Marie-Françoise Plissart, née en 1954, est l’une des figures majeures de la photographie belge.
Dès ses débuts, elle s’est intéressée aux rapports qui peuvent s’installer entre un texte et une image, réalisant avec Benoît Peeters le livre Correspondance (Yellow Now, 1981). C’est dans le droit fil de cette recherche qu’elle en est venue à se passionner pour le récit photographique, de Fugues (Minuit, 1983) au Mauvais œil (Minuit, 1986) en passant par Droit de regards (Minuit, 1985), Prague (Autrement, 1985), Aujourd’hui (Arboris, 1993) et Bruxelles, horizon vertical (Prisme, 1998).
Photographe free-lance depuis 1987, elle a réalisé de nombreux travaux dans de multiples domaines tels que l’architecture, le théâtre, le portrait et l’illustration. Ses photographies ont été notamment exposées à Bruxelles, Liège, Paris, Genève, Amsterdam, La Haye, Rotterdam, Berlin et Vienne.
Également vidéaste, captivée par l’exploration du tissu urbain et par ses transformations, elle a réalisé entre autres L’occupation des sols en 2002, L’Atomium, in/out en 2006, Le Quatrième mur en 2013 ainsi que D’errance et de Racines en 2014.
Elle a aussi collaboré à plusieurs reprises aux travaux de François Schuiten et Benoît Peeters‚ notamment dans Voyages en utopie (Casterman, 2000), La Maison Autrique (Les Impressions Nouvelles, 2005) et L’Enfant penchée (Casterman, 2007).