vaudra en 2002 une première libération. Il publiera par la suite des nouvelles mais nous n’en savons guère plus aujourd’hui. »

Jacques Dubois, Bookclub (Médiapart), 3 mai 2016

Lire l’article complet sur le site de Mediapart

Bruxelles News

« Avec humour, [ces lettres] entretiennent le lecteur des rêves du prisonnier, de son avenir et de la métamorphose indispensable pour ne pas retomber dans les travers d’avant-hier. L’écriture comme bouée de sauvetage, voilà aussi le message transmis à travers ces pages d’une belle profondeur. Autoportrait sans complaisance, réflexion sur le monde et le devoir d’être utile à la société, voilà les points forts de cet ouvrage prenant. »

Nathalie Proot, Bruxelles News, 15 mai 2016

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Positiverage

« Une correspondance qui n’avait pas du tout, à l’origine, été pensée pour être publiée. Et c’est ce qui en fait tout l’intérêt. Car Lammers y est bien sûr très naturel, sincère, vrai. Il s’y livre aussi beaucoup, cette correspondance étant, avec les visites de son père, l’un des rares liens qu’il a avec l’extérieur et le monde réel. Il y parle beaucoup d’écriture, forcément, et de style (“il reste cette partie concernant la structuration du récit, le découpage et aussi quoi supprimer. Ceci terminé, tu auras fabriqué un écrivain. Je pourrai continuer sur ma lancée en te regardant briller d’un peu moins bas”), de littérature (il commente ses lectures et les livres que Lamarche lui envoie : d’Hemingway et de Faulkner qu’il aime beaucoup mais aussi de Poe, de Zola ou de Marc Lévy), de suicide, de meurtre et de son quotidien en taule. De tout et de rien en fait. […] Un témoignage précieux car il vient de l’intérieur et souvent édifiant sur la prison : son fonctionnement, les relations matons/prisonniers, la politique carcérale en France et en Belgique ou la souffrance et la haine qu’elle fabrique. Très bien écrit (il y a de vraies belles phrases, sur le manque ou le meurtre, par exemple) et plein d’humour (parfois très noir) : “L’enfer, pas une minute à moi, franchement je me demande comment font ceux qui n’ont pas la chance de vivre au gnouf !” Très recommandé ! »

Sullivan Carrard, Positiverage, 21 mai 2016

Lire l’article complet sur le site de Positiverage

Le Carnet et les Instants

« Les écrits d’Eric Lammers, uniques et révoltés, sont aux antipodes de certaines écritures lisses d’auteurs bien établis dans le monde littéraire. […] L’humour est un des traits particuliers qui rend son écriture si percutante et originale. […] Il aime faire rire, mais il veut aussi faire réfléchir et pleurer. Les personnages qu’il invente révèlent sa violence à travers le prisme de la création. La passion de l’écriture a pris le dessus sur son goût de se battre, de tuer. Il écrit pour montrer “l’indifférence de la société face aux efforts des détenus”. Dans ses lettres, on découvre sa volonté infatigable à se perfectionner, ses questionnements sur le style, ses recherches pour nourrir ses univers multiples (il nourrit plusieurs projets de livres en même temps), sa soif insatiable de lectures. […] On devine un Éric Lammers secouant parfois Caroline Lamarche par sa franchise et sa rudesse. Elle dit d’ailleurs se décoincer à son contact. De son côté, elle lui apporte conseils et relectures, mais aussi, de la sensibilité, de l’âme, de la précision. Leurs deux univers sont complémentaires. […] Publier ses lettres, c’est une façon d’affirmer la place d’Éric Lammers dans le paysage littéraire, mais aussi un incitant pour qu’il continue d’écrire. »

Mélanie Godin, Le Carnet et les Instants, 23 mai 2016

Lire l’article complet sur le site du Carnet et les Instants

Le Soir

« Dans ce café où on s’est donné rendez-vous, le cliché patibulaire de la figure du grand banditisme et de son surnom, la Bête, s’évanouit dès son arrivée. L’homme est souriant, ses yeux bleus sont pétillants de sagacité et d’ironie, il est mais oui sympathique. Je le rencontre parce qu’il écrit. Et qu’il a publié un recueil de nouvelles l’année passée, puis un ensemble de lettres cette année. Des ouvrages de qualité, indéniablement. »

Jean-Claude Vantroyen, Le Soir, 28-29 mai 2016

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La Libre Belgique

« Eric de Bellefroid : Est-ce suffisant, avec le recul, pour se pardonner d’avoir du sang sur les mains ?

Eric Lammers : Se pardonner à soi-même ? Non, on ne se pardonne pas. Ou bien, je suis un grand psychopathe et je n’éprouve aucun sentiment, je fais juste semblant d’en avoir pour être plus ou moins intégré à la société ; ou bien, j’essaie de voir ce qu’il y a moyen de faire avec le gâchis que fut mon passé. La première hypothèse est vraisemblable, mais la seconde est plus vraie. On ne peut pas revenir en arrière, on ne sait pas ressusciter les gens décédés. Tout ce qu’on peut faire, c’est servir d’exemple pour que d’autres puissent s’arrêter à temps, et exprimer cela en forme de témoignage en quelque sorte. D’un autre côté, c’est une expérience qui peut apporter du rêve aux gens et je n’aurai pas amené que du malheur sur terre. »

Eric de Bellefroid, La Libre Belgique, 12 juin 2016

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