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Du côté des auteurs
15 septembre 2016

1.

À quarante ans, elle semblait plus fatiguée qu’une vieille paysanne, sa petite voix s’enrouait dans sa gorge, elle ployait sous le poids des dîners en ville, elle dodelinait de la tête toute la journée dans son bureau du Ministère et la nuit venue ne pouvait trouver le sommeil. Noëlle rallumait la lumière vers trois heures du matin et lisait le journal en mangeant des beignets réchauffés. Elle n’avait pas le tempérament de se mettre la tête dans un four pour en finir. Parfois encore elle rencontrait des hommes. Elle avait toujours l’impression qu’ils lui faisaient l’aumône. Ils étaient mariés, ne voulaient pas s’engager plus de trois week-ends par an. Ils lui montraient des photos de leurs enfants, elle hochait la tête sans rien dire. Elle rangeait l’appartement quand ils partaient. Ils n’étaient jamais vraiment venus, pensait-elle. Elle vivait avec ses fantômes et pleurait en essuyant les miettes du dernier repas.

Bien sûr, il y avait les hommes des voyages. Elle se troublait sans céder. Elle croyait un instant à un corps renouvelé, après quoi la raison lui revenait. Elle se souvenait avec un léger sourire de ce jeune masseur qui ne pouvait cacher sous la serviette son émotion de mâle célibataire. Quelque temps plus tard, il y avait eu ce chef d’entreprise rencontré dans un hôtel. Elle s’était dit tiens. Elle s’était dit pourquoi pas. Après une journée passée ensemble à visiter la ville, il lui avait donné rendez-vous dans sa chambre. Quand elle était entrée, une lassitude extrême l’avait aussitôt saisie, une lassitude du déjà vu, du trop connu, du cousu de fil blanc pour une femme mûre, elle ne s’était même pas assise sur le lit.

Elle était en réunion quand elle a appris la nouvelle. Une secrétaire est entrée et lui a parlé à l’oreille. Elle est sortie par les grandes portes aux cadres dorés, elle a pris le téléphone qu’on lui tendait, elle n’a même pas poussé un cri comme dans les films, quand l’héroïne est zébrée soudain par la lumière d’orage, elle a pâli c’est vrai, elle a dit peu de mots, elle est allée aux toilettes, personne ne pourra témoigner des quelques minutes folles qu’elle a vécues là, de cette solitude-là, cette solitude à vie, ce couperet lui détachant la tête du tronc tandis qu’elle poursuivrait sa course à l’abîme. Le malheur est venu par le ciel. Toute sa famille en vacances au bord de la mer rouge. Toute sa famille décimée dans l’envol raté d’un avion. Le père vieilli, les trois frères, leurs conjointes, leurs enfants, quinze personnes perdues dans le lointain, un continent disparaissant dans la brume.

Il y a eu comme un immense silence dans sa vie. L’inverse d’un hurlement. Il lui restait une mère, une mère malade, incroyablement réchappée du carnage. Elle n’avait déjà plus tout à fait sa tête, avait loupé l’avion en restant coincée dans le labyrinthe d’une exposition de fleurs, personne ne s’était aperçu de son absence, ni le père usé, ni les enfants surexcités et bronzés comme de petits dieux sauvages. Elle avait survécu, cette mère détestée, douce et cruelle dans l’ombre du père, cette ombre sévère sur le pas d’une porte, droite avec son chignon, une commissure de lèvres amère et deux bras désoeuvrés. Noëlle n’aurait pu imaginer pire. Un rêve atroce s’est abattu sur ses journées. La mer Rouge est devenue pour elle le nom commun de l’horreur. Elle a dû se rendre à Sharm El Sheikh, cette ville qu’elle avait boudée sous prétexte d’un surcroît de travail, où elle avait refusé de communier dans cette fête familiale, elle avait maintenant en charge la mort de tous les siens. Bien sûr, on a cru d’abord à la thèse de l’attentat. L’avion s’était littéralement effondré dans la mer. Mais très vite, il a fallu conclure à la simple défaillance mécanique. Noëlle a pensé que c’était pire. Une cérémonie a été organisée. Une cérémonie sans les corps. On en était encore à rechercher la boîte noire au fond de l’eau. Pour le reste, les restes, pour cette poussière d’humains saupoudrée sur la mer d’Egypte, il faudrait plusieurs mois, plusieurs années avant de reconstituer des identités, avant d’officialiser la mort en arrachant les âmes à leurs tombes liquides.

2.

En France, le crash avait été vécu comme une catastrophe nationale. Le gouvernement avait pris en charge le logement des familles sur place. Les journalistes couvraient l’événement et remplissaient les télévisions des images et des mots de la tragédie – toujours la même – tandis que derrière eux variaient seuls les fonds de paysage avec palmiers. Par une sombre ironie, Noëlle s’est retrouvée logée dans l’hôtel où avait séjourné toute sa famille. La première nuit, elle n’a pas pu fermer l’œil. Le lendemain matin, elle s’est assise abrutie près de la piscine et a commandé un café noir. C’est Amr qui l’a servie. Il l’a observée  fixant la beauté du paysage avec un regard sans vie. Dans son anglais approximatif, il l’a abordée au moment où elle lui laissait un pourboire sur la table basse. Il savait qu’elle venait pour les victimes, a-t-il déclaré. Il avait le souvenir de plusieurs d’entre elles. Il lui a montré une photo de groupe prise au bord de la piscine. Elle a reconnu deux de ses nièces et un frère en maillot de bain. Elle a fait oui de la tête.

Amr n’avait pas grand-chose à dire d’eux tous. Que l’un prenait telle boisson, que l’autre se mettait de la crème à bronzer. Il n’avait été que le serveur de sa famille pendant dix jours. Sa qualité, c’était surtout d’avoir été là. Et c’était encore, à ce moment précis, sa qualité particulière : d’être là. Cette présence d’Amr dans le saccage exotique de sa vie à elle. Cette familiarité pour peu de choses, au bout du monde. Ce n’est qu’ensuite, et comme par un changement d’éclairage soudain et inattendu, qu’elle devait s’apercevoir qu’il était d’une jeunesse et d’une beauté sans fin.

Le jour de la cérémonie, elle a reçu un appel du président de la République et les représentants de l’État sur place l’ont traitée comme une officielle. Le nom de sa famille peut-être. Sa haute fonction au sein du Ministère. Elle a dû répondre à plusieurs journalistes. L’un d’entre eux a osé aborder la question de l’héritage. C’est à ce moment-là que Noëlle s’est avouée qu’elle était une femme riche. Elle n’a pourtant pas répondu à la question. Mais la larme qu’elle retenait depuis le début de la journée a déboulé sur sa joue et a tracé un long sillon dans son masque de poudre. Au soir, elle était exténuée. Son avion était le lendemain aux aurores. Pourtant, quand Amr a téléphoné du bar pour prendre des nouvelles, elle a quitté sa chemise de nuit, a enfilé une robe, a mis son grand collier de perles et s’est parfumée de Guerlain.

Il lui a raconté sa vie en une nuit. Fils de fellah originaire d’Assiout, venu là parce que l’exploitation agricole ne pouvait plus nourrir douze enfants, venu là tenter sa chance. Le tourisme, l’étranger. Le rêve. Il a sorti un petit portefeuille de similicuir rouge, a extrait d’un porte-carte une série de photos d’identité et lui a présenté sa famille. Il lui a montré aussi un cliché de lui à dix ans en belle gallabiah blanche pour une fête de mariage. Noëlle a pris la photo et l’a placée sous la lampe de chevet, elle s’est mordue la lèvre, elle a été émue de ce fils qu’elle aurait voulu adopter là, tout de suite, pour construire sur les ruines de la tragédie. Elle a levé les yeux vers Amr, elle a levé les yeux sur cet encore enfant, elle a ouvert ses bras et il s’est blotti contre elle, il a enfoui sa figure dans sa poitrine, ils sont restés un long moment sans parler.

De retour en France, elle ne pouvait plus penser qu’à lui. Amr. Amr. Comme une prière tantrique. Autour d’elle, elle a voulu en parler. La plupart de ses amis ont été choqués qu’elle se soucie de la bagatelle au milieu du désastre. Certains l’ont mise en garde contre les gigolos des pays pauvres. Elle aurait voulu leur lacérer le visage. Chaque soir, par le biais d’Internet, elle entrait en communication avec lui. Il avait promis d’apprendre le français et commençait à suivre des cours. Il priait chaque soir pour qu’elle revienne. C’est ce qu’il lui disait tandis que son sourire explosait de douceur à la surface de l’écran. Au cours des mois suivants, elle a pris plusieurs fois des congés pour aller le rejoindre. Ils ne pouvaient recommencer la folie de la première fois. Lui dans sa chambre à elle. Il leur a fallu contracter un mariage traditionnel pour pouvoir louer un petit bungalow et se prendre par la main dans la rue. Elle n’a pas hésité une seconde.

La tragédie n’avait pas encore un an qu’elle était enceinte. Elle a décidé de garder l’enfant malgré les risques liés à son âge. Elle n’en a pas parlé à Amr. Pas tout de suite. Elle a d’abord organisé son départ. En mai, elle a démissionné du Ministère, a vendu son appartement de la rue de Rennes, elle a mis ses affaires chez un garde-meuble et a pris un allé simple pour le Caire. Elle s’est installée là-bas où elle a accouché. Elle a fait venir Amr pour qu’il reconnaisse l’enfant. Il a accepté la situation comme une fatalité. Il a présenté à son fils nouveau-né son ineffable sourire.

Noëlle avait mûrement réfléchi son projet. Elle avait eu la révélation de l’humanitaire. Elle a décidé de monter à Alexandrie une ONG destinée à favoriser le commerce équitable. Elle a encore fait déménager Amr qui n’avait plus de travail, et ne connaissait personne dans cette ville. Durant trois semaines, il a essayé de vendre des chemises dans la rue. Un soir, la police a raflé tout son stock. Il est rentré abattu à l’appartement où Noëlle passait des coups de téléphone longue distance. Ils ont eu une discussion. Noëlle voulait qu’il s’occupe de son fils. Elle disait qu’il n’avait aucun besoin de travailler. Amr a baissé les yeux. Il s’est senti blessé à l’idée de passer son temps à langer un bébé.

Durant trois ans, Amr a regardé sa jeunesse lui filer entre les doigts comme du sable fin, il a pris les mauvaises habitudes des désoeuvrés, il ne pouvait plus se passer des quelques verres d’alcool à brûler qui lui ravageait l’estomac, il dilapidait ses journées dans des bavardages politiques, il emmenait son fils partout, ce qui constituait une curiosité. Noëlle n’avait pas réussi à se réformer et passait tout son temps au travail. Quand elle rentrait exténuée, elle se jetait sur la nourriture. Elle appelait son fils monsieur en le prenant un quart d’heure dans ses bras. Elle ne s’adressait à Amr que pour des questions pratiques. Elle ne tenait pas à ce qu’il l’honore le soir venu. Elle avait un second lit et faisait chambre à part.

Amr était devenu le domestique de sa femme, l’esclave de son propre enfant. Il n’avait pas encore trente ans que son dos se voûtait, que son teint se fanait. Il avait l’impression que son fils était comme un espion qui relayait sa mère. Il avait l’impression d’une liberté surveillée, toutes ses promenades lui semblaient assombries par l’ombre d’un mirador, il ne cessait de longer des barbelés. Un jour de juin, il a laissé l’enfant en garde chez une lingère, il a appelé Noëlle pour lui dire qu’il devait se rendre au plus vite dans sa famille, il a pris le bus sans donner davantage d’explications. Noëlle a cru à un décès. Dix jours plus tard, Amr n’était pas rentré, n’avait pas même donné signe de vie. C’était un matin, très tôt. Noëlle a pris le train, puis un taxi escorté de policiers censés la protéger des attentats. Elle a débarqué dans le petit village près d’Assiout. Elle a frappé à la porte de la maison. La mère du garçon l’a fait entrer sans un mot et la conduite jusqu’au salon. Amr était là, rasé de près, portant une belle chemise blanche. Il a eu un sourire gêné. Gêné et pourtant orgueilleux. Noëlle s’est immobilisée. Elle a ouvert la bouche mais n’a pas pu dire un mot quand elle a vu la jeune fille qui se coiffait dans un coin, une jeune fille habillée comme une princesse. Elle a compris qu’elle interrompait les préparatifs d’un mariage. Elle a trouvé que les choses étaient dans l’ordre. Irrémédiablement. Elle a pris l’avion pour Paris la semaine suivante avec son enfant. Elle a laissé en plan tous les membres de son ONG. Durant le vol, elle ne pouvait s’empêcher d’exulter comme si on venait de lui enlever un poids terrible, elle ne cessait de faire sauter son fils sur ses genoux comme une grand-mère enthousiaste et groggy d’amour.

3.

Quand j’ai rencontré Noëlle, c’était le début de l’hiver, un hiver ici très relatif, doux comme un été indien. Depuis quelques années, j’ai l’usage de me reposer dans ce pays. Ce jour-là, je me prélasse au bord de la piscine quand j’aperçois un gamin de douze ou treize ans. Il est mince, souriant, extraordinaire pour une raison qui d’abord m’échappe, mais qui n’est pas entièrement contenue dans sa beauté de chat égyptien. Je le contemple tandis qu’il s’avance et que son jeune corps se reflète dans l’eau de la piscine. Il vient droit sur moi. Je me réfugie derrière mon livre, mais c’est trop tard. J’avais imaginé qu’il s’agissait d’un apprenti ou d’un commis de cuisine. De près, son beau pantalon blanc le classe au-dessus de la foule. Chaque couture m’en paraît visible tandis qu’il se balance d’un pied sur l’autre près de moi. Je relève la tête, l’air faussement surpris. Il a un signe du menton, ce petit menton brun qui n’a pas encore reçu sa première barbe, ce menton d’homme enfant qui m’effraie et me fascine et qui, à présent, désigne la couverture de mon livre. Je tends l’ouvrage et suis surpris, en retour, que le garçon se mette à me parler dans un français impeccable.

Il s’appelle Soliman. Soliman le magnifique, ne puis-je m’empêcher de remarquer et lui alors se met à rire. Je pense à ce poème sur les deux enfants séparés par une haute grille et pourtant se souriant avec des dents d’une égale blancheur. L’enfant pauvre et l’enfant riche. Soliman est à la fois l’un et l’autre. Dans cet après-midi miraculeux, nous parlons, nous nous regardons, nous existons l’un pour l’autre. Tout est parti de ce livre que je lisais. Soliman est passionné de littérature. D’une certaine façon, il me fait penser à moi à son âge – un moi qui aurait été touché par la grâce. Dans cet après-midi, j’ai bien senti qu’il essayait de me dire quelque chose à travers ses lectures. Je l’ai laissé venir. Je n’ai pas voulu l’effaroucher. Il m’a quitté en fin de journée et seulement pour ne pas être indiscret. Le lendemain, au bord de la piscine, c’est lui qui m’attendait.

Il s’appelle Soliman Amr René. Tel est son patronyme dans lequel je lis Son Altesse Royale comme un signe étrange du destin. Je lui apprends que Amr signifie « vie » dans sa langue, il me dit mais quelle langue, il prétend qu’il ne parle pas un mot d’égyptien, qu’il ne voudrait pas pour tout l’or du monde, s’il voit son père quelques jours par an, au moment des vacances, et en visite, il lui parle anglais. Pour ce qui est de René, ce vieux nom français, Soliman y est attaché comme à une pierre précieuse. C’est le grand-père désintégré dans la mer Rouge et qui repose dans le souvenir de son petit-fils inconnu. Quant au nom de Soliman, il n’est que lui, Soliman.

Tout naturellement, Soliman a fini par me présenter sa mère. Ou pour être plus juste, sa mère est venue à nous et a sanctifié notre rencontre. Je pensais qu’elle constituerait un danger, qu’en elle s’épuiserait la relation miraculeuse qui nous tenait, lui et moi, depuis quelques jours. Au contraire. Avec son vieux corps de mamie prématurée, ses robes luxueuses, son fard mal étalé, cette mère au bout du compte, a donné sens au mystère du fils. J’ai su qui elle était, j’ai su son nom fabuleux de Noëlle, j’ai compris qu’elle était gardienne de sa légende, que l’énigme dépassant la beauté puisait dans la tragédie, que je n’avais d’abord connu qu’un des membres du couple sur lequel je n’avais perçu que le reflet de la merveille et qu’à présent, à les voir l’un en présence de l’autre, je découvrais un cœur rayonnant. J’ai été ému aux larmes, un soir, quand Noëlle m’a raconté la perte des siens et sa survie dans un monde déserté. J’ai été touché malgré moi. J’ai vu le regard du fils sur cette mère. J’ai su que Soliman vivrait dans ma pensée.

À Sharm El Sheikh, la municipalité a fait élever une stèle où sont inscrits les noms des disparus. J’y suis allé avec Noëlle et Soliman, nous avons déposé une simple branche de jasmin, je suis ainsi entré dans leur rituel, ils m’ont permis de me recueillir sur mes morts à moi. J’ai détaillé la longue liste des noms, j’ai moi aussi joué avec un peu de terre que j’ai laissée s’éparpiller sur le sol. Nous sommes allés boire un soda, j’ai raconté ma dernière mésaventure avec un jeune homme de la ville, j’ai ainsi amorcé la pompe des confidences. Noëlle, de sa voix inimitable de petite fille prise d’ébriété, m’a raconté d’autres histoires qui menaient jusqu’ici. Son fils accueillait nos paroles comme un enchantement. Et lorsqu’il se secouait de stupeur et d’enthousiasme, des paillettes d’or jaillissaient autour de lui et nous éclaboussaient.

À la fin de leur séjour, j’ai offert à Soliman le livre qui avait servi de prétexte à notre rencontre. Noëlle était radieuse. Elle avait un grand chapeau invraisemblable et une excentricité qu’on sentait comme le renouveau d’une vie presque enterrée. Elle me parlait du père de Soliman comme d’un monsieur désormais moustachu et ventru. Elle me parlait de sa vieille mère folle en riant aux éclats. Elle me parlait de Soliman. Alors ses yeux semblaient murmurer : je ne laisserai personne dire que nous ne sommes pas la plus belle histoire. Et en effet. Ici, autour de la piscine, nous sommes quelques-uns à vouloir le croire. Nous sommes quelques-uns à souhaiter longue vie à cette mère, à ce fils, à leur amour. Longue vie, Soliman. Longue vie.

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